Fait un rêve un peu chelou cette nuit.
Ca commençait, par une
sorte de manifestation/émeute avec d'un coté des émeutiers, et de
l'autre la police. Moi à la base, je n'étais ni pour l'un, ni pour
l'autre. Et donc première session, à un moment, je me retrouve pris dans
une voiture avec les émeutiers, et je suis un otage, et coup de
"chance", le mec qui conduit la voiture est un peu suicidaire, la
voiture va exploser contre quelque chose, c'est bon. Sauf que je me
retrouve à nouveau à rêver de choses similaires. Cette fois, je me dis
héhé, je vais pas me laisser avoir une deuxième fois, du coup, je pars
du coté des flics dès le début, comme ça je serai tranquille. Sauf, que
la situation, se reproduit deux, trois fois, et à chaque fois, les
émeutiers gagnent du terrain et à la fin, je me retrouve dans leur camp.
Bref, à la fin de la deux ou troisième fois, je me dis pas grave, je
prends une voiture, et je me barre de cette situation à la con.
Sauf
que là, je rentre dans ma caisse (j'en ai pas en vrai, mais bon, dans
le rêve c'était la mienne). Et là, à peine ai-je démarré (en plus
chelou, en y repensant, c'était comme si je rentrais dedans par le coté
passager mais après, j'étais bien le conducteur du bon coté enfin
bref...) à peine ai-je donc démarré, que des mains se posent sur mon
épaule par derrière, mais c'est juste l'amie d'un ami qui me demandent
d'aller à l'aéroport (normalement, le surnom associé devrait etre un
mec, mais je suis en train de me dire si le surnom que je donne n'est
pas associé au tapotement sur l'épaule bref). Pas de danger, je me dis
ok, go à l'aéroport. Je démarre, et puis je sais pas, toutes les routes
que je semble prendre me perdent un peu plus, j'arrive à la campagne,
dans des sens interdits, sur des routes toutes chelou, qui des fois, ne
sont pas vraiment des routes, les panneaux n'indiquent rien qui valent
le coup... Bref, à un moment, je demande à ma passagère, si elle est
pressée d'arriver à l'aéroport. Parce que la situation, si elle continue
comme ça me semble de plus en plus mal embarquée. Elle me réponds que
oui, et que même si c'était qu'à "deux stations", si elle m'a demandé,
c'était pour y arriver plus vite.
Bon, dans une telle situation à la
con, je me dis bon, faut que je sorte mon portable, et tant pis,
j'utilise le GPS ça devrait aller mieux. Je sais pas, je m'arrête sur le
bord de la route pour gérer cette histoire, et là genre au même moment,
il y a une camionnette des émeutiers qui s'arrête juste derrière, et un
mec sort pour me demander X euros, que je n'ai évidemment pas sur moi.
Du coup, je me dis tant pis osef, je redémarre et on verra bien, sauf
que c'est impossible de redémarrer. Et le mec qui me dit qu'il a le
contrôle de mon embrayage, impossible de redémarrer malgré mes
tentatives, sans avoir géré cette histoire, le mec me dit même qu'il
faut que je fasse attention à ne pas trop essayer d'accélerer parce que
ça sert à rien, et puis que ça va être chaud quand l'embrayage va
revenir et là, je me réveille.
Je me rends compte que le prix
demandé, est celui (sans offre à peu près, de mon portable). Enfin,
bref, même réveillé, mon cerveau continue de dérouler le rêve, au final,
je crois que je lâche mon portable, je repars avec ma passagère,
jusqu'à arriver à un barrage policier, que la passagère va pouvoir
passer, mais pas moi, quoique je fasse. Et après, ça, je me retrouve
chez moi, dans un endroit sous contrôle des émeutiers, et puis voilà.
Impression d'être de retour dans un endroit avec une ambiance type
moyen-âge. Je sens quelques présence familières aussi qui me font
plaisir aussi.
Enfin, voilà. Du coup, aujourd'hui, je sais pas,
une impression bizarre. Je me dis qu'on a quand même un certain luxe
dans la vie actuelle, en ce sens où on a quand même une certaine
liberté, et un certain respect des gens. Où on peut quand même dire non à
un certain nombre de choses qui ne nous plaisent pas. Je me demande, si
je ne suis pas un peu chichiteux sur tout un tas de choses. Notamment,
parfois, dans mon refus des concepts, des grandes idées etc...
Enfin, voilà.
dimanche 9 décembre 2012
jeudi 6 décembre 2012
Un petit test
Hello,
Je crois que ca fait quelques temps que je n'ai rien ecrit ici. J'y pseudo-remedie en faisant un petit test pour voir ce que ca va donner depuis mon nouveau telephone. C'est evidemment moins facile a taper, qu'avec un clavier normal, mais ca reste raisonnable.
Sinon je suis en train de lire un peu de schopenhauer en ce moment.
mardi 20 novembre 2012
Affection, dépendance affective, relation paternelle
Putain, j'ai une pensée assez énorme qui vient de me passer par la tête. Je crois que c'est assez, important, va falloir que j'y réfléchisse. Mais, au niveau de l'affection, que je peux recevoir ou donner, j'ai parfois un certain problème. Disons, qu'en fait, du temps de mes études, mon père m'a mis quand même une assez grande pression pour que je les réussisse. Et je sais qu'il m'a répété plus d'une fois, que sans lui quelque part, je n'étais bon à rien. Bon, c'est quelque chose qui s'est quand même plus ou moins vérifié, c'est sur que c'est quand même plus facile quand il y a du monde à coté, en tout cas, de ne pas toujours se retrouver tout seul chez soi. Mais d'un autre coté, le moindre résultat pas bon, quand il était pas là était lié au fait que "j'étais un branleur qui avait besoin de coups de pieds au cul", que si il n'était pas là, la seule chose qui m'intéressait, c'était de ne rien faire, les échecs étant de ma faute, les réussites grâce à lui. Alors, c'est sur que c'est plus facile quand on est entouré, quand on est soutenu, ça donne aussi des raisons de faire les choses.
Enfin, du coup, je suis en train de me dire, que c'est comme s'il essayait de me rendre dépendant affectif, et que j'ai passé des années à essayer de lutter contre ça. Peut-être pour ça que je peux être parfois assez dur. Et du coup, une certaine méfiance aussi quand on s'approche trop près. Ou que j'ai l'impression qu'on attend trop de moi.
Enfin, du coup, je suis en train de me dire, que c'est comme s'il essayait de me rendre dépendant affectif, et que j'ai passé des années à essayer de lutter contre ça. Peut-être pour ça que je peux être parfois assez dur. Et du coup, une certaine méfiance aussi quand on s'approche trop près. Ou que j'ai l'impression qu'on attend trop de moi.
dimanche 18 novembre 2012
Peurs, ironie, autodérision
Être la nuit, tout seul dans le noir, sous la couette. Et tout d'un coup, il y a un monstre dans le placard. Commencer à s'imaginer tous les scenarii catastrophe. Et, à un moment, prendre son courage à deux mains. Se lever, s'approcher du placard, l'ouvrir. Et voir qu'il n'y a rien dedans. Revenir se coucher, mais le monstre est de retour. Se relever, retourner voir dans le placard, il n'y a toujours rien. Revenir se coucher, et rire. Rire de soi, rire de sa peur (ben je le savais bien qu'il n'y avait rien), rire destructeur de la peur, rire qui apaise, c'est bon, en fait il n'y a rien, même ma peur n'est rien. Rire qui renvoie le monstre, qui le fait disparaitre, qui l'annihile, le renvoie au néant. Et aussi, dans ce cas là, ce rien qui rassure, ce vide de danger, ce ouf, c'est bon, il n'y a rien, c'est pas grave. Je me suis fait peur sans raison. Parce que d'autres fois, il y aura bien une raison d'avoir peur, il faudra y faire face, être prêt à se battre, à rendre les coups, à esquiver, ou accepter quelque chose oui, il y a un monstre, oui il y a des choses moches dans la vie, non la vie ce n'est pas le pays des bisounours, le voir, le regarder droit dans les yeux sans détourner le regard, sans concession.
Ou bien, comme le dit Saint-Exupéry dans Terre des Hommes, "Une fois pris dans l'événement, les hommes ne sen effraient plus. Seul l'inconnu épouvante les hommes. Mais pour quiconque l'affronte, il n'est déjà plus l'inconnu. "
Ou bien, comme le dit Saint-Exupéry dans Terre des Hommes, "Une fois pris dans l'événement, les hommes ne sen effraient plus. Seul l'inconnu épouvante les hommes. Mais pour quiconque l'affronte, il n'est déjà plus l'inconnu. "
Les questions
Petit, je posais pleins de questions. Le fameux âge des "pourquoi?" Il parait qu'il a été très très développé chez moi. Mon père me dit des fois quand on en reparle que ça avait un coté amusant, parce qu'on voyait tout mon raisonnement se dérouler, parce que chaque réponse apportait inévitablement son lot de nouvelles questions, y compris parfois sur la réponse qu'on m'avait donnée. Ma sœur, qui a dix ans de plus trouvait ça un peu déstabilisant, parce que du coup, j'arrivais presque toujours à un moment où il n'y avait plus de réponse à me donner. Que ça pouvait lui donner l'impression d'être conne, avouons que face à un petit frère de dix ans de moins, ça peut faire bizarre.
Avec le temps, j'ai pu apprendre parfois à les taire, à les garder en moi, à rechercher la réponse tout seul. Avec le temps, j'ai appris à apprécier un "je ne sais pas" comme réponse. J'ai un peu réfléchi à ce que je répondrai le jour où des questions comme ça me seraient posées. Je trouve que le je ne sais pas, quand on ne sait pas, et il y a inévitablement des fois où on ne sait pas, reste quand même la meilleure réponse. Je me rappelle aussi de quelqu'un qui inévitablement à chaque question commençait par répondre "Chépa", et puis en général dans les deux trois secondes qui suivaient venait tout un tas de réponses, comme si le fait de ne pas savoir, de l'admettre, de le dire, libérait immédiatement les capacités de réflexion (si je ne me plante pas, elle lira ça). Je me rappelle c'est quelque chose que j'aimais beaucoup, d'aimer lire ces réflexions, d'aimer voir cette intelligence tourner, simplement, ces hypothèses se faire, ces réflexions se construire. Et en même temps, quelque part, une certaine humilité qui faisait que voilà, quand on savait pas on pouvait le dire, que ce n'était pas grave, que toutes ces questions, toutes ces réflexions, étaient une manière de se reconstruire, de dépasser un mal être, de trouver des solutions.
Je sais que parfois, un bah, je sais pas, j'avais envie, ou un non j'avais pas envie peuvent me paraitre être les meilleures réponses possibles. Comme dit un collègue, le meilleur moyen d'avoir toujours raison, c'est quand on ne sait pas, c'est dire qu'on ne sait pas.
J'aime bien les questions. Souvent, je trouve que la question en elle-même peut être beaucoup plus intéressante que la réponse. Une fois qu'on a la réponse, bon ben voilà, plus d'intérêt à la question. Faut trouver une autre question pour réfléchir. Quand on sait pas, ou qu'il n'y a pas une solution, on peut s'amuser à trouver tout plein de réponses différentes, même si on sait qu'au fond, ben il n'y a pas de vraie solution.
Parfois, j'ai l'impression que de ne pas se poser de question, que ne pas vouloir accepter que des fois on ne sait pas, que de ne pas essayer des fois de trouver quand même une réponse, ou que de se fixer une réponse comme étant la solution, alors qu'il y a d'autres possibilités, ça peut être se prendre soi-même pour un con.
En effet, je crois que se poser des questions, se remettre en cause, c'est aussi un moyen de s'ouvrir, d'augmenter sa tolérance aux choses, c'est accepter de pouvoir considérer une ou de nouvelles hypothèses, de se rendre compte qu'on peut voir une chose de plusieurs manières différentes, de s'ouvrir à de nouvelles interprétations. Celles-ci ne remettent pas forcément totalement en cause les premières, mais permettent je pense souvent de faire un certain tri, entre ce qui est lié à l'interprétation, et ce qui ne l'est pas, de se rendre compte, que selon la vision, l'interprétation que l'on choisira pour tel ou tel évènement, telle ou telle croyance, telle ou telle chose, on pourra la voir de pleins de manière différentes. C'est aussi, se rendre compte qu'à un moment l'interprétation que l'on fera de quelque chose, au delà de savoir si elle est bonne ou mauvaise, c'est tout simplement la notre, et qu'elle aura toujours au moins ce mérite là, que d'être la notre, que d'être sa propre interprétation, parfois "vraie", parfois "fausse", mais toujours la sienne. Je me rends compte, que ça peut aussi être quelque chose de relativement violent, en ce sens ça peut aussi être relativement enfermant, que ça peut amener à faire des choses que d'autres réprouveront, sans avoir de remord ou de culpabilité.
Ces temps-ci, je me rends compte de plus en plus, que trouver la bonne question, ça peut-être quelque chose de très déstabilisant. La question sur quelque chose auquel on n'avait pas réfléchi, la question qui dévoile un blanc dans la pensée, celle qui met en défaut une construction, celle qui vient remettre en cause une croyance bien ancrée, celles qui dévoilent le néant, celles qui détruisent les illusions, celles qui brisent les rêves, celles qui rappellent l'absence de sens de la vie, celles qui présentent une solution opposée, celles qui montrent les incohérences, celles qui montrent les absurdités, celles qui montrent les limites, celles qui refusent de tout prendre pour argent comptant, qui montrent une certaine défiance par rapport à ce qui peut être dit, par rapport aux autres, par rapport à des vérités qu'on voudrait nous asséner, nous faire croire, ou peut-être plutôt, parfois auxquelles les gens voudraient que l'on croit pour eux. D'ailleurs, une explication intéressante aux comportements fanatiques, est que justement à l'intérieur même des fanatiques, le doute subsiste, mais que ce doute n'étant pas accepté, ne correspondant pas à l'image qu'il se fait de la vie, à l'image de perfection que lui donne sa religion, sa croyance... Et donc de faire en sorte que l’extérieur soit une justification à sa croyance, parce que la moindre chose pouvant réveiller le doute devient insupportable.
Toujours tout remettre en question, ça a un coté épuisant aussi, ça demande d'être en permanence sur le qui-vive, c'est rarement accepter une explication telle qu'elle nous est donnée, c'est toujours réfléchir à ce qu'il peut y avoir derrière, cela traduit aussi en fait une forme d'insatisfaction, de malaise par rapport à ce que l'on va nous donner, une recherche de cohérence, un besoin de tri.
Avec le temps, j'ai pu apprendre parfois à les taire, à les garder en moi, à rechercher la réponse tout seul. Avec le temps, j'ai appris à apprécier un "je ne sais pas" comme réponse. J'ai un peu réfléchi à ce que je répondrai le jour où des questions comme ça me seraient posées. Je trouve que le je ne sais pas, quand on ne sait pas, et il y a inévitablement des fois où on ne sait pas, reste quand même la meilleure réponse. Je me rappelle aussi de quelqu'un qui inévitablement à chaque question commençait par répondre "Chépa", et puis en général dans les deux trois secondes qui suivaient venait tout un tas de réponses, comme si le fait de ne pas savoir, de l'admettre, de le dire, libérait immédiatement les capacités de réflexion (si je ne me plante pas, elle lira ça). Je me rappelle c'est quelque chose que j'aimais beaucoup, d'aimer lire ces réflexions, d'aimer voir cette intelligence tourner, simplement, ces hypothèses se faire, ces réflexions se construire. Et en même temps, quelque part, une certaine humilité qui faisait que voilà, quand on savait pas on pouvait le dire, que ce n'était pas grave, que toutes ces questions, toutes ces réflexions, étaient une manière de se reconstruire, de dépasser un mal être, de trouver des solutions.
Je sais que parfois, un bah, je sais pas, j'avais envie, ou un non j'avais pas envie peuvent me paraitre être les meilleures réponses possibles. Comme dit un collègue, le meilleur moyen d'avoir toujours raison, c'est quand on ne sait pas, c'est dire qu'on ne sait pas.
