Bon, je viens de regarder la victoire contre le Pays de Galles, avec deux essais de Lionel Nallet, ancien capitaine de Castres, et du coup une très grosse pensée pour Al, je me souviens de l'époque où on mattait le tournoi ensemble, et dès qu'il avait la bal, limite, t'avais un orgasme :D. D'ailleurs, je vais bientôt redescendre sur Toulouse, et je viendrai faire un tour à Castres, me recueillir sur ta tombe. Faudra juste que j'arrive à retrouver où c'est, mais la dernière fois, j'ai réussi!!! D'ailleurs je vois Raph demain. Enfin, qu'importe, enfin si ça fait plaisir de le revoir régulièrement, il est en stage à Valenciennes là, et je crois qu'il va falloir que j'aille y faire un tour. Putain, il y a trop d'endroits où faut que j'aille Londres, Copenhague, Nice, Besançon, Bordeaux... Heureusement que je vais avoir une paye d'ingénieur bientôt. Puis j'ai trop envie d'aller me caler quelques jours à Hossegor, loin de tout, sans ordi quoique, mais au moins sans internet, en tête à tête avec l'Océan, avec les étoiles, avec les forêts de pins, l'eau partout, et puis la tranquillité, la paix, il n'y a vraiment pas grand monde à cette période de l'année. L'occasion de faire un bon gros bilan de cette fin d'études, début de boulot... Dire au revoir dans ma tête à toutes ces années, passer un nouveau cap, dans cette putain de vie.
Tiens, d'ailleurs, ça me ramène au titre de ce post, le point de lumière perdu dans l'univers, soleil, étoile, phare... Toutes ces choses qui ne brillent pas pour elles-même mais qui pourtant assurent tellement pour le reste. Qui apportent de la lumière, de l'énergie, des repères à ce qui les entoure. Tiens d'ailleurs j'ai cette musique qui vient de passer, bon oky elle au dessus mais c'est pas grave. C'est classe quand même comme rôle, un peu comme celui de berger, de guide. De celui qui regarde les autres, qui guérit les blessures, comme de voir les oiseaux. Découvert angus & julia Stone il n'y a pas si longtemps, et je crois d'ailleurs que je suis en train de tomber amoureux de ces musiques. En même temps, bon voilà, le truc, c'est que j'ai un peu aussi un cœur d'artichaut (avec un t et pas un d), donc c'est pas toujours évident à gérer, et faut savoir s'en protéger parce que des fois, c'est la merde et le bon plan pour se faire prendre pour un pigeon. Alors, certes je suis un pigeon, je le dis tout le temps, mais bon il y a des limites. Putain, je suis en train de dire n'importe quoi, mais c'est ça qui est bon en même temps. Enfin, je plains ces pauvres lecteurs, mais qu'importe le fil de ma pensée est tel le Nil, toujours changeant, avec des crues, parfois trop fortes, parfois pas assez, souvent assez bonnes, et un fleuve où il fait bon naviguer. J'aime bien naviguer sur le cour des pensées qui me traversent, parfois, ce sont des crocodiles ou des hippopotames, et il vaut mieux s'en méfier, d'autres fois, ce sont des Ibis, ou des roseaux. Ah tiens, je devrais pouvoir le même genre de truc avec la mer. Mais bon osef, ça reste mon blog, donc je laisse les trucs au feeling comme je le sens. Mouais, ça va être chelou si je relis ça, vaudrait ptetre mieux éviter quand même. Mais des fois j'essaierai quand même des entrées plus construites, genre des trucs serieux plutôt que juste de l'écriture automatique. En même temps, c'est vachement plus sympa en mode écriture automatique, genre pas de prise de tête, on laisse juste les mots couler, alors que sinon c'est vite chiant. J'aurais du naitre pour le surréalisme tiens. Ouais, vous aussi ça vous parait totalement farfelu comme idée. Heureusement je ne suis pas toujours d'accord avec ce que j'écris.
Mais que sommes nous sinon des être en perpétuelle contradiction avec nous mêmes? Où à la manière de Saint Exupéry, j'ai envie de dire qu'il n'y a pas vraiment de contradiction, juste un point de vue à changer, une articulation des choses à trouver, un sens à créer quelque part. Parce que Le Sens transcendant des choses, je ne vois pas comment on pourrait le trouver, si tant est qu'il existe. Mais créer des sens, des images, des points de vue, des manières d'arranger les choses pour leur donner un sens qui nous convient, je crois que cela est possible. Et j'ai envie de dire que c'est là à la fois la grandeur et la déchéance de l'homme, cette possibilité de créer un sens, de créer du sens, de trouver un point de vue, avec lequel les choses prennent du sens. Le problème étant de croire que celui-ci est transcendantal et non subjectif. Et quelque part, c'est ça une lumière dans la nuit en fait. C'est quelque chose qui éclaire le monde sous un jour nouveau. Ni plus vrai, ni plus faux qu'un autre, juste voir les choses sous un jour différent. Donner aux gens un nouveau point de vue, et mine de rien, même si comme je l'avais dit avant ça peut être déstabilisant, quand on ne sait quel point de vue choisir pour une situation donnée, je trouve ça classe, parce que ça libère, ça ouvre des possibilités, même si en même temps ça lie à ce jour nouveau que l'on peut s'approprier. C'est con à dire quelque part, mais ce qui libère lie. Encore une de ces pseudos-contradiction, encore un exemple de mots qui se tirent la langue. Tiens, je pense que je vais me remettre à la lecture de Zarathoustra, et mettre des extraits ici. Mais avant cela j'ai envie d'aller me poser à coté de la Seine. J'aime bien l'eau, elle m'apaise souvent.
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