J'aime bien les questions. Souvent, je trouve que la question en elle-même peut être beaucoup plus intéressante que la réponse. Une fois qu'on a la réponse, bon ben voilà, plus d'intérêt à la question. Faut trouver une autre question pour réfléchir. Quand on sait pas, ou qu'il n'y a pas une solution, on peut s'amuser à trouver tout plein de réponses différentes, même si on sait qu'au fond, ben il n'y a pas de vraie solution.
Parfois, j'ai l'impression que de ne pas se poser de question, que ne pas vouloir accepter que des fois on ne sait pas, que de ne pas essayer des fois de trouver quand même une réponse, ou que de se fixer une réponse comme étant la solution, alors qu'il y a d'autres possibilités, ça peut être se prendre soi-même pour un con.
En effet, je crois que se poser des questions, se remettre en cause, c'est aussi un moyen de s'ouvrir, d'augmenter sa tolérance aux choses, c'est accepter de pouvoir considérer une ou de nouvelles hypothèses, de se rendre compte qu'on peut voir une chose de plusieurs manières différentes, de s'ouvrir à de nouvelles interprétations. Celles-ci ne remettent pas forcément totalement en cause les premières, mais permettent je pense souvent de faire un certain tri, entre ce qui est lié à l'interprétation, et ce qui ne l'est pas, de se rendre compte, que selon la vision, l'interprétation que l'on choisira pour tel ou tel évènement, telle ou telle croyance, telle ou telle chose, on pourra la voir de pleins de manière différentes. C'est aussi, se rendre compte qu'à un moment l'interprétation que l'on fera de quelque chose, au delà de savoir si elle est bonne ou mauvaise, c'est tout simplement la notre, et qu'elle aura toujours au moins ce mérite là, que d'être la notre, que d'être sa propre interprétation, parfois "vraie", parfois "fausse", mais toujours la sienne. Je me rends compte, que ça peut aussi être quelque chose de relativement violent, en ce sens ça peut aussi être relativement enfermant, que ça peut amener à faire des choses que d'autres réprouveront, sans avoir de remord ou de culpabilité.
Ces temps-ci, je me rends compte de plus en plus, que trouver la bonne question, ça peut-être quelque chose de très déstabilisant. La question sur quelque chose auquel on n'avait pas réfléchi, la question qui dévoile un blanc dans la pensée, celle qui met en défaut une construction, celle qui vient remettre en cause une croyance bien ancrée, celles qui dévoilent le néant, celles qui détruisent les illusions, celles qui brisent les rêves, celles qui rappellent l'absence de sens de la vie, celles qui présentent une solution opposée, celles qui montrent les incohérences, celles qui montrent les absurdités, celles qui montrent les limites, celles qui refusent de tout prendre pour argent comptant, qui montrent une certaine défiance par rapport à ce qui peut être dit, par rapport aux autres, par rapport à des vérités qu'on voudrait nous asséner, nous faire croire, ou peut-être plutôt, parfois auxquelles les gens voudraient que l'on croit pour eux. D'ailleurs, une explication intéressante aux comportements fanatiques, est que justement à l'intérieur même des fanatiques, le doute subsiste, mais que ce doute n'étant pas accepté, ne correspondant pas à l'image qu'il se fait de la vie, à l'image de perfection que lui donne sa religion, sa croyance... Et donc de faire en sorte que l’extérieur soit une justification à sa croyance, parce que la moindre chose pouvant réveiller le doute devient insupportable.
Toujours tout remettre en question, ça a un coté épuisant aussi, ça demande d'être en permanence sur le qui-vive, c'est rarement accepter une explication telle qu'elle nous est donnée, c'est toujours réfléchir à ce qu'il peut y avoir derrière, cela traduit aussi en fait une forme d'insatisfaction, de malaise par rapport à ce que l'on va nous donner, une recherche de cohérence, un besoin de tri.
lundi 12 novembre 2012
samedi 3 novembre 2012
Besoin de ranger
Quand on me connait, en général, on sait que le rangement, le ménage, ce n'est pas nécessairement mon plus grand point fort. Encore que ça s'est nettement arrangé depuis que je suis dans mon nouvel appart. Enfin, jamais eu plus de trois jours de vaisselle non faite (à comparer aux mois de vaisselle non faite que j'ai pu avoir par moment dans une vie antérieure), je fais gaffe à mettre régulièrement un minimum d'ordre... Enfin, voilà, mais dans l'ensemble, en règle générale, avoir deux trois trucs qui trainent ne me gêne pas trop. Je dirais même que quelque part, ça fait partie de mon mode de fonctionnement, genre je fais un truc, je pense à autre chose, et je vais faire le truc auquel je viens de penser laissant le précédent en plan, pour éventuellement pouvoir le reprendre plus tard, ou enfin, je ne sais pas trop mais souvent, c'est un peu comme ça que ça se passe. Du coup, il y a des choses qui peuvent trainer, trainer en longueur.
Bref, ce qu'il y a aussi, c'est parfois, en situation de stress, ou plutôt peut-être quand j'ai vraiment envie de bien faire ou de réussir quelque chose, je ressens le besoin de ranger. La première fois, c'était avant le concours pour rentrer en école d'ingénieur, la deuxième fois pour préparer les rattrapages de ma deuxième première année d'école. Mais pour les révisions du concours aussi. Enfin, je suis en train de remarquer que c'est un indicateur aussi de ma motivation à faire quelque chose. Que quand j'ai besoin d'avoir toutes mes ressources disponibles quelque part, j'ai besoin de ranger, ça évite d'avoir 20 000 trucs à penser en même temps, d'avoir 20 000 trucs qui tournent en permanence. Puis, ça limite les distractions, les sautes de pensée, les sautes d'univers quelque part.
Bref, ce qu'il y a aussi, c'est parfois, en situation de stress, ou plutôt peut-être quand j'ai vraiment envie de bien faire ou de réussir quelque chose, je ressens le besoin de ranger. La première fois, c'était avant le concours pour rentrer en école d'ingénieur, la deuxième fois pour préparer les rattrapages de ma deuxième première année d'école. Mais pour les révisions du concours aussi. Enfin, je suis en train de remarquer que c'est un indicateur aussi de ma motivation à faire quelque chose. Que quand j'ai besoin d'avoir toutes mes ressources disponibles quelque part, j'ai besoin de ranger, ça évite d'avoir 20 000 trucs à penser en même temps, d'avoir 20 000 trucs qui tournent en permanence. Puis, ça limite les distractions, les sautes de pensée, les sautes d'univers quelque part.
Le non
Je sais que souvent, quand je dis non pour quelque chose, et qu'on veut essayer de quand même passer en force, ou en finesse, déjà dans ma tête généralement, je vais trouver tous les subterfuges adéquats pour faire quand même ce que je veux, mais que si on commence à me faire chier là dessus, à me reprocher d'avoir dit non, ou de ne pas avoir voulu etc... à un moment, ma réaction sera claire et sans ambiguïté : la personne en face pourra juste aller se faire foutre, si elle n'est pas contente, c'est pareil, tant pis pour elle. Et en règle générale, je n'aurai pas le moindre regret ou remord par rapport à ça, même si ça me fait mal, ou ce n'est pas forcément ce que je voulais, (c'est quelque chose que j'aurai en règle générale déjà pesée avant d'y arriver). Et puis, c'est pas forcément ma pente naturelle d'aller dire non, puis je ne suis pas totalement un larbin, ou un pigeon non plus. Bon, je me suis rendu compte depuis que c'était pas forcément toujours ce que je voulais non plus. Mais, je suis en train de me dire que je projette peut-être un peu du coup, quand on me dit non pour quelque chose.
mardi 30 octobre 2012
Good things in life
J'apprécie beaucoup la philosophie tragique, et me plait souvent, à
dire que dans la vie il n'y a rien, que je n'ai pas de passion, pas
d'envie particulière, que vivre vraiment sa vie, c'est juste passer le
temps entre la naissance et la mort blablablablabla!!! J'adore ça,
notamment, l'effet que ça peut produire héhé.
Parfois aussi, je dis ça à des gens que j'apprécie, et je parle aussi du coté déculpabilisateur, de la distance que ça peut aider à mettre quand on ne veut pas faire quelque chose, ou de l'aide que ça peut fournir, ou pour pouvoir arrêter d'avaler des couleuvres... enfin bref.
Et souvent, du coup, on se demande, me demande, mais quelle raison de vivre alors? C'est déprimant...
Pourquoi vivre déjà : j'y suis j'y reste et puis c'est tout. Chépa, puis en même temps pourquoi pas? L'un dans l'autre, au final, chuis pas mécontent de vivre, donc bon, voilà.
Deuxième chose, ptet plus sur le coté déprimant, c'est et j'en parlais un peu hier en fait, tout un tas de choses qui me donnent plaisir d'être en vie.
Ca peut être, juste des sensations, devant un paysage, un ciel étoilé, un coucher de soleil, des rayons de soleils qui traversent les nuages, regarder la mer, regarder les montagnes enneigées, sentir l'odeur de la pluie en été, sentir l'orage, la pluie qui rafraichit après des journées de chaleur, une belle musique, les mains autour d'un verre chaud en hiver, caresser un chat, une peau, tenir quelqu'un dans ses bras, sentir l'air frais du soir glisser sur sa peau, se blottir au coin du feu en été, admirer les paysages roux, jaunes oranges de l’automne, voir les arbres fleurir, les températures remonter, les gens s'ouvrir au printemps...
Ca peut-être des situations, rire de sa connerie passée, rire de moments où l'on s'est mis dans des situations pour le moins inconfortables, réussir quelque chose après de longs efforts, arriver en haut d'une montée en vélo, partager des rires, trouver les mots justes dans une situation, toucher quelqu'un au plus profond de son être, et parfois, voir un sourire, une remerciement, une reconnaissance pour avoir touché quelque chose d'intime, sans blesser, sans jugement, trouver la solution d'un problème, apporter un peu de joie à quelqu'un qui est triste, apporter de l'écoute, découvrir de nouvelles choses, trouver la bonne blague, partager des moments avec des amis, apprendre qu'on ne se laisse pas abattre par le malheur, par la tristesse, se rendre compte d'erreurs, et voir comment ne pas les reproduire, ou comment les réparer, être capable d'apprécier ce qu'on nous donne, voir ce que ça peut changer, découvrir de nouveaux horizons, se retrouver dans un endroit, un lieu que l'on connait, dont on apprécie l'atmosphère, où l'on peut s'abriter quand les temps sont durs, offrir cet abris aux gens que l'on apprécie, faire un truc dont on a envie sur un coup de tête, se réjouir de ce que peut apporter quelque chose...
Ressentir de la joie, le plaisir d'être en vie, ressentir de la douceur, de la tendresse une présence proche, mais pas envahissante quand ça va moins bien, se réjouir de la présence de l'existence de gens, de choses que l'on fait, et ce d'autant plus que l'on sait que c'est éphémère, que quelque part, ça ne repose sur rien, sinon cette envie de s'en réjouir, et que sinon, bah tant pis c'était déjà bien de pouvoir le faire. Voir, entendre, des rires d'enfants, ces jeux simples et innocents...
Enfin, il y a tellement de choses.... Ce n'est pas possible de toutes les lister. Mais, voilà, tout ça, je trouve que ce sont des choses qui font que bon, l'un dans l'autre c'est pas si mal d'être là, qui aident dans le noir, ce qui, malgré l'absence de sens que je trouve parfois à la vie, m'a aussi donné la force, l'envie d'y rester, en dépit de déceptions et de marasmes existentiels. Enfin bon, voilà. Mais tout en gardant ça, je crois de plus en plus qu'il y a d'autres choses à faire, et qu'il va falloir que je m'y mette.
Parfois aussi, je dis ça à des gens que j'apprécie, et je parle aussi du coté déculpabilisateur, de la distance que ça peut aider à mettre quand on ne veut pas faire quelque chose, ou de l'aide que ça peut fournir, ou pour pouvoir arrêter d'avaler des couleuvres... enfin bref.
Et souvent, du coup, on se demande, me demande, mais quelle raison de vivre alors? C'est déprimant...
Pourquoi vivre déjà : j'y suis j'y reste et puis c'est tout. Chépa, puis en même temps pourquoi pas? L'un dans l'autre, au final, chuis pas mécontent de vivre, donc bon, voilà.
Deuxième chose, ptet plus sur le coté déprimant, c'est et j'en parlais un peu hier en fait, tout un tas de choses qui me donnent plaisir d'être en vie.
Ca peut être, juste des sensations, devant un paysage, un ciel étoilé, un coucher de soleil, des rayons de soleils qui traversent les nuages, regarder la mer, regarder les montagnes enneigées, sentir l'odeur de la pluie en été, sentir l'orage, la pluie qui rafraichit après des journées de chaleur, une belle musique, les mains autour d'un verre chaud en hiver, caresser un chat, une peau, tenir quelqu'un dans ses bras, sentir l'air frais du soir glisser sur sa peau, se blottir au coin du feu en été, admirer les paysages roux, jaunes oranges de l’automne, voir les arbres fleurir, les températures remonter, les gens s'ouvrir au printemps...
Ca peut-être des situations, rire de sa connerie passée, rire de moments où l'on s'est mis dans des situations pour le moins inconfortables, réussir quelque chose après de longs efforts, arriver en haut d'une montée en vélo, partager des rires, trouver les mots justes dans une situation, toucher quelqu'un au plus profond de son être, et parfois, voir un sourire, une remerciement, une reconnaissance pour avoir touché quelque chose d'intime, sans blesser, sans jugement, trouver la solution d'un problème, apporter un peu de joie à quelqu'un qui est triste, apporter de l'écoute, découvrir de nouvelles choses, trouver la bonne blague, partager des moments avec des amis, apprendre qu'on ne se laisse pas abattre par le malheur, par la tristesse, se rendre compte d'erreurs, et voir comment ne pas les reproduire, ou comment les réparer, être capable d'apprécier ce qu'on nous donne, voir ce que ça peut changer, découvrir de nouveaux horizons, se retrouver dans un endroit, un lieu que l'on connait, dont on apprécie l'atmosphère, où l'on peut s'abriter quand les temps sont durs, offrir cet abris aux gens que l'on apprécie, faire un truc dont on a envie sur un coup de tête, se réjouir de ce que peut apporter quelque chose...
Ressentir de la joie, le plaisir d'être en vie, ressentir de la douceur, de la tendresse une présence proche, mais pas envahissante quand ça va moins bien, se réjouir de la présence de l'existence de gens, de choses que l'on fait, et ce d'autant plus que l'on sait que c'est éphémère, que quelque part, ça ne repose sur rien, sinon cette envie de s'en réjouir, et que sinon, bah tant pis c'était déjà bien de pouvoir le faire. Voir, entendre, des rires d'enfants, ces jeux simples et innocents...
Enfin, il y a tellement de choses.... Ce n'est pas possible de toutes les lister. Mais, voilà, tout ça, je trouve que ce sont des choses qui font que bon, l'un dans l'autre c'est pas si mal d'être là, qui aident dans le noir, ce qui, malgré l'absence de sens que je trouve parfois à la vie, m'a aussi donné la force, l'envie d'y rester, en dépit de déceptions et de marasmes existentiels. Enfin bon, voilà. Mais tout en gardant ça, je crois de plus en plus qu'il y a d'autres choses à faire, et qu'il va falloir que je m'y mette.
dimanche 28 octobre 2012
Ce soir, je suis heureux!!
Ce soir, je suis heureux.
Ce soir je suis heureux, parce qu'il y a plus de trois ans, j'ai un ami qui est mort.
Ce soit je suis heureux, parce que cet amis avait des soeurs.
Ce soir, je suis heureux, parce que l'une d'elles vient d'avoir un enfant.
Et ce soir, je sens une joie qui me submerge.
Ce soir, je sens un sourire, qui fait son chemin jusqu'à mes lèvres, sans pouvoir le contenir.
Ce soir, j'ai des rires qui sortent sans rien tout seuls.
Ce soir, j'ai l'impression que tout le monde est à la fête dans ma tête!! (les enfoirés, ils trinquent alors que je prends une verveine menthe!!!)
Ce soir, c'est la vie qui revient là où le souvenir de la mort restait.
Ce soir, c'est le perce-neige qui pointe sa tête.
Ce soir, c'est le printemps qui arrive après l'hiver.
C'est la volonté, l'envie de vivre, qui prend le dessus sur les souvenirs funèbres.
Ce soir, j'ai des feux d'artifices dans la tête, des chants de joie.
Ce soir, c'est une explosion de joie dans ma tête.
Ce soir, c'est le genre de moment, qui fait que je suis heureux de vivre.
Ce soir, c'est le genre de moments qui fait que qu'importe les passes difficiles.
Ce soir, c'est le genre de moments où l'on se dit qu'il y a de belles choses à vivres malgré tout.
Ce soir, c'est le genre de moments où l'on se dit que les belles surprises existent aussi.
Ce soir, je suis content d'écrire tout ça ici
Ce soir, c'est une joie, de capturer ce genre de moments :)
Ce soir je suis heureux.
Ce soir je suis heureux, parce qu'il y a plus de trois ans, j'ai un ami qui est mort.
Ce soit je suis heureux, parce que cet amis avait des soeurs.
Ce soir, je suis heureux, parce que l'une d'elles vient d'avoir un enfant.
Et ce soir, je sens une joie qui me submerge.
Ce soir, je sens un sourire, qui fait son chemin jusqu'à mes lèvres, sans pouvoir le contenir.
Ce soir, j'ai des rires qui sortent sans rien tout seuls.
Ce soir, j'ai l'impression que tout le monde est à la fête dans ma tête!! (les enfoirés, ils trinquent alors que je prends une verveine menthe!!!)
Ce soir, c'est la vie qui revient là où le souvenir de la mort restait.
Ce soir, c'est le perce-neige qui pointe sa tête.
Ce soir, c'est le printemps qui arrive après l'hiver.
C'est la volonté, l'envie de vivre, qui prend le dessus sur les souvenirs funèbres.
Ce soir, j'ai des feux d'artifices dans la tête, des chants de joie.
Ce soir, c'est une explosion de joie dans ma tête.
Ce soir, c'est le genre de moment, qui fait que je suis heureux de vivre.
Ce soir, c'est le genre de moments qui fait que qu'importe les passes difficiles.
Ce soir, c'est le genre de moments où l'on se dit qu'il y a de belles choses à vivres malgré tout.
Ce soir, c'est le genre de moments où l'on se dit que les belles surprises existent aussi.
Ce soir, je suis content d'écrire tout ça ici
Ce soir, c'est une joie, de capturer ce genre de moments :)
Ce soir je suis heureux.
L'auto-apprivoisement
L'auto-apprivoisement, quelque part, c'est apprendre à se connaitre, apprendre à savoir ce que l'on aime, ce que l'on n'aime pas, apprendre à s'écouter, apprendre à connaitre ses émotions, apprendre à savoir comment les garder, ou comment les faire sortir, apprendre à gérer les moments de joie, et ceux de peine, apprendre à savoir les faire passer, apprendre à les provoquer, ou à ne pas les provoquer, apprendre à prendre du recul sur soi, apprendre à se rapprocher de soi. Apprendre à savoir quand prendre du recul, quand se rapprocher, quand suivre un objectif, quand ne pas le faire, c'est apprendre à ne pas avoir à se forcer pour faire quelque chose, apprendre la patience, apprendre que tout ne se fait pas en un jour, apprendre à supporter la frustration...
J'ai envie de dire, que c'est aussi d'apprendre à connaitre ses propres ambivalences, d'apprendre à les gérer, d'apprendre à les accepter. De voir qu'elles constituent aussi une sorte de plan B, quand le plan A ne fonctionne pas comme on le voulait. Qu'elles peuvent constituer une richesse, en ce sens qu'on n'est plus obligé de de toujours s'enfermer dans un même moule, une même étiquette. Apprendre à faire le tour des choses, à voir ce qui peut plaire et ne pas plaire dans une situation, que dans de très nombreux cas, on trouvera à la fois des choses bien, et d'autre pas bien.
Apprendre qu'il reste toujours quelque chose de ce que l'on fait.
Apprendre à dire tant pis pour les choses que l'on aurait aimées et qui ne se feront pas.
Apprendre à dire tant pis pour les choses que l'on n'aimait pas, mais qui se font quand même.
Apprendre à voir ce qui fait du bien, et oser s'en approcher.
Apprendre à dire non quand ça va pas.
Savoir être juste bien avec soi.
Partir en exploration, revenir.
Choisir de se faire confiance, même si ça peut foirer.
Être conscient de son rôle, de son non rôle, du rôle des autres, et de ce en quoi il ne peuvent rien, ou pas grand chose.
Apprendre à voir dans le crédit ou débit que l'on s'accorde, ou que l'on accorde aux autres, le reflet de choses qui nous font du bien/du mal, que l'on aimerait savoir faire, dont on n'a pas envie etc... Et quelque part la même chose dans comment ils réagissent et/ou s'adaptent à nous.
Apprendre à connaitre ses forces, ses faiblesses. Apprendre à savoir quand on a l'énergie pour quelque chose, et quand on ne l'a pas. Apprendre à connaitre ses propres dissonances, puis à s'accorder avec soi.
Et même une petite musique pour aller avec :)
J'ai envie de dire, que c'est aussi d'apprendre à connaitre ses propres ambivalences, d'apprendre à les gérer, d'apprendre à les accepter. De voir qu'elles constituent aussi une sorte de plan B, quand le plan A ne fonctionne pas comme on le voulait. Qu'elles peuvent constituer une richesse, en ce sens qu'on n'est plus obligé de de toujours s'enfermer dans un même moule, une même étiquette. Apprendre à faire le tour des choses, à voir ce qui peut plaire et ne pas plaire dans une situation, que dans de très nombreux cas, on trouvera à la fois des choses bien, et d'autre pas bien.
Apprendre qu'il reste toujours quelque chose de ce que l'on fait.
Apprendre à dire tant pis pour les choses que l'on aurait aimées et qui ne se feront pas.
Apprendre à dire tant pis pour les choses que l'on n'aimait pas, mais qui se font quand même.
Apprendre à voir ce qui fait du bien, et oser s'en approcher.
Apprendre à dire non quand ça va pas.
Savoir être juste bien avec soi.
Partir en exploration, revenir.
Choisir de se faire confiance, même si ça peut foirer.
Être conscient de son rôle, de son non rôle, du rôle des autres, et de ce en quoi il ne peuvent rien, ou pas grand chose.
Apprendre à voir dans le crédit ou débit que l'on s'accorde, ou que l'on accorde aux autres, le reflet de choses qui nous font du bien/du mal, que l'on aimerait savoir faire, dont on n'a pas envie etc... Et quelque part la même chose dans comment ils réagissent et/ou s'adaptent à nous.
Apprendre à connaitre ses forces, ses faiblesses. Apprendre à savoir quand on a l'énergie pour quelque chose, et quand on ne l'a pas. Apprendre à connaitre ses propres dissonances, puis à s'accorder avec soi.
Et même une petite musique pour aller avec :)
vendredi 26 octobre 2012
jeudi 25 octobre 2012
blabla
Arriver au monde on ne sait pas pourquoi, pourquoi moi, pourquoi
aujourd'hui, pourquoi pas il y a 10 000 ans, pourquoi pas dans 10 000
ans. Pourquoi dans cette civilisation, et pas dans une autre, pourquoi à
ce point de l'espace et du temps? Pourquoi cette coïncidence? Pourquoi
faire?
Regarder les différentes réponses possibles, et se rendre compte que quelque part, aucun des éclairages qu'elles apportent ne répond réellement à la question. Qu'aucune de ces réponses n'a plus de probabilité d'être vraie que les autres, que chacune ne définit qu'un rêve. Se rendre compte que quelque part, chaque fois qu'on essaie d'en suivre une on se retrouve face à un mur, face à un non sens, qu'il n'y a quelque part pas de raison sur l'un plutôt que l'autre. Même si l'on peut retracer les chemins.
Refuser toutes ces réponses, et plonger dans la "noirceur", dans la brume, dans le vide existentiel, dans un monde où tout est égal, où l'on n'a plus besoin de rêver, où l'on peut se mettre en pilote automatique, où l'on peut dire non au monde extérieur, où l'on n'est plus tenu par les conventions admises, où l'on peut refuser nombre de suggestions émises du dehors.
Et arriver dans un espace où l'on se retrouve seul. Seul avec soi-même. Un endroit où au final, on peut apprendre à se connaitre, sans le regard des gens. Dans un monde où l'on peut voir ses blessures, juste pour ce qu'elles sont, sans culpabiliser, sans que tout le monde vienne y fourrer son nez, vienne les réveiller, apprendre à la connaitre, à découvrir ce qui les apaise, ce qui les réveille, pouvoir se dire, bon, elles sont là, mais c'est pas grave. Pouvoir mettre à distance la sollicitude des gens, leur envie de bien faire, parce que parfois, c'est ça qui fait mal aussi. Apprendre à dire non aux rêves des autres, et à laisser les siens propres se développer.
Apprendre aussi, à ne plus avoir peur de se retrouver seul, à se rendre compte, qu'on peut faire plein de choses sans personne. Apprendre aussi, à apprécier, et à être reconnaissant de ce qui nous est donné, à se dire que rien n'oblige à donner ou à recevoir, puis que des fois, c'est pas possible, à se dire que ça aurait de toute façon aussi pu être rien, ou un coup de plus.
Comprendre, que des fois, pour tout un tas de raison des fois, on n'a juste plus la force de faire des choses qui étaient faciles avant. Que ce n'est pas forcément grave, qu'on a aussi le droit d'avoir des moments de faiblesse, que dans ces cas là, c'est plus honnête, plus respectueux, plus sain, plus transparent de les admettre, de les dire, et de ne pas s'en vouloir, car ils font partie de la nature humaine, et tout le monde en a à un moment ou un autre, ils ne sont pas une honte. Supprimer les bruits parasites, s'entendre, arriver à mettre à distance les envies des autres.
Et puis, se rendre compte que c'est aussi un jugement de valeur, que de ne pas vouloir de jugement de valeur. Se rendre compte qu'ils sont aussi normaux. Se rendre compte qu'ils permettent aussi de se décider sur ce qu'on veut faire. Se rendre compte qu'on peut exprimer d'autres envies que la non envie. Se rendre compte que c'est un rêve que de ne vivre que de rêves. Que c'est une illusion aussi que de penser pouvoir tout refuser, qu'il est vain de se dire que tout est vain. Qu'on peut aussi se réveiller de cette illusion/réalité de vide extérieur, que malgré tout ce qu'elle peut apporter à un moment, ça reste aussi illusoire que le reste. Que ça m'a mené à m'empêcher de faire des choses dont j'avais envie, et qui n'auraient pas forcément été mauvaises.
Bref en train de me dire que j'ai fait de la merde. Enfin, "fait de la merde" c'est surtout que je commence à entrevoir des solutions pour améliorer tout ça, et en sortir un peu.
Regarder les différentes réponses possibles, et se rendre compte que quelque part, aucun des éclairages qu'elles apportent ne répond réellement à la question. Qu'aucune de ces réponses n'a plus de probabilité d'être vraie que les autres, que chacune ne définit qu'un rêve. Se rendre compte que quelque part, chaque fois qu'on essaie d'en suivre une on se retrouve face à un mur, face à un non sens, qu'il n'y a quelque part pas de raison sur l'un plutôt que l'autre. Même si l'on peut retracer les chemins.
Refuser toutes ces réponses, et plonger dans la "noirceur", dans la brume, dans le vide existentiel, dans un monde où tout est égal, où l'on n'a plus besoin de rêver, où l'on peut se mettre en pilote automatique, où l'on peut dire non au monde extérieur, où l'on n'est plus tenu par les conventions admises, où l'on peut refuser nombre de suggestions émises du dehors.
Et arriver dans un espace où l'on se retrouve seul. Seul avec soi-même. Un endroit où au final, on peut apprendre à se connaitre, sans le regard des gens. Dans un monde où l'on peut voir ses blessures, juste pour ce qu'elles sont, sans culpabiliser, sans que tout le monde vienne y fourrer son nez, vienne les réveiller, apprendre à la connaitre, à découvrir ce qui les apaise, ce qui les réveille, pouvoir se dire, bon, elles sont là, mais c'est pas grave. Pouvoir mettre à distance la sollicitude des gens, leur envie de bien faire, parce que parfois, c'est ça qui fait mal aussi. Apprendre à dire non aux rêves des autres, et à laisser les siens propres se développer.
Apprendre aussi, à ne plus avoir peur de se retrouver seul, à se rendre compte, qu'on peut faire plein de choses sans personne. Apprendre aussi, à apprécier, et à être reconnaissant de ce qui nous est donné, à se dire que rien n'oblige à donner ou à recevoir, puis que des fois, c'est pas possible, à se dire que ça aurait de toute façon aussi pu être rien, ou un coup de plus.
Comprendre, que des fois, pour tout un tas de raison des fois, on n'a juste plus la force de faire des choses qui étaient faciles avant. Que ce n'est pas forcément grave, qu'on a aussi le droit d'avoir des moments de faiblesse, que dans ces cas là, c'est plus honnête, plus respectueux, plus sain, plus transparent de les admettre, de les dire, et de ne pas s'en vouloir, car ils font partie de la nature humaine, et tout le monde en a à un moment ou un autre, ils ne sont pas une honte. Supprimer les bruits parasites, s'entendre, arriver à mettre à distance les envies des autres.
Et puis, se rendre compte que c'est aussi un jugement de valeur, que de ne pas vouloir de jugement de valeur. Se rendre compte qu'ils sont aussi normaux. Se rendre compte qu'ils permettent aussi de se décider sur ce qu'on veut faire. Se rendre compte qu'on peut exprimer d'autres envies que la non envie. Se rendre compte que c'est un rêve que de ne vivre que de rêves. Que c'est une illusion aussi que de penser pouvoir tout refuser, qu'il est vain de se dire que tout est vain. Qu'on peut aussi se réveiller de cette illusion/réalité de vide extérieur, que malgré tout ce qu'elle peut apporter à un moment, ça reste aussi illusoire que le reste. Que ça m'a mené à m'empêcher de faire des choses dont j'avais envie, et qui n'auraient pas forcément été mauvaises.
Bref en train de me dire que j'ai fait de la merde. Enfin, "fait de la merde" c'est surtout que je commence à entrevoir des solutions pour améliorer tout ça, et en sortir un peu.
jeudi 18 octobre 2012
Être soi
Être soi, c'est facile. Suffit de se dire qu'à chaque instant, quoi que l'on fasse ou ne fasse pas, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, que ça corresponde à ce qu'on voudrait ou pas, ben on est soi, juste soi.
mercredi 17 octobre 2012
Sur les excuses
Je suis ptet un poil bourré, mais, bon, voilà, je vais dire quelque chose qui me tient aussi pas mal à coeur.
C'est concernant les excuses. Autant, il y a des fois, où je peux les accepter, sans le moindre problème, autant il y a des fois où elles me pètent les couilles, pour parler grossièrement, mais en même temps, traduire une impression réelle.
En ce sens, que pour moi, une vraie excuse n'attend pas le moindre pardon. Le pardon, n'est quelque part que le bon vouloir de la personne à qui l'on présente ses excuses, ou à qui on ne les a pas présentées. Quelques soient les excuses qu'on lui présente, ou pas, le fait de pardonner, reste à sa discrétion, à sa bonne volonté. Et, quelque part, si il a décidé de ne pas pardonner, il ne pardonnera pas, mais de même, s'il a décidé de pardonner, même l'excuse la plus bidon sera suffisante.
Une fois cela pris en compte, l'excuse, au delà de pouvoir donner une raison de pardonner, si la personne en face, est plutôt volontaire pour excuser, n'est donc pour moi que le constat, d'une "erreur". Du fait que quelque chose que l'on pensait être "bien", se révèle au final "mauvais", ou en tout cas, pas conforme à ce que l'on en attendait, ce que l'on en espérait. Comme, se retrouver désolé, sans rien, face à un spectacle que l'on n'avait pas prévu. Devant un constat d'échec, contre lequel on ne peut rien. Mais, quelque part, plutôt qu'un reniement de soi, et de ce que l'on à fait, dans le but de plaire, d'obtenir un pardon, c'est plus l'affirmation de ce que l'on a fait, le fait que l'on a sincèrement pensé agir pour le "mieux", même si l'on s'est trompé. La reconnaissance du fait de s'être trompé, ce qui peut arriver à tout le monde.
Mais, sans quoi, si l'on a pas été persuadé d'agir pour le "mieux" (même si le mieux est encore grand sujet à débats, et quelque part ne veut pas forcément dire grand chose, mis à part comme révélateur de nos aspirations, de nos désirs... enfin bref...), c'est plus admettre le fait de ne penser qu'à sa gueule et de n'avoir rien à faire de ce que cela peut provoquer chez les autres. D'être un "connard" (ça peut aussi se mettre au féminin ^^), si je puis me permettre l'expression. Et bon, dans un tel cas, autant l'admettre directement. Ca arrive à tout le monde aussi, je ne pense pas que quiconque puisse donner la leçon à quelqu'un d'autre à ce sujet. Puis, il y a des moments où il faut le faire aussi. Mais, dans un cas comme ça, pourquoi présenter ses excuses??? Si, remarquez pour l'être encore plus ^^ (effet pervers...).
Enfin, bref, voilà, petite réflexion du "soir" (sentiment beaucoup plus ancien sur le sujet, mais formalisation assez rare) sur les excuses.
C'est concernant les excuses. Autant, il y a des fois, où je peux les accepter, sans le moindre problème, autant il y a des fois où elles me pètent les couilles, pour parler grossièrement, mais en même temps, traduire une impression réelle.
En ce sens, que pour moi, une vraie excuse n'attend pas le moindre pardon. Le pardon, n'est quelque part que le bon vouloir de la personne à qui l'on présente ses excuses, ou à qui on ne les a pas présentées. Quelques soient les excuses qu'on lui présente, ou pas, le fait de pardonner, reste à sa discrétion, à sa bonne volonté. Et, quelque part, si il a décidé de ne pas pardonner, il ne pardonnera pas, mais de même, s'il a décidé de pardonner, même l'excuse la plus bidon sera suffisante.
Une fois cela pris en compte, l'excuse, au delà de pouvoir donner une raison de pardonner, si la personne en face, est plutôt volontaire pour excuser, n'est donc pour moi que le constat, d'une "erreur". Du fait que quelque chose que l'on pensait être "bien", se révèle au final "mauvais", ou en tout cas, pas conforme à ce que l'on en attendait, ce que l'on en espérait. Comme, se retrouver désolé, sans rien, face à un spectacle que l'on n'avait pas prévu. Devant un constat d'échec, contre lequel on ne peut rien. Mais, quelque part, plutôt qu'un reniement de soi, et de ce que l'on à fait, dans le but de plaire, d'obtenir un pardon, c'est plus l'affirmation de ce que l'on a fait, le fait que l'on a sincèrement pensé agir pour le "mieux", même si l'on s'est trompé. La reconnaissance du fait de s'être trompé, ce qui peut arriver à tout le monde.
Mais, sans quoi, si l'on a pas été persuadé d'agir pour le "mieux" (même si le mieux est encore grand sujet à débats, et quelque part ne veut pas forcément dire grand chose, mis à part comme révélateur de nos aspirations, de nos désirs... enfin bref...), c'est plus admettre le fait de ne penser qu'à sa gueule et de n'avoir rien à faire de ce que cela peut provoquer chez les autres. D'être un "connard" (ça peut aussi se mettre au féminin ^^), si je puis me permettre l'expression. Et bon, dans un tel cas, autant l'admettre directement. Ca arrive à tout le monde aussi, je ne pense pas que quiconque puisse donner la leçon à quelqu'un d'autre à ce sujet. Puis, il y a des moments où il faut le faire aussi. Mais, dans un cas comme ça, pourquoi présenter ses excuses??? Si, remarquez pour l'être encore plus ^^ (effet pervers...).
Enfin, bref, voilà, petite réflexion du "soir" (sentiment beaucoup plus ancien sur le sujet, mais formalisation assez rare) sur les excuses.
dimanche 14 octobre 2012
Limites de la volonté
Une autre chose à laquelle me fait penser ce sketch et notamment sa chute, c'est à la limite de la volonté, du bien, du beau, à la présence perpétuelles des effets pervers, ou des bénéfices secondaire. Et ce, quoi qu'on fasse j'ai envie de dire.
Les limites de la volonté, et des idéaux, quelque part, j'ai envie de dire que c'est pas parce qu'on veut quelque chose, et qu'on fait tout pour y arriver, qu'on le mérite, que les choses arriveront nécessairement. Et qu'il y a toujours une nette différence entre ça et la réalité.
J'ai plusieurs exemples de ça, en réalité, il y en a une infinité, mais bon, qu'importe. Pour le premier, j'ai envie de faire référence à un pote disparu. Je ne pense pas qu'il voulait partir, et pourtant, il est parti. Son départ m'a fait mal, ça a été une perte immense pour moi, là où on avait une interaction énorme, là où on donnait chacun le meilleur pour nous en sortir tous les deux, là où on s'apportait chacun un énorme soutien mutuel, là ou notre amitié nous apportait un certain équilibre, bah, je me suis retrouvé tout seul. A plonger. Et bon voilà, malgré ça, est-ce à dire que je ne suis pas content, heureux de l'avoir connu. Pas du tout. Même si ce putain d'enfoiré "m'a abandonné", je suis toujours content de tous ces moments que l'on a vécu, des conneries que l'on a faites aussi, content d'avoir vécu ces moments. Mais, ce que je veux dire, c'est que quelque part, malgré toutes les bonnes intentions qu'il avait à mon égard, malgré le "à jeudi" qu'il m'a dit la dernière fois que l'on s'est vus (il était mort entre temps), toute cette bonne volonté, toute cette sincérité, n'empêche pas non plus que des fois, ça ne se passe pas comme l'on veut. Après, c'est à moi aussi, pour honorer sa mémoire et ce qu'on a vécu, de me rappeler cette sincérité, ces bons moments, de savoir à la fois accepter la tristesse de la perte, parce que c'est quelque chose de réel, c'est une évidence que je l'ai perdu et que son décès ma fait mal, mais aussi, de me rappeler de ces bons moments, de me rappeler de cette amitié sincère, d'être capable de me rendre compte, qu'il était aussi impuissant que moi pour changer les choses, de ne pas me laisser aveugler par cette douleur. Que c'est arrivé, parce que la vie est une pute ^^. Où, plutôt que des fois c'est juste comme ça, qu'on ne peut pas tout faire, que personne n'est tout puissant.
Un autre exemple que j'ai envie de citer, toujours dans le mode vachement joyeux, c'était un samedi soir de décembre, il faisait nuit, et j'allais en voiture chez ma soeur pour faire du baby-sitting de nièces. Quand tout à coup, un peu après être sorti d'un rond point, j'ai vu une forme devant moi. Réflexe, j'ai pillé, impact inévitable, je ferme les yeux, et boum. Petit moment de choc, je sors de la voiture, je vois une vieille femme allongée par terre, sur la route. J'appelle le 112, je recule un peu la voiture pour dégager la place, je pose mon manteau pour faire un peu de chaleur. Il fait froid. Plein de monde arrive. Je me mets contre la voiture à l'opposé, et attends. Enfin bref, peu importe c'est pas à ça que je veux en venir là. Toujours est-il que j'étais en état de choc. Toujours est-il que les pompiers m'ont ensuite amenés à l'hopital, sans mon manteau, que les pompiers avaient amené avec la vieille dame... Bref, magnifique entrevue avec un de ses proches un ou deux jours après dans un commissariat pour le récupérer. Et, je me rappelle la douleur de ce proche, et le fait qu'il m'a dit qu'il ne pouvait pas me voir, parce que la douleur était trop forte. Et bon, voilà, je n'étais pas rentré dans la voiture en me disant : "ah tiens, je m'emmerde un peu, et si j'allais renverser une vieille dame ce soir! Pas comme si j'ai envie de garder mes nièces tiens!!" ; ou comme si elle s'était dit : "Ah tiens, et si j'allais me jeter devant la voiture de quelqu'un ce soir." (enfin ça je sais pas, mais bon admettons). Toujours est-il que c'est encore un exemple où dans la vie, ce n'est pas parce qu'on veut, ou qu'on ne veut pas quelque chose, que ça arrive nécessairement. Et aussi, c'est pas parce que c'est arrivé, que ça voulait dire qu'on souhaitait que ça arrive.
Après, on pourrait multiplier les exemples à l'envie, c'est aussi, ce qu'on peut appeler plus généralement des accidents, des hasards de la vie. Et ils peuvent se produire partout, sur tout. Et j'ai envie de dire que ces accidents, on peut les prendre de plusieurs manière, les nier, les accepter, définir l'autre comme responsable, se définir soi-même responsable, dire que c'est juste la faute à pas de chance... continuer comme on faisait avant, les prendre comme une possibilité de remise en questions, les repousser, les intégrer dans une construction existante, s'en servir pour faire une construction nouvelle, en faire de belles choses...
Je sais par exemple, que même si c'est vrai que c'est moche, de mourir à 23 ans, ça ne m'empêche pas non plus aujourd'hui de continuer d'honorer sa mémoire, ça n'empêche pas aujourd'hui qu'il est toujours présent dans mon cœur. Ca n'empêche pas, que c'est aussi une épreuve qui m'a aidée à me construire, à faire face à des choses auxquelles je ne sais pas si j'aurai fait face sinon, à me rendre compte. Que même si c'était moche, même si tout le monde autour me disait que c'était "affreux", "pas normal", ça ne m'empêche pas d'en faire de belles choses, comme d'en parler avec amour, comme de décider que ma dernière cigarette sera une de celles qu'il fumait quand on s'est rencontrés, comme de n'avoir pas cédé aux multiples tentations d'abandonner mon école, comme d'avoir su me redresser malgré le choc, comme d'avoir su apprendre des choses de ce qui s'est passé et d'en montrer quelques unes aujourd'hui. Ca n'empêche pas non plus, que ça reste moche qu'il ne puisse pas en profiter aujourd'hui, mais bon, tant pis.
Les limites de la volonté, et des idéaux, quelque part, j'ai envie de dire que c'est pas parce qu'on veut quelque chose, et qu'on fait tout pour y arriver, qu'on le mérite, que les choses arriveront nécessairement. Et qu'il y a toujours une nette différence entre ça et la réalité.
J'ai plusieurs exemples de ça, en réalité, il y en a une infinité, mais bon, qu'importe. Pour le premier, j'ai envie de faire référence à un pote disparu. Je ne pense pas qu'il voulait partir, et pourtant, il est parti. Son départ m'a fait mal, ça a été une perte immense pour moi, là où on avait une interaction énorme, là où on donnait chacun le meilleur pour nous en sortir tous les deux, là où on s'apportait chacun un énorme soutien mutuel, là ou notre amitié nous apportait un certain équilibre, bah, je me suis retrouvé tout seul. A plonger. Et bon voilà, malgré ça, est-ce à dire que je ne suis pas content, heureux de l'avoir connu. Pas du tout. Même si ce putain d'enfoiré "m'a abandonné", je suis toujours content de tous ces moments que l'on a vécu, des conneries que l'on a faites aussi, content d'avoir vécu ces moments. Mais, ce que je veux dire, c'est que quelque part, malgré toutes les bonnes intentions qu'il avait à mon égard, malgré le "à jeudi" qu'il m'a dit la dernière fois que l'on s'est vus (il était mort entre temps), toute cette bonne volonté, toute cette sincérité, n'empêche pas non plus que des fois, ça ne se passe pas comme l'on veut. Après, c'est à moi aussi, pour honorer sa mémoire et ce qu'on a vécu, de me rappeler cette sincérité, ces bons moments, de savoir à la fois accepter la tristesse de la perte, parce que c'est quelque chose de réel, c'est une évidence que je l'ai perdu et que son décès ma fait mal, mais aussi, de me rappeler de ces bons moments, de me rappeler de cette amitié sincère, d'être capable de me rendre compte, qu'il était aussi impuissant que moi pour changer les choses, de ne pas me laisser aveugler par cette douleur. Que c'est arrivé, parce que la vie est une pute ^^. Où, plutôt que des fois c'est juste comme ça, qu'on ne peut pas tout faire, que personne n'est tout puissant.
Un autre exemple que j'ai envie de citer, toujours dans le mode vachement joyeux, c'était un samedi soir de décembre, il faisait nuit, et j'allais en voiture chez ma soeur pour faire du baby-sitting de nièces. Quand tout à coup, un peu après être sorti d'un rond point, j'ai vu une forme devant moi. Réflexe, j'ai pillé, impact inévitable, je ferme les yeux, et boum. Petit moment de choc, je sors de la voiture, je vois une vieille femme allongée par terre, sur la route. J'appelle le 112, je recule un peu la voiture pour dégager la place, je pose mon manteau pour faire un peu de chaleur. Il fait froid. Plein de monde arrive. Je me mets contre la voiture à l'opposé, et attends. Enfin bref, peu importe c'est pas à ça que je veux en venir là. Toujours est-il que j'étais en état de choc. Toujours est-il que les pompiers m'ont ensuite amenés à l'hopital, sans mon manteau, que les pompiers avaient amené avec la vieille dame... Bref, magnifique entrevue avec un de ses proches un ou deux jours après dans un commissariat pour le récupérer. Et, je me rappelle la douleur de ce proche, et le fait qu'il m'a dit qu'il ne pouvait pas me voir, parce que la douleur était trop forte. Et bon, voilà, je n'étais pas rentré dans la voiture en me disant : "ah tiens, je m'emmerde un peu, et si j'allais renverser une vieille dame ce soir! Pas comme si j'ai envie de garder mes nièces tiens!!" ; ou comme si elle s'était dit : "Ah tiens, et si j'allais me jeter devant la voiture de quelqu'un ce soir." (enfin ça je sais pas, mais bon admettons). Toujours est-il que c'est encore un exemple où dans la vie, ce n'est pas parce qu'on veut, ou qu'on ne veut pas quelque chose, que ça arrive nécessairement. Et aussi, c'est pas parce que c'est arrivé, que ça voulait dire qu'on souhaitait que ça arrive.
Après, on pourrait multiplier les exemples à l'envie, c'est aussi, ce qu'on peut appeler plus généralement des accidents, des hasards de la vie. Et ils peuvent se produire partout, sur tout. Et j'ai envie de dire que ces accidents, on peut les prendre de plusieurs manière, les nier, les accepter, définir l'autre comme responsable, se définir soi-même responsable, dire que c'est juste la faute à pas de chance... continuer comme on faisait avant, les prendre comme une possibilité de remise en questions, les repousser, les intégrer dans une construction existante, s'en servir pour faire une construction nouvelle, en faire de belles choses...
Je sais par exemple, que même si c'est vrai que c'est moche, de mourir à 23 ans, ça ne m'empêche pas non plus aujourd'hui de continuer d'honorer sa mémoire, ça n'empêche pas aujourd'hui qu'il est toujours présent dans mon cœur. Ca n'empêche pas, que c'est aussi une épreuve qui m'a aidée à me construire, à faire face à des choses auxquelles je ne sais pas si j'aurai fait face sinon, à me rendre compte. Que même si c'était moche, même si tout le monde autour me disait que c'était "affreux", "pas normal", ça ne m'empêche pas d'en faire de belles choses, comme d'en parler avec amour, comme de décider que ma dernière cigarette sera une de celles qu'il fumait quand on s'est rencontrés, comme de n'avoir pas cédé aux multiples tentations d'abandonner mon école, comme d'avoir su me redresser malgré le choc, comme d'avoir su apprendre des choses de ce qui s'est passé et d'en montrer quelques unes aujourd'hui. Ca n'empêche pas non plus, que ça reste moche qu'il ne puisse pas en profiter aujourd'hui, mais bon, tant pis.
Emotions, humour noir...
Il remue énormément de choses en moi, notamment la fin. J'aime beaucoup l'humour noir, et pas mal de ses sketchs. Et en général, la fin, c'est plus le "coup de pute", les enfants qui en profitent pour se tirer dessus.
Et hum, quelque part, je crois que ce qui me fait, mal, ce qui me fait tant apprécier le coté tragique de tout un tas de choses, c'est que malgré la beauté du mur qui tombe, malgré toute la belle émotion que génère ces moments, malgré tout ce que ça remue en moi, en réalité, je crois que quelque part, ce qui me fait mal, c'est d'arriver à voir, à sentir ces moments, et puis en même temps, de me dire, bah, ça dure juste le temps, d'un sketch, bah malgré tout ce n'est qu'un beau rêve, juste un rêve. In the real world, c'est pas comme ça que ça se passe. Il y a toujours un truc qui merde, un truc qui vient "couiller" ce genre de choses, ça repartira inévitablement en bordel. Et je crois quelque part, du coup, un certain refus de me laisser à aller ressentir ou vivre ce genre de choses en vrai.
J'avais déjà remarqué, que souvent c'étaient en lisant des livres, les romans, regardant des films, des séries... que toutes ces émotions ressortaient le plus chez moi. Peut-être aussi parce que le fait que ce soient des films, des romans, de pouvoir ne pas être vu dans ces moments, là me permettait de ne pas m'y laisser aller dans la réalité. L'impression que ces moments ne peuvent être que de courts répits dans la vie, des moments de grâce à apprécier, mais qui ne peuvent durer, ne peuvent être construits, ne peuvent être atteints autrement que par un coup de chance, enfin, plus qu'ils sont trop aléatoires pour pouvoir réellement y croire, pour pouvoir les espérer. Enfin, ça serait tellement simple quelque part, mais la stupidité des gens (et il n'y aucune notion de QI, ou de capacité cognitive là dedans, plus comme dans les lois fondamentales de la stupidité humaine, le fait de faire "du mal", sans en tirer le moindre bénéfice), cette stupidité donc qui empêche complètement de le faire.
Alors, que quelque part, c'est juste tellement simple, tellement évident, suffit tellement juste d'écouter son coeur, suffit tellement juste d'écouter, de savoir prendre le temps de réfléchir, de savoir prendre un peu de recul, de savoir poser des choses, tranquillement, calmement... Suffit, tellement juste d'être capable de dire à son "moi je veux", "moi j'ai envie de tel truc", de se la mettre un peu en sourdine, et de prendre le temps de regarder les contraintes, l'histoire des gens, de faire un peu attention à ce qui se passe, d'écouter, de se rendre compte qu'on existe tous, qu'on a tous nos aspirations, de savoir que chacun existe autant que tous les autres, qu'on est tous logés à la même enseigne de la mort, de la vanité de toute chose... Enfin bref, tellement d'évidences...
samedi 13 octobre 2012
La flûte enchantée
Je suis dans une période, où il m'arrive régulièrement de me mettre un peu de Mozart, des réminiscence de l'enfance notamment.
Donc voilà :
Donc voilà :
lundi 8 octobre 2012
La mélancolie
J'aime la mélancolie, peut-être un peu trop d'ailleurs, mais j'aime ça.
Peut-être est-ce en partie lié à cette vision, plutôt tragique de l'existence que j'ai. Mais, j'aime la mélancolie. J'aime le retour en surface des souvenirs heureux. Ce rappel, des bons moments passés dans la vie. Ce courage, cette force que l'on peut y puiser. Le calme, la tranquillité, la douceur de ces moments, où un sourire lointain se pointe, où l'on peut mettre à distance pendant quelque temps, l'âpreté de la vie, ce répit qu'elle offre, par rapport aux tourments, par rapport à l'angoisse, cette forme de bien être que nous renvoient les bons moments vécus. Cette possibilité de retrouver, en même temps qu'une forme de tristesse de leur disparition, la joie associée à ces moments vécus, d'être capable de voir ce qui a été beau, ce qui a été agréable, ce qui a fait du bien, ce qui a donné de la force, ce qui a motivé, ce qui a donné espoir, qui permet de tirer une certaine force du passé, de ce qui a existé ou existe encore, de retrouver des sentiments, des émotions que l'on a aimé, de trouver du plaisir à les avoir vécu, d'apaiser la tristesse, d'apaiser la douleur.
Forme de sérénité aussi, de se dire que l'on a agit en accord avec soi, en accord avec ce que l'on pouvait penser, savoir, percevoir, avec ses capacités passées, tout simplement, ce que l'on était à l'époque.
Apprendre à ne pas trop s'en vouloir, rire de ses erreurs, se rendre compte des choix qu'on ferait différemment, se pardonner si l'on pense autre chose maintenant, mais donc en même temps, de vivre les choses pleinement, d'être capable de s'écouter, de pouvoir prendre le temps d'analyser sereinement ce qu'on a fait, de garder la mémoire.
Et euh, je disais que j'aime peut-être trop la mélancolie. Je crois que je l'aime trop, dans ce sens que c'est peut-être pour moi, un refuge facile. Un moyen trop facile de ne pas être blessé. Un moyen, de ne pas avoir à vouloir, espérer un avenir. Une acceptation, de ce "rien", de ce non-sens que je vois dans le monde. Mais, trop, parce que je crois que je suis arrivé à un point, où, je pourrai ne plus vivre que pour pouvoir être mélancolique. Sauf que, en fait, j'ai pas envie de passer ma vie à ça.
Peut-être est-ce en partie lié à cette vision, plutôt tragique de l'existence que j'ai. Mais, j'aime la mélancolie. J'aime le retour en surface des souvenirs heureux. Ce rappel, des bons moments passés dans la vie. Ce courage, cette force que l'on peut y puiser. Le calme, la tranquillité, la douceur de ces moments, où un sourire lointain se pointe, où l'on peut mettre à distance pendant quelque temps, l'âpreté de la vie, ce répit qu'elle offre, par rapport aux tourments, par rapport à l'angoisse, cette forme de bien être que nous renvoient les bons moments vécus. Cette possibilité de retrouver, en même temps qu'une forme de tristesse de leur disparition, la joie associée à ces moments vécus, d'être capable de voir ce qui a été beau, ce qui a été agréable, ce qui a fait du bien, ce qui a donné de la force, ce qui a motivé, ce qui a donné espoir, qui permet de tirer une certaine force du passé, de ce qui a existé ou existe encore, de retrouver des sentiments, des émotions que l'on a aimé, de trouver du plaisir à les avoir vécu, d'apaiser la tristesse, d'apaiser la douleur.
Forme de sérénité aussi, de se dire que l'on a agit en accord avec soi, en accord avec ce que l'on pouvait penser, savoir, percevoir, avec ses capacités passées, tout simplement, ce que l'on était à l'époque.
Apprendre à ne pas trop s'en vouloir, rire de ses erreurs, se rendre compte des choix qu'on ferait différemment, se pardonner si l'on pense autre chose maintenant, mais donc en même temps, de vivre les choses pleinement, d'être capable de s'écouter, de pouvoir prendre le temps d'analyser sereinement ce qu'on a fait, de garder la mémoire.
Et euh, je disais que j'aime peut-être trop la mélancolie. Je crois que je l'aime trop, dans ce sens que c'est peut-être pour moi, un refuge facile. Un moyen trop facile de ne pas être blessé. Un moyen, de ne pas avoir à vouloir, espérer un avenir. Une acceptation, de ce "rien", de ce non-sens que je vois dans le monde. Mais, trop, parce que je crois que je suis arrivé à un point, où, je pourrai ne plus vivre que pour pouvoir être mélancolique. Sauf que, en fait, j'ai pas envie de passer ma vie à ça.
dimanche 30 septembre 2012
Petite pensée pour zèlène
Voilà, hum, ce soir, j'ai appris le décès de Zélène (nom, qu'on donnait à une tante éloignée), et j'avais envie de mettre un petit mot pour elle ici. Je dois dire que même si c'était un peu attendu, (plus de 90 ans et depuis un mois et demi en gros, c'était l'enchainement de problèmes médicaux), que je souhaitais que ça arrive vite, parce que bon, à un moment, voilà quoi, ça me fait quand même un choc. Elle habitait Orthez, ma ville de naissance, et la semaine dernière, entendant les dernières nouvelles, on avait souhaité, avec mon père s'arrêter la voir sur la route en rentrant et puis ça n'avait pas été possible, parce qu'on a appris au dernier moment, qu'elle devait se refaire opérer ce jour là. Opération qui n'a finalement pas eu lieu à cause de son état de santé... Bref. Ca devait faire une éternité que je ne l'avais pas vue, en y repensant, possiblement six ans pour l'enterrement de ma grand-mère.
Zélène, c'était une tante éloignée, mais je la connaissais quand même pas mal. Je l'ai pas mal vue, je connais ses enfants, fait pleins de choses avec son gendre, deux de ses petits-fils, avec qui on est allés au ski, joué à la pala (sport basquo, béarno, landais), fait du kayak dans les vagues... Et puis ils avaient une maison à Seignosse, à coté d'Hossegor, ce qui faisait, qu'il m'est arrivé de la voir là-bas aussi.
Mais je la connaissais surtout, parce qu'elle voyait souvent ma grand-mère paternelle, Boma. J'ai beaucoup connu cette grand-mère, la voyais, presque à toutes les vacances, elle est venue chez mes parents, puis il m'est arrivé quelques fois de passer des parties de vacances seul chez elle.
Enfin, c'était quelqu'un que je qualifierai de proche de ma grand-mère, chez qui j'ai mangé plusieurs fois, et que j'ai toujours vu avec le coeur sur la main, de très généreux, de souriant...
Je revois encore son visage... Je me rappelle d'une anecdote, d'une fois tout gamin, quand son mari était encore vivant, et une histoire de mayonnaise, que je crois que j'avais bien aimée, et dont j'avais du redemander... Je me rappelle bien plus vieux vers 20 ans avoir remangé chez elle, et cette histoire m'avait suivi, elle et Boma, me retaquinant dessus :).
Je n'y repenserait peut-être pas beaucoup, mais ce sont ces images que je veux garder.
Zélène, c'était une tante éloignée, mais je la connaissais quand même pas mal. Je l'ai pas mal vue, je connais ses enfants, fait pleins de choses avec son gendre, deux de ses petits-fils, avec qui on est allés au ski, joué à la pala (sport basquo, béarno, landais), fait du kayak dans les vagues... Et puis ils avaient une maison à Seignosse, à coté d'Hossegor, ce qui faisait, qu'il m'est arrivé de la voir là-bas aussi.
Mais je la connaissais surtout, parce qu'elle voyait souvent ma grand-mère paternelle, Boma. J'ai beaucoup connu cette grand-mère, la voyais, presque à toutes les vacances, elle est venue chez mes parents, puis il m'est arrivé quelques fois de passer des parties de vacances seul chez elle.
Enfin, c'était quelqu'un que je qualifierai de proche de ma grand-mère, chez qui j'ai mangé plusieurs fois, et que j'ai toujours vu avec le coeur sur la main, de très généreux, de souriant...
Je revois encore son visage... Je me rappelle d'une anecdote, d'une fois tout gamin, quand son mari était encore vivant, et une histoire de mayonnaise, que je crois que j'avais bien aimée, et dont j'avais du redemander... Je me rappelle bien plus vieux vers 20 ans avoir remangé chez elle, et cette histoire m'avait suivi, elle et Boma, me retaquinant dessus :).
Je n'y repenserait peut-être pas beaucoup, mais ce sont ces images que je veux garder.
samedi 29 septembre 2012
Petite reflexion sur les mots et leur usage
A la lecture de Wittgenstein, et suite à quelques discussions, et pleins d'autres choses, je suis en train de me rendre compte, que j'ai peut-être parfois tendance à être trop précis dans l'utilisation de mes mots. Que là où souvent, je pourrai utiliser un mot uniquement pour sa signification intrinsèque, c'est à dire un "vide", ou plutôt si j'utilise une image plus spatiale, ou géométrique, comme un vecteur, vers la chose désignée, libre de toute interprétation, là où d'autres utiliseront le même mot, mais pour désigner une interpréation de la chose, ou plutôt un point de vue, plus ou moins communément admis sur cette chose.
jeudi 27 septembre 2012
Evolution de Paris
http://www.lepoint.fr/culture/regardez-paris-comme-vous-ne-l-avez-jamais-vu-26-09-2012-1510257_3.php
Aimer
Aimer, qu'est-ce que c'est aimer pour moi?
C'est d'abord un verbe, un verbe compliqué à mettre en place. Un ensemble de d'actions, liées à un ressenti, ressenti qu'on appelle l'amour. Aimer, pour moi, c'est donc agir en fonction de ce ressenti. C'est aussi, essayer de préserver ce ressenti.
Aimer, pour moi, c'est à la fois, vouloir être là pour l'autre, vouloir apporter de l'affection, de l'attention, de la tendresse, de la douceur, entourer la personne. Mais ce n'est pas non plus essayer d'emprisonner la personne, c'est aussi savoir laisser de l'espace, laisser l'autre faire ses expériences, ne pas l'empêcher d'aller où il a envie d'aller, d'être capable d'accepter sa différence, le fait que ses besoins, envies, désirs puissent être différents des siens, sans pour autant en tenir rigueur. C'est aussi, aider à porter l'autre à porter son fardeau, être une aide, un soutien. C'est aussi, être capable de laisser l'autre voir une partie de ses propres souffrances, accepter qu'il puisse en porter une partie, accepter de se montrer, être capable de dire ce que l'on vit. Aimer, c'est aussi, être capable de ne pas laisser à l'autre porter tout le poids de ce que l'on est, être capable de résoudre certains de ses problèmes, de dire à l'autre quand il ne peut pas nous aider, de savoir mettre une distance pour ne pas le blesser quand on explose, de prévenir de ses difficultés, de ses réactions possibles, d'exprimer ce qui fait du bien, ce qui fait souffrir, être capable de partir, être capable de revenir, être capable de réparer, de guérir, de ne pas faire porter à l'autre plus que ce qu'il ne peut porter, de ne pas le surcharger de choses auxquelles il ne peut rien. C'est aussi, être capable d'être présent sans être envahissant, de partager des moments joyeux, de moments tristes, des moments de solitudes, des moments de réflexions, d'être capable de se taire pour écouter l'autre, d'être capable de parler pour le laisser écouter, parfois retenir quand on tombe, parfois laisser tomber (parce qu'on apprend aussi en tombant, parce qu'on ne peut pas toujours retenir non plus), aller chercher des choses ailleurs, pouvoir les rapporter, partager, ce qu'on en a retiré, savoir que l'on n'est pas le centre du monde, savoir que l'autre ne l'est pas non plus... et tellement d'autres choses auxquelles je n'aurai pas pensé ici, tellement de chose qu'on peut inventer, c'est la manière d'aimer, j'ai même envie de dire l'art d'aimer, aimer c'est un art, l'art d'exprimer l'amour au sens large, et pas seulement, l'amour-passion, qui n'est qu'une manière d'aimer parmi tant d'autres.
C'est d'abord un verbe, un verbe compliqué à mettre en place. Un ensemble de d'actions, liées à un ressenti, ressenti qu'on appelle l'amour. Aimer, pour moi, c'est donc agir en fonction de ce ressenti. C'est aussi, essayer de préserver ce ressenti.
Aimer, pour moi, c'est à la fois, vouloir être là pour l'autre, vouloir apporter de l'affection, de l'attention, de la tendresse, de la douceur, entourer la personne. Mais ce n'est pas non plus essayer d'emprisonner la personne, c'est aussi savoir laisser de l'espace, laisser l'autre faire ses expériences, ne pas l'empêcher d'aller où il a envie d'aller, d'être capable d'accepter sa différence, le fait que ses besoins, envies, désirs puissent être différents des siens, sans pour autant en tenir rigueur. C'est aussi, aider à porter l'autre à porter son fardeau, être une aide, un soutien. C'est aussi, être capable de laisser l'autre voir une partie de ses propres souffrances, accepter qu'il puisse en porter une partie, accepter de se montrer, être capable de dire ce que l'on vit. Aimer, c'est aussi, être capable de ne pas laisser à l'autre porter tout le poids de ce que l'on est, être capable de résoudre certains de ses problèmes, de dire à l'autre quand il ne peut pas nous aider, de savoir mettre une distance pour ne pas le blesser quand on explose, de prévenir de ses difficultés, de ses réactions possibles, d'exprimer ce qui fait du bien, ce qui fait souffrir, être capable de partir, être capable de revenir, être capable de réparer, de guérir, de ne pas faire porter à l'autre plus que ce qu'il ne peut porter, de ne pas le surcharger de choses auxquelles il ne peut rien. C'est aussi, être capable d'être présent sans être envahissant, de partager des moments joyeux, de moments tristes, des moments de solitudes, des moments de réflexions, d'être capable de se taire pour écouter l'autre, d'être capable de parler pour le laisser écouter, parfois retenir quand on tombe, parfois laisser tomber (parce qu'on apprend aussi en tombant, parce qu'on ne peut pas toujours retenir non plus), aller chercher des choses ailleurs, pouvoir les rapporter, partager, ce qu'on en a retiré, savoir que l'on n'est pas le centre du monde, savoir que l'autre ne l'est pas non plus... et tellement d'autres choses auxquelles je n'aurai pas pensé ici, tellement de chose qu'on peut inventer, c'est la manière d'aimer, j'ai même envie de dire l'art d'aimer, aimer c'est un art, l'art d'exprimer l'amour au sens large, et pas seulement, l'amour-passion, qui n'est qu'une manière d'aimer parmi tant d'autres.
Les chemins de l'existence
J'en ai déjà un peu parlé ici, mais j'ai une vision de la vie, que beaucoup qualifient de triste, déprimante, et euh, comment dire tout un tas d'adjectifs joyeux de ce genre là qu'on peut utiliser pour qualifier quelqu'un qui dit "le but de la vie c'est mourir" (réalité en même temps, on ne peut plus logique la fin de la vie, c'est la mort, enfin, je n'exprime rien de neuf), ou "vivre vraiment sa vie, c'est juste passer le temps entre sa naissance et sa mort, qu'importe ce qu'on fait dedans", encore une fois, ce qui me semble être d'une vérité, et d'une logique, assez imparable. Enfin, surtout au delà de ça, ça me parait être des axiomes, assez solides, dans le sens ou leur remise en cause me parait, et je me trompe peut être assez compliquée. On peut aussi voir, qu'ils n'empêchent aucunement, de créer des choses, de construire etc...
Ils impliquent par contre, une relativisation assez violente et importante, de tous les préjugés, des notions de réussites, de devoir, de besoin, de "il faut faire quelque chose de sa vie", des besoin de "Justice", "Egalité", "Amour", "Connaissance", "Tolérance" etc...
Je crois que j'avais besoin d'une désintoxication forte de tous ces "Blablas" comme diraient certains philosophes tragiques.
Ce que ces axiomes impliquent, est il me semble très intéressant, puisqu'ils établissent à la fois, une égalité entre tous, dans le sens où notre fin à tous est la mort, un coté tragique à l'existence de chacun, et aux actions de chacuns, une forme d'acceptation de cette fin inéluctable, et donc de lâcher prise, et donc quelque part, de libération de l'angoisse, ce que ça implique, aussi, c'est une libération de la culpabilité, une libération de la Morale, puisqu'en retournant au fait de ce qu'est la vie, celui-ci redevient juste ce qu'il est, un fait brut, libre de toute interprétation quelle qu'elle soit,c'est aussi que les actions de chacun, ses choix, lui sont propres et que chacune à sa validité, et donc de l'unicité de chacun.
Mais, comment dire, en même temps, cette vision, rend toutes les interprétations plus ou moins possibles. Retourner au fait brut, permet de l'interpréter de la manière que l'on veut, et en même temps, à mon sens, rend à l'interprétation, sa valeur d'interprétation, c'est à dire de point de vue, de vision du monde, met en valeur le lieu d'où l'on regarde le fait, ce qu'on souhaite y voir. Cela agit en quelque sorte comme révélateur de celui qui interprète.
Ca me fait penser au langage, je suis en train de lire le tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein, et, dans ce livre, il procède notamment, à une analyse du langage, qui est vu en tant que modélisation de la réalité, en tentant d'en exprimer, en tout cas d'un point de vue logique, ses limites, et ses atouts. Et donc de la vision du langage, en tant qu'outil, permettant de modéliser une forme de réalité, et que quelque part, les mots, le langages, en tant que modèles n'ont de valeurs qu'en ce qu'ils permettent de décrire, dépeindre, modéliser une vision possible du monde. Possible, en ce sens que ce qu'une proposition non réelle sera fausse, en ce sens qu'elle ne correspondra pas à la réalité, c'est à dire aux faits bruts. Je dois bien avouer avoir beaucoup plus de mal à appréhender le coté esthétique du langage, ou celui où l'on va plus s’intéresser aux signes qu'à la signification, je l'aurai plus pour la réflexion, les manières de modéliser (bref, c'est pas le propos là). Et donc, ce qui est intéressant, c'est que du coup, les mots, les signes, ou la structure, si on leur coupe, le lien avec une réalité possible, deviennent, vides, ils ne modélisent plus rien, perdent leur signification. On entre donc à ce moment là, dans une sorte de corruption du langage.
Il y a autre chose que j'ai envie de dire, c'est que je vois donc en quelque sorte un vide d'absolu, de principe, de valeur universelles, sur lesquelles on pourrait bâtir quelque chose, que toutes les constructions que l'on peut faire partent du vide, ou plutôt, j'ai envie de dire de chacun, de sens envies, de ses inclinations, de ce qu'il est. Que ce n'est quelque part qu'un langage, une expression de l'être, et que toutes ces expressions sont possibles. Je vois déjà la réponse, à : mais si il n'y a pas de Justice, de Morale, d'Ethique... C'est donc laisser libre cours à toutes les horreurs abominations etc... Oui, bien sur. Mais, en même temps, c'est aussi laisser libre cours aux belles choses, au don, à l'aide désintéressée. Ca demande, aussi bien sur d'être capable de se défendre des gens qui voudront présenter une vision du monde différente, si l'on veut que la sienne puisse perdurer. Ca permet aussi de profiter de l'instant de répit, pour emmagasiner des forces, pour emmagasiner des images, des souvenirs, de belles histoires que l'on pourra raconter, partager, des moins belles aussi, pour apprendre à s'endurcir, à enrichir son point de vue, à voir à la fois ce que l'on aime, et ce que l'on n'aime pas. C'est quelque part, l'établissement, du goût, de la personnalité, l'arrivée à maturité d'un homme, si l'on devait se comparer à une plante, notre fruit.
Bon, voilà, time to go to bed.
Ils impliquent par contre, une relativisation assez violente et importante, de tous les préjugés, des notions de réussites, de devoir, de besoin, de "il faut faire quelque chose de sa vie", des besoin de "Justice", "Egalité", "Amour", "Connaissance", "Tolérance" etc...
Je crois que j'avais besoin d'une désintoxication forte de tous ces "Blablas" comme diraient certains philosophes tragiques.
Ce que ces axiomes impliquent, est il me semble très intéressant, puisqu'ils établissent à la fois, une égalité entre tous, dans le sens où notre fin à tous est la mort, un coté tragique à l'existence de chacun, et aux actions de chacuns, une forme d'acceptation de cette fin inéluctable, et donc de lâcher prise, et donc quelque part, de libération de l'angoisse, ce que ça implique, aussi, c'est une libération de la culpabilité, une libération de la Morale, puisqu'en retournant au fait de ce qu'est la vie, celui-ci redevient juste ce qu'il est, un fait brut, libre de toute interprétation quelle qu'elle soit,c'est aussi que les actions de chacun, ses choix, lui sont propres et que chacune à sa validité, et donc de l'unicité de chacun.
Mais, comment dire, en même temps, cette vision, rend toutes les interprétations plus ou moins possibles. Retourner au fait brut, permet de l'interpréter de la manière que l'on veut, et en même temps, à mon sens, rend à l'interprétation, sa valeur d'interprétation, c'est à dire de point de vue, de vision du monde, met en valeur le lieu d'où l'on regarde le fait, ce qu'on souhaite y voir. Cela agit en quelque sorte comme révélateur de celui qui interprète.
Ca me fait penser au langage, je suis en train de lire le tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein, et, dans ce livre, il procède notamment, à une analyse du langage, qui est vu en tant que modélisation de la réalité, en tentant d'en exprimer, en tout cas d'un point de vue logique, ses limites, et ses atouts. Et donc de la vision du langage, en tant qu'outil, permettant de modéliser une forme de réalité, et que quelque part, les mots, le langages, en tant que modèles n'ont de valeurs qu'en ce qu'ils permettent de décrire, dépeindre, modéliser une vision possible du monde. Possible, en ce sens que ce qu'une proposition non réelle sera fausse, en ce sens qu'elle ne correspondra pas à la réalité, c'est à dire aux faits bruts. Je dois bien avouer avoir beaucoup plus de mal à appréhender le coté esthétique du langage, ou celui où l'on va plus s’intéresser aux signes qu'à la signification, je l'aurai plus pour la réflexion, les manières de modéliser (bref, c'est pas le propos là). Et donc, ce qui est intéressant, c'est que du coup, les mots, les signes, ou la structure, si on leur coupe, le lien avec une réalité possible, deviennent, vides, ils ne modélisent plus rien, perdent leur signification. On entre donc à ce moment là, dans une sorte de corruption du langage.
Il y a autre chose que j'ai envie de dire, c'est que je vois donc en quelque sorte un vide d'absolu, de principe, de valeur universelles, sur lesquelles on pourrait bâtir quelque chose, que toutes les constructions que l'on peut faire partent du vide, ou plutôt, j'ai envie de dire de chacun, de sens envies, de ses inclinations, de ce qu'il est. Que ce n'est quelque part qu'un langage, une expression de l'être, et que toutes ces expressions sont possibles. Je vois déjà la réponse, à : mais si il n'y a pas de Justice, de Morale, d'Ethique... C'est donc laisser libre cours à toutes les horreurs abominations etc... Oui, bien sur. Mais, en même temps, c'est aussi laisser libre cours aux belles choses, au don, à l'aide désintéressée. Ca demande, aussi bien sur d'être capable de se défendre des gens qui voudront présenter une vision du monde différente, si l'on veut que la sienne puisse perdurer. Ca permet aussi de profiter de l'instant de répit, pour emmagasiner des forces, pour emmagasiner des images, des souvenirs, de belles histoires que l'on pourra raconter, partager, des moins belles aussi, pour apprendre à s'endurcir, à enrichir son point de vue, à voir à la fois ce que l'on aime, et ce que l'on n'aime pas. C'est quelque part, l'établissement, du goût, de la personnalité, l'arrivée à maturité d'un homme, si l'on devait se comparer à une plante, notre fruit.
Bon, voilà, time to go to bed.
jeudi 13 septembre 2012
Du partage uniforme de la raison....
Je l'avais mis ailleurs à la base, mais je me dis que ça a aussi très bien sa place ici en fait.
Descartes aurait dit: "L'intelligence est la chose la mieux répartie chez l'Homme. Car quoi qu'il en soit pourvu, il croit toujours en avoir assez (vu que c'est avec ça qu'il juge)".
Soit ça, soit ça pourrait, lui ouvrir justement les yeux sur ses erreurs de jugements/ses jugements faussés etc...
Me rappelle la première fois que j'ai lu ça j'ai été absolument choqué! C'est juste l'histoire du serpent qui se mort la queue, mais il était très fort là dessus.
Ca montre à la fois, un manque de capacité de perception, et de jugeote dans le sens où pour bien évaluer une capacité il faut savoir en sortir, comme en Maths, où pour prouver la validité de certaines opérations, il faut être capable de ne pas faire appel à elles (ces opérations) (bon on ne savait ptetre pas ça à l'époque). Mais du coup, faire appel à sa raison pour juger de sa raison est juste une pure ineptie!
C'est le genre de choses qui me fait penser à un manque de capacité à se remettre en question, et un manque de capacité de perception, une incapacité à regarder les choses en face, à faire un différentiel entre ce qui était attendu (une théorie), et les résultats d'une expérimentation, un enfermement dans la raison qui au final ne conduit qu'à se borner dans une certaine vision du monde, et une incapacité totale à en sortir. Bref, une aberration de la réflexion, une énorme connerie...
Enfin bon, d'un autre coté pourquoi pas, je suis pas là pour dire ce que chacun doit faire de sa vie, puis, c'est pas comme si j'avais à donner des leçons, ou à donner autre chose qu'un avis personnel qui n'engage que moi, ou comme si j'étais détenteur de "La Vérité". De toute façon, c'est pas comme si il y avait un "bonne" et une "mauvaise" façon de vivre sa vie dans l'absolu. Et peut y avoir des fois où s'entêter apprend aussi des choses.
Bref qu'importe, c'était ma réaction à cette ô combien magnifique phrase de Descartes
Je suis un peu parti au quart de tour ^^
Descartes aurait dit: "L'intelligence est la chose la mieux répartie chez l'Homme. Car quoi qu'il en soit pourvu, il croit toujours en avoir assez (vu que c'est avec ça qu'il juge)".
Soit ça, soit ça pourrait, lui ouvrir justement les yeux sur ses erreurs de jugements/ses jugements faussés etc...
Me rappelle la première fois que j'ai lu ça j'ai été absolument choqué! C'est juste l'histoire du serpent qui se mort la queue, mais il était très fort là dessus.
Ca montre à la fois, un manque de capacité de perception, et de jugeote dans le sens où pour bien évaluer une capacité il faut savoir en sortir, comme en Maths, où pour prouver la validité de certaines opérations, il faut être capable de ne pas faire appel à elles (ces opérations) (bon on ne savait ptetre pas ça à l'époque). Mais du coup, faire appel à sa raison pour juger de sa raison est juste une pure ineptie!
C'est le genre de choses qui me fait penser à un manque de capacité à se remettre en question, et un manque de capacité de perception, une incapacité à regarder les choses en face, à faire un différentiel entre ce qui était attendu (une théorie), et les résultats d'une expérimentation, un enfermement dans la raison qui au final ne conduit qu'à se borner dans une certaine vision du monde, et une incapacité totale à en sortir. Bref, une aberration de la réflexion, une énorme connerie...
Enfin bon, d'un autre coté pourquoi pas, je suis pas là pour dire ce que chacun doit faire de sa vie, puis, c'est pas comme si j'avais à donner des leçons, ou à donner autre chose qu'un avis personnel qui n'engage que moi, ou comme si j'étais détenteur de "La Vérité". De toute façon, c'est pas comme si il y avait un "bonne" et une "mauvaise" façon de vivre sa vie dans l'absolu. Et peut y avoir des fois où s'entêter apprend aussi des choses.
Bref qu'importe, c'était ma réaction à cette ô combien magnifique phrase de Descartes
mardi 11 septembre 2012
Les lois fondamentales de la stupidité humaine!
Très très bon livre de Carlo M.Cipolla.
Je reprends les 5 lois ici :
-Chacun sous-estime toujours inévitablement toujours le nombre d'individus stupides existants dans le monde.
-La probabilité que tel individu soit stupide est indépendante de toutes les autres caractéristiques de cet individu.
-Est stupide celui qui entraine une perte pour un autre individu ou pour un groupe d'autres individus, tout en n'en tirant aucun bénéfice lui-même et en s'infligeant éventuellement des pertes.
-Les non-stupides sous estiment toujours la puissance destructrice des stupides. En particulier, les non-stupides oublient sans cesse, qu'en tous temps, en tous lieux, et en toutes circonstances, traiter et/ou s'associer avec des gens stupides se révèle immanquablement une erreur coûteuse.
Je reprends les 5 lois ici :
-Chacun sous-estime toujours inévitablement toujours le nombre d'individus stupides existants dans le monde.
-La probabilité que tel individu soit stupide est indépendante de toutes les autres caractéristiques de cet individu.
-Est stupide celui qui entraine une perte pour un autre individu ou pour un groupe d'autres individus, tout en n'en tirant aucun bénéfice lui-même et en s'infligeant éventuellement des pertes.
-Les non-stupides sous estiment toujours la puissance destructrice des stupides. En particulier, les non-stupides oublient sans cesse, qu'en tous temps, en tous lieux, et en toutes circonstances, traiter et/ou s'associer avec des gens stupides se révèle immanquablement une erreur coûteuse.
-L'individu stupide est le type d'individu le plus dangereux
avec pour corollaire
-L'individu stupide est plus dangereux que le bandit
lundi 10 septembre 2012
Qu'importe
Une de mes citations préférées du Zarathoustra de Nietzsche, est à peu près : "Comme le dit le dicton de zarathoustra : qu'importe".
Et je dois dire que le qu'importe est un de mes modes de réflexions favoris. Très utile, pour se détacher de quelque chose, prendre du recul, lâcher prise...
Mais ce que je crois que j'aime le plus dans ce que je vais pompeusement qualifier de logique quimportienne, c'est que mise au carré, elle permet de s'en sortir. Qu'importe le qu'importe fait sortir du qu'importe initial.
Et je dois dire que le qu'importe est un de mes modes de réflexions favoris. Très utile, pour se détacher de quelque chose, prendre du recul, lâcher prise...
Mais ce que je crois que j'aime le plus dans ce que je vais pompeusement qualifier de logique quimportienne, c'est que mise au carré, elle permet de s'en sortir. Qu'importe le qu'importe fait sortir du qu'importe initial.
dimanche 2 septembre 2012
Liberté
Petite réflexion du jour :
La liberté est une contrainte. En
effet, être libre, c'est ne pas avoir de contrainte, or c'est une
contrainte que de n'avoir pas de contrainte. Ca implique, d'être
capable de se libérer de ces contraintes, de les dépasser, de
pouvoir lutter contre elles, d'être suffisamment fort pour pouvoir
se débrouiller seul.
Si l'on s'en réfère à logique
classique, la seule chose qui implique tout, c'est à dire rendant
réellement libre quelque part, puisqu'on peut tout faire à partir
de là. Mais le vide, c'est en même temps quelque part, le refus de
tout, puisque dès qu'on y met quelque chose ce n'est plus du vide.
C'est donc à nouveau, une énorme contrainte.
J'ai donc envie de dire que la liberté
est une des pires contraintes, dans le sens où c'est une contrainte
qui ne se dit pas, qui ne s'exprime pas, dans l'idée de liberté.
dimanche 29 juillet 2012
Excuses, camaraderie et post-its
Hier soir, je suis donc sorti avec des amis, et on en est venu à parler des excuses et des manières de s'excuser... Et ça m'a fait bien plaisir, parce que pour une fois, j'ai trouvé quelqu'un qui partageait assez mon point de vue sur la question. Ce qu'on a du mal à l'accepter, ce qui saoule, ce sont les gens qui présentent les excuses d'une façon, qu'on sent que c'est juste un moyen pour éviter un coup. Je prends, souvent ça pour un affreux manque de confiance, et non respect de ma personne. C'est de toute façon, à moi de décider de si je pardonne quelqu'un ou non, de même que quand je présente mes excuses c'est parce que je suis désolé, et voilà, c'est une manière de présenter mon point de vue à la personne en face. Après, de toute façon, c'est à elle de savoir si elle veut ou non me pardonner ou m'excuser. Ce n'est pas et ne dois pas être pour moi un acte de soumission, une tentative de compensation ou autre. Je sais pas, ça me parait juste complètement incompréhensible, un manque de recul, une dépendance incroyable sur les autres. En fait, je crois que c'est ça qui m'énerve le plus, ce coté dépendance qui me semble être une incroyable faiblesse, un manque de maturité, de profondeur, un coté enfantin.
Enfin, bref, c'est bizarre, de suivre cette réflexion, parce que il y a une autre chose que j'apprécie, dans les relations humaines, quelque chose que j'ai une certaine tendance à chercher, c'est l'esprit de camaraderie. Je crois que c'est une des raisons qui fait que j'apprécie beaucoup St-Exupéry, qui réside justement dans une sorte d'éloge de cet esprit de camaraderie. Quelque chose qui fait aussi que j'aime bien dans "les miens" de shurik'n notamment le refrain :
Je marche avec les miens
Combien te diront la même chose
Je garde tes arrières, tu gardes les miens
Pas de marche arrière, rien ne change un homme
Seul * et viande à loup
Moi, si j'en encaisse trop, je sais qui rendra les coups
T'auras affaire aux miens
Beaucoup te diront la même chose
Je garde tes arrières, tu gardes les miens
Pas de marche arrière, rien ne change un homme
Seul *et viande à loup
Mais eux, s'ils en encaissent trop
Ils savent qui rendra les coups
C'est un genre de lien que j'apprécie énormément. Où quelque part on ne se pose même plus la question, on sait qu'il est là, et puis voilà. J'en discutais avec un militaire hier soir, et ce sont souvent le genre de liens qui se créent dans les épreuves, quand on doit traverser des moments difficiles, c'est ce regard quand on est replongé dedans, et le "je sais, j'étais là, j'ai vécu". Ce moment, où les paroles sont inutiles, où le silence est à la fois une marque de pudeur, de respect, mais la présence ô combien précieuse. Où quelque part, l'échange silencieux, où juste une main sur une épaule est beaucoup plus forte, plus intime que n'importe autre chose. Parce qu'il y a la fois l'émotion, le partage de l'émotion, et en même temps, une forme de pudeur à la fois chez celui qui transmet qui n'en rajoute pas, et chez celui qui reçoit, qui n'en profite pas pour faire du "voyeurisme".
Mais souvent c'est quelque chose, qui se crée en traversant les épreuves, en allant au bout de soi, en expérimentant... Quelque chose qu'on retrouve pas mal dans la sociabilisation masculine, où on peut aller jouer au foot pendant des heures et des heures jusqu'à l'épuisement, dont on sort aussi souvent avec tout un tas de bons souvenirs à raconter. Quand on vit une situation de stress dont on arrive à se sortir. Une forme de dépassement de soi lié à la création d'une œuvre en fait en quelque sorte.
Enfin, bref, je sais pas trop quoi mettre d'autre, je suis un peu à la masse en fait, mais sinon, truc marrant, je vais ptet me mettre à utiliser des post-its pour écrire ici. En fait hier soir en rentrant j'ai mis sur un post-it ce que je voulais mettre ici, parcequ'il m'arrive des fois de vouloir mettre un truc ici, puis d'oublier ce que je veux y mettre. Et donc du coup aujourd'hui, j'ai pu retrouver ce que je voulais mettre, c'est plutôt cool en fait. Je vais ptet essayer de le faire plus souvent
Enfin, bref, c'est bizarre, de suivre cette réflexion, parce que il y a une autre chose que j'apprécie, dans les relations humaines, quelque chose que j'ai une certaine tendance à chercher, c'est l'esprit de camaraderie. Je crois que c'est une des raisons qui fait que j'apprécie beaucoup St-Exupéry, qui réside justement dans une sorte d'éloge de cet esprit de camaraderie. Quelque chose qui fait aussi que j'aime bien dans "les miens" de shurik'n notamment le refrain :
Je marche avec les miens
Combien te diront la même chose
Je garde tes arrières, tu gardes les miens
Pas de marche arrière, rien ne change un homme
Seul * et viande à loup
Moi, si j'en encaisse trop, je sais qui rendra les coups
T'auras affaire aux miens
Beaucoup te diront la même chose
Je garde tes arrières, tu gardes les miens
Pas de marche arrière, rien ne change un homme
Seul *et viande à loup
Mais eux, s'ils en encaissent trop
Ils savent qui rendra les coups
C'est un genre de lien que j'apprécie énormément. Où quelque part on ne se pose même plus la question, on sait qu'il est là, et puis voilà. J'en discutais avec un militaire hier soir, et ce sont souvent le genre de liens qui se créent dans les épreuves, quand on doit traverser des moments difficiles, c'est ce regard quand on est replongé dedans, et le "je sais, j'étais là, j'ai vécu". Ce moment, où les paroles sont inutiles, où le silence est à la fois une marque de pudeur, de respect, mais la présence ô combien précieuse. Où quelque part, l'échange silencieux, où juste une main sur une épaule est beaucoup plus forte, plus intime que n'importe autre chose. Parce qu'il y a la fois l'émotion, le partage de l'émotion, et en même temps, une forme de pudeur à la fois chez celui qui transmet qui n'en rajoute pas, et chez celui qui reçoit, qui n'en profite pas pour faire du "voyeurisme".
Mais souvent c'est quelque chose, qui se crée en traversant les épreuves, en allant au bout de soi, en expérimentant... Quelque chose qu'on retrouve pas mal dans la sociabilisation masculine, où on peut aller jouer au foot pendant des heures et des heures jusqu'à l'épuisement, dont on sort aussi souvent avec tout un tas de bons souvenirs à raconter. Quand on vit une situation de stress dont on arrive à se sortir. Une forme de dépassement de soi lié à la création d'une œuvre en fait en quelque sorte.
Enfin, bref, je sais pas trop quoi mettre d'autre, je suis un peu à la masse en fait, mais sinon, truc marrant, je vais ptet me mettre à utiliser des post-its pour écrire ici. En fait hier soir en rentrant j'ai mis sur un post-it ce que je voulais mettre ici, parcequ'il m'arrive des fois de vouloir mettre un truc ici, puis d'oublier ce que je veux y mettre. Et donc du coup aujourd'hui, j'ai pu retrouver ce que je voulais mettre, c'est plutôt cool en fait. Je vais ptet essayer de le faire plus souvent
mardi 24 juillet 2012
Les projections
Je crois, que j'ai vraiment un gros problème en ce qui concerne les projections qui peuvent être faites sur moi. Va vraiment falloir que je bosse là dessus.
vendredi 20 juillet 2012
Devoir agir contre ses valeurs
Ca y est, j'ai fini le Prince, beaucoup aimé en fait, je crois que j'ai un esprit quelque peu Machiavelien!
hop, un extrait chapitre 18
On doit bien comprendre qu’il n’est pas possible à un prince, et surtout à un prince nouveau, d’observer dans sa conduite tout ce qui fait que les hommes sont réputés gens de bien, et qu’il est souvent obligé, pour maintenir l’État, d’agir contre l’humanité, contre la charité, contre la religion même. Il faut donc qu’il ait l’esprit assez flexible pour se tourner à toutes choses, selon que le vent et les accidents de la fortune le commandent ; il faut, comme je l’ai dit, que tant qu’il le peut il ne s’écarte pas de la voie du bien, mais qu’au besoin il sache entrer dans celle du mal.
hop, un extrait chapitre 18
On doit bien comprendre qu’il n’est pas possible à un prince, et surtout à un prince nouveau, d’observer dans sa conduite tout ce qui fait que les hommes sont réputés gens de bien, et qu’il est souvent obligé, pour maintenir l’État, d’agir contre l’humanité, contre la charité, contre la religion même. Il faut donc qu’il ait l’esprit assez flexible pour se tourner à toutes choses, selon que le vent et les accidents de la fortune le commandent ; il faut, comme je l’ai dit, que tant qu’il le peut il ne s’écarte pas de la voie du bien, mais qu’au besoin il sache entrer dans celle du mal.
mercredi 18 juillet 2012
Bus 81
Comme la ligne de bus, qui passe devant chez moi, et qui va jusqu'à Chatelet. Ce soir, en rentrant du O'neil, je me dis tiens je vais aller à pieds, jusqu'à Chatelet, puis je vais prendre le metro pour St Lazare. Puis, en route, je me dis, tiens, je vais quand même checker le bus, on sait jamais. Et au final, bien content de l'avoir checké, déjà il part, à peine après que je sois entré dedans, puis tombé sur un chauffeur vachement sympa. Du coup, je suis resté faire la discute devant tout le long du trajet.
Et putain, ça fait vachement plaisir quand ça arrive, taper la discute avec quelqu'un comme ça, puis qui était en train de bosser, et voilà, ben je trouve ça vachement cool.
Et putain, ça fait vachement plaisir quand ça arrive, taper la discute avec quelqu'un comme ça, puis qui était en train de bosser, et voilà, ben je trouve ça vachement cool.
mardi 17 juillet 2012
Petite anecdote, sur l'autorité
Tiens, un truc auquel j'ai un peu pensé là aujourd'hui, et qui me parait un peu étrange.
En général, je ne suis pas vraiment vu comme quelqu'un d'autoritaire, puis, c'est pas forcément comme si j'étais habitué à ce qu'on fasse ce que je dis, ou qu'on m'obéisse, puis commander en règle générale, c'est plutôt quelque chose qui me fait chier, encore une source de multiples problèmes, d'être la cible de toutes les projections contradictoires, trop ceci, trop cela, puis avec le ceci étant le contraire du cela, sinon c'est pas drole :D. M'enfin, bon résultat dans l'histoire je sais plus quoi faire. Puis ça veut dire des responsabilités. Merde, les gens sont des adultes, il peuvent se démerder tout seuls, et si ils savent pas réfléchir deux minutes, ou demander. C'est pas comme si c'était la mer à boire. Ils peuvent se démerder, je suis pas Tonton Thérésa!!!
Bref, justement en parlant de Tonton, cette fois c'est Tonton PY qui est le sujet de cette histoire. Pour situer un peu j'ai plusieurs nièces, dont une de deux ans et demi, trois ans, qui a un sens assez aigü des limites, souvent capable quand on lui demande quelque chose, de n'en faire qu'à sa tête, jusqu'au moment où on perd patience, et à faire ce qui est demandé juste après que la patience aie été perdue! Genre trois seconde après que tu aies perdu patience, hop elle fait ce qui avait été demandé!!! La chipie! Enfin, c'est particulièrement vrai avec sa mère, puis j'en avais un peu été le témoins durant ma semaine au ski avec ma soeur, mon beau-frère et mes nièces. A coté de ça, elle est vraiment adorable quand même :) Attention, faut pas dire de mal de mes nièces hein!! Bon. Bref, les éléments essentiels, ayant été posés, ça fait deux fois qu'à mon grand étonnement, quand je mets une limite claire, avec la voix un peu plus grave et tout, elle me regarde pendant deux secondes puis obtempère sans broncher. C'est quoi ce bordel!!
La première fois, c'était il y a quelques temps, j'étais juste tout fier de moi, je les gardais un samedi matin, obligé de faire du baby-sitting tout seul, le père étant en mission, la mère au boulot, j'étais donc de garderie. Puis, vers 11h direction le parc, histoire de bouger un peu, puis de faire un tour dehors, enfin, le genre de trucs qu'on fait avec les enfants. Balançoire, Tobogan, patés de sables.... et tout et tout. Puis genre Tonton sérieux qui surveille bien ses nièces. Puis venue l'heure de rentrer, fallait bien que je leur fasse à manger (j'entends déjà les rires de ce qui me connaissent un peu! Mais oui Tonton sérieux je disais!), et donc je fais! Bon, c'est l'heure de rentrer, puis on commence à rentrer et après trois mètres, en passant à coté d'un jeu, voilà notre chipie, qui commence à courir vers le jeu, bien sur dans le sens opposé de la maison. Et là, je sais plus exactement, ce que j'ai dit. Probablement juste Machine (pour l'anonymat) Non!!! On rentre. Et là, première fois, elle me regarde un peu droit dans les yeux, genre 4-5 secondes je pense. Je la regarde pareillement, sans rien dire d'autre, puis je la vois qui reviens avec nous, et fait la route normalement avec sa soeur. Bon, alors en même temps, je me dis que la mère avait quand même du briefer un peu avant genre : il faut obéïr à Tonton PY, mais quand même, belle autorité.
Et puis là, ce WE, les parents étaient revenus pour les ramener je crois, mais ne devaient pas être à coté. Puis elle joue avec des trucs, puis commence à les jeter partout par terre. C'est quoi ces manières??? Et là pareil : "Machine non! On ne jette pas les trucs par terre n'importe comment comme ça! Maintenant tu ramasses." Puis, pareil échange de regards, puis elle le fait. Et après, elle est allée faire autre chose.
C'est vraiment bizarre, dans ce dernier cas, en plus je sais pas ce que j'aurais fait si elle ne l'avait pas fait. Faut croire que mine de rien Tonton PY peut avoir un poil d'autorité quand il veut!
Enfin, bon voilà!
En général, je ne suis pas vraiment vu comme quelqu'un d'autoritaire, puis, c'est pas forcément comme si j'étais habitué à ce qu'on fasse ce que je dis, ou qu'on m'obéisse, puis commander en règle générale, c'est plutôt quelque chose qui me fait chier, encore une source de multiples problèmes, d'être la cible de toutes les projections contradictoires, trop ceci, trop cela, puis avec le ceci étant le contraire du cela, sinon c'est pas drole :D. M'enfin, bon résultat dans l'histoire je sais plus quoi faire. Puis ça veut dire des responsabilités. Merde, les gens sont des adultes, il peuvent se démerder tout seuls, et si ils savent pas réfléchir deux minutes, ou demander. C'est pas comme si c'était la mer à boire. Ils peuvent se démerder, je suis pas Tonton Thérésa!!!
Bref, justement en parlant de Tonton, cette fois c'est Tonton PY qui est le sujet de cette histoire. Pour situer un peu j'ai plusieurs nièces, dont une de deux ans et demi, trois ans, qui a un sens assez aigü des limites, souvent capable quand on lui demande quelque chose, de n'en faire qu'à sa tête, jusqu'au moment où on perd patience, et à faire ce qui est demandé juste après que la patience aie été perdue! Genre trois seconde après que tu aies perdu patience, hop elle fait ce qui avait été demandé!!! La chipie! Enfin, c'est particulièrement vrai avec sa mère, puis j'en avais un peu été le témoins durant ma semaine au ski avec ma soeur, mon beau-frère et mes nièces. A coté de ça, elle est vraiment adorable quand même :) Attention, faut pas dire de mal de mes nièces hein!! Bon. Bref, les éléments essentiels, ayant été posés, ça fait deux fois qu'à mon grand étonnement, quand je mets une limite claire, avec la voix un peu plus grave et tout, elle me regarde pendant deux secondes puis obtempère sans broncher. C'est quoi ce bordel!!
La première fois, c'était il y a quelques temps, j'étais juste tout fier de moi, je les gardais un samedi matin, obligé de faire du baby-sitting tout seul, le père étant en mission, la mère au boulot, j'étais donc de garderie. Puis, vers 11h direction le parc, histoire de bouger un peu, puis de faire un tour dehors, enfin, le genre de trucs qu'on fait avec les enfants. Balançoire, Tobogan, patés de sables.... et tout et tout. Puis genre Tonton sérieux qui surveille bien ses nièces. Puis venue l'heure de rentrer, fallait bien que je leur fasse à manger (j'entends déjà les rires de ce qui me connaissent un peu! Mais oui Tonton sérieux je disais!), et donc je fais! Bon, c'est l'heure de rentrer, puis on commence à rentrer et après trois mètres, en passant à coté d'un jeu, voilà notre chipie, qui commence à courir vers le jeu, bien sur dans le sens opposé de la maison. Et là, je sais plus exactement, ce que j'ai dit. Probablement juste Machine (pour l'anonymat) Non!!! On rentre. Et là, première fois, elle me regarde un peu droit dans les yeux, genre 4-5 secondes je pense. Je la regarde pareillement, sans rien dire d'autre, puis je la vois qui reviens avec nous, et fait la route normalement avec sa soeur. Bon, alors en même temps, je me dis que la mère avait quand même du briefer un peu avant genre : il faut obéïr à Tonton PY, mais quand même, belle autorité.
Et puis là, ce WE, les parents étaient revenus pour les ramener je crois, mais ne devaient pas être à coté. Puis elle joue avec des trucs, puis commence à les jeter partout par terre. C'est quoi ces manières??? Et là pareil : "Machine non! On ne jette pas les trucs par terre n'importe comment comme ça! Maintenant tu ramasses." Puis, pareil échange de regards, puis elle le fait. Et après, elle est allée faire autre chose.
C'est vraiment bizarre, dans ce dernier cas, en plus je sais pas ce que j'aurais fait si elle ne l'avait pas fait. Faut croire que mine de rien Tonton PY peut avoir un poil d'autorité quand il veut!
Enfin, bon voilà!
dimanche 15 juillet 2012
Zarathoustra!
Ca y est, j'ai fini Ainsi Parlait Zarathoustra, beaucoup aimé, me faudra le relire, mais bien aimé. Je vais peut-être pendant quelques jours mettre quelques passages ici.
Bref, comme le dit le dicton de Zarathoustra : " Qu'importe ! "
Ô mon âme, je t’ai appris à dire « aujourd’hui », comme « autrefois » et « jadis », et à danser ta ronde par-dessus tout ce qui était ici, là et là-bas.
Ô mon âme, je t’ai délivrée de tous les recoins, j’ai éloigné de toi la poussière, les araignées et le demi-jour.
Ô mon âme, j’ai lavé de toit toute petite pudeur et la vertu des recoins et je t’ai persuadée d’être nue devant les yeux du soleil.
Avec la tempête qui s’appelle « esprit », j’ai soufflé sur ta mer houleuse ; j’en ai chassé tous les nuages et j’ai même étranglé l’égorgeur qui s’appelle « péché ».
Ô mon âme, je t’ai donné le droit de dire « non », comme la tempête, et de dire « oui » comme dit « oui » le ciel ouvert : tu es maintenant calme comme la lumière et tu passes à travers les tempêtes négatrices.
Ô mon âme, je t’ai rendu la liberté sur ce qui est créé et sur ce qui est incréé : et qui connaît comme toi la volupté de l’avenir ?
Ô mon âme, je t’ai enseigné le mépris qui ne vient pas comme la vermoulure, le grand mépris aimant qui aime le plus où il méprise le plus.
Ô mon âme, je t’ai appris à persuader de telle sorte que les causes mêmes se rendent à ton avis : semblable au soleil qui persuade même la mer à monter à sa hauteur.
Ô mon âme, j’ai enlevé de toi toute obéissance, toute génuflexion et toute servilité ; je t’ai donné moi-même le nom de « trêve de misère » et de « destinée ».
Ô mon âme, je t’ai donné des noms nouveaux et des jouets multicolores, je t’ai appelée « destinée », et « circonférence des circonférences », et « nombril du temps », et « cloche d’azur ».
Ô mon âme, j’ai donné toute la sagesse à boire à ton domaine terrestre, tous les vins nouveaux et aussi les vins de la sagesse, les vins qui étaient forts de temps immémorial.
Ô mon âme, j’ai versé sur toi toutes les clartés et toutes les obscurités, tous les silences et tous les désirs : — alors tu as grandi pour moi comme un cep de vigne.
Ô mon âme, tu es là maintenant, lourde et pleine d’abondance, un cep de vigne aux mamelles gonflées, chargé de grappes de raisin pleines et d’un brun doré : —
— pleine et écrasée de ton bonheur, dans l’attente et dans l’abondance, honteuse encore dans ton attente.
Ô mon âme, il n’y a maintenant plus nulle part d’âme qui soit plus aimante, plus enveloppante et plus large ! Où donc l’avenir et le passé seraient-ils plus près l’un de l’autre que chez toi ?
Ô mon âme, je t’ai tout donné et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : — et maintenant ! Maintenant tu me dis en souriant, pleine de mélancolie : « Qui de nous deux doit dire merci ? —
— n’est-ce pas au donateur de remercier celui qui a accepté d’avoir bien voulu prendre ? N’est-ce pas un besoin de donner ? N’est-ce pas — pitié de prendre ? » —
Ô mon âme, je comprends le sourire de ta mélancolie : ton abondance tend maintenant elle-même les mains, pleines de désirs !
Ta plénitude jette ses regards sur les mers mugissantes, elle cherche et attend ; le désir infini de la plénitude jette un regard à travers le ciel souriant de tes yeux !
Et, en vérité, ô mon âme ! Qui donc verrait ton sourire sans fondre en larmes ? Les anges eux-mêmes fondent en larmes à cause de la trop grande bonté de ton sourire.
C’est ta bonté, ta trop grande bonté, qui ne veut ni se lamenter, ni pleurer : et pourtant, ô mon âme, ton sourire désire les larmes, et ta bouche tremblante les sanglots.
« Toute larme n’est-elle pas une plainte ? Et toute plainte une accusation ? » C’est ainsi que tu te parles à toi-même et c’est pourquoi tu préfères sourire, ô mon âme, sourire que de répandre ta peine —
— répandre en des flots de larmes toute la peine que te cause ta plénitude et toute l’anxiété de la vigne qui la fait soupirer après le vigneron et la serpe du vigneron !
Mais si tu ne veux pas pleurer, pleurer jusqu’à l’épuisement ta mélancolie de pourpre, il faudra que tu chantes, ô mon âme ! — Vois-tu, je souris moi-même, moi qui t’ai prédit cela :
— chanter d’une voix mugissante, jusqu’à ce que toutes les mers deviennent silencieuses, pour ton grand désir, —
— jusqu’à ce que, sur les mers silencieuses et ardentes, plane la barque, la merveille dorée, dont l’or s’entoure du sautillement de toutes les choses bonnes, malignes et singulières : —
— et de beaucoup d’animaux, grands et petits, et de tout ce qui a des jambes légères et singulières, pour pouvoir courir sur des sentiers de violettes, —
— vers la merveille dorée, vers la barque volontaire et vers son maître : mais c’est lui qui est le vigneron qui attend avec sa serpe de diamant, —
— ton grand libérateur, ô mon âme, l’ineffable — — pour qui seuls les chants de l’avenir sauront trouver des noms ! Et, en vérité, déjà ton haleine a le parfum des chants de l’avenir, —
— déjà tu brûles et tu rêves, déjà ta soif boit à tous les puits consolateurs aux échos graves, déjà ta mélancolie se repose dans la béatitude des chants de l’avenir ! — —
Ô mon âme, je t’ai tout donné, et même ce qui était mon dernier bien, et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : — que je t’aie dit de chanter, voici, ce fut mon dernier don !
Que je t’aie dit de chanter, parle donc, parle : qui de nous deux maintenant doit dire — merci ? — Mieux encore : chante pour moi, chante mon âme ! Et laisse-moi te remercier ! —
Ainsi parlait Zarathoustra.
Bref, comme le dit le dicton de Zarathoustra : " Qu'importe ! "
DU GRAND DÉSIR
Ô mon âme, je t’ai appris à dire « aujourd’hui », comme « autrefois » et « jadis », et à danser ta ronde par-dessus tout ce qui était ici, là et là-bas.
Ô mon âme, je t’ai délivrée de tous les recoins, j’ai éloigné de toi la poussière, les araignées et le demi-jour.
Ô mon âme, j’ai lavé de toit toute petite pudeur et la vertu des recoins et je t’ai persuadée d’être nue devant les yeux du soleil.
Avec la tempête qui s’appelle « esprit », j’ai soufflé sur ta mer houleuse ; j’en ai chassé tous les nuages et j’ai même étranglé l’égorgeur qui s’appelle « péché ».
Ô mon âme, je t’ai donné le droit de dire « non », comme la tempête, et de dire « oui » comme dit « oui » le ciel ouvert : tu es maintenant calme comme la lumière et tu passes à travers les tempêtes négatrices.
Ô mon âme, je t’ai rendu la liberté sur ce qui est créé et sur ce qui est incréé : et qui connaît comme toi la volupté de l’avenir ?
Ô mon âme, je t’ai enseigné le mépris qui ne vient pas comme la vermoulure, le grand mépris aimant qui aime le plus où il méprise le plus.
Ô mon âme, je t’ai appris à persuader de telle sorte que les causes mêmes se rendent à ton avis : semblable au soleil qui persuade même la mer à monter à sa hauteur.
Ô mon âme, j’ai enlevé de toi toute obéissance, toute génuflexion et toute servilité ; je t’ai donné moi-même le nom de « trêve de misère » et de « destinée ».
Ô mon âme, je t’ai donné des noms nouveaux et des jouets multicolores, je t’ai appelée « destinée », et « circonférence des circonférences », et « nombril du temps », et « cloche d’azur ».
Ô mon âme, j’ai donné toute la sagesse à boire à ton domaine terrestre, tous les vins nouveaux et aussi les vins de la sagesse, les vins qui étaient forts de temps immémorial.
Ô mon âme, j’ai versé sur toi toutes les clartés et toutes les obscurités, tous les silences et tous les désirs : — alors tu as grandi pour moi comme un cep de vigne.
Ô mon âme, tu es là maintenant, lourde et pleine d’abondance, un cep de vigne aux mamelles gonflées, chargé de grappes de raisin pleines et d’un brun doré : —
— pleine et écrasée de ton bonheur, dans l’attente et dans l’abondance, honteuse encore dans ton attente.
Ô mon âme, il n’y a maintenant plus nulle part d’âme qui soit plus aimante, plus enveloppante et plus large ! Où donc l’avenir et le passé seraient-ils plus près l’un de l’autre que chez toi ?
Ô mon âme, je t’ai tout donné et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : — et maintenant ! Maintenant tu me dis en souriant, pleine de mélancolie : « Qui de nous deux doit dire merci ? —
— n’est-ce pas au donateur de remercier celui qui a accepté d’avoir bien voulu prendre ? N’est-ce pas un besoin de donner ? N’est-ce pas — pitié de prendre ? » —
Ô mon âme, je comprends le sourire de ta mélancolie : ton abondance tend maintenant elle-même les mains, pleines de désirs !
Ta plénitude jette ses regards sur les mers mugissantes, elle cherche et attend ; le désir infini de la plénitude jette un regard à travers le ciel souriant de tes yeux !
Et, en vérité, ô mon âme ! Qui donc verrait ton sourire sans fondre en larmes ? Les anges eux-mêmes fondent en larmes à cause de la trop grande bonté de ton sourire.
C’est ta bonté, ta trop grande bonté, qui ne veut ni se lamenter, ni pleurer : et pourtant, ô mon âme, ton sourire désire les larmes, et ta bouche tremblante les sanglots.
« Toute larme n’est-elle pas une plainte ? Et toute plainte une accusation ? » C’est ainsi que tu te parles à toi-même et c’est pourquoi tu préfères sourire, ô mon âme, sourire que de répandre ta peine —
— répandre en des flots de larmes toute la peine que te cause ta plénitude et toute l’anxiété de la vigne qui la fait soupirer après le vigneron et la serpe du vigneron !
Mais si tu ne veux pas pleurer, pleurer jusqu’à l’épuisement ta mélancolie de pourpre, il faudra que tu chantes, ô mon âme ! — Vois-tu, je souris moi-même, moi qui t’ai prédit cela :
— chanter d’une voix mugissante, jusqu’à ce que toutes les mers deviennent silencieuses, pour ton grand désir, —
— jusqu’à ce que, sur les mers silencieuses et ardentes, plane la barque, la merveille dorée, dont l’or s’entoure du sautillement de toutes les choses bonnes, malignes et singulières : —
— et de beaucoup d’animaux, grands et petits, et de tout ce qui a des jambes légères et singulières, pour pouvoir courir sur des sentiers de violettes, —
— vers la merveille dorée, vers la barque volontaire et vers son maître : mais c’est lui qui est le vigneron qui attend avec sa serpe de diamant, —
— ton grand libérateur, ô mon âme, l’ineffable — — pour qui seuls les chants de l’avenir sauront trouver des noms ! Et, en vérité, déjà ton haleine a le parfum des chants de l’avenir, —
— déjà tu brûles et tu rêves, déjà ta soif boit à tous les puits consolateurs aux échos graves, déjà ta mélancolie se repose dans la béatitude des chants de l’avenir ! — —
Ô mon âme, je t’ai tout donné, et même ce qui était mon dernier bien, et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : — que je t’aie dit de chanter, voici, ce fut mon dernier don !
Que je t’aie dit de chanter, parle donc, parle : qui de nous deux maintenant doit dire — merci ? — Mieux encore : chante pour moi, chante mon âme ! Et laisse-moi te remercier ! —
Ainsi parlait Zarathoustra.
lundi 9 juillet 2012
Paroles
Tiens, je n'avais pas vraiment fait gaffe aux paroles de la chanson que j'ai mise récemment, et en fait, je me rends encore plus compte de pourquoi je l'aime bien cette chanson, je déteste quand on essaie de me dire ce que je dois faire/penser etc...
Stand up straight
Do your trick
Turn on the stars
Jupiter shines so bright
When you're around they tell us slow down,
We're too young you need to grow
The speed's the key
And they don't know who we are
And who's to say that we're not good enough?
And who's to say that this is not our love?
Mother don't tell me friends are the ones that I lose
'Cause they'd bleed before you
And sometimes family are the ones you'd choose
It's too late now
I hold on to this life I found
And who's to say we won't burn it out?
And who's to say we won't sink in doubt?
Who's to say that we won't fade to gray?
Who are they anyway? Anyway they don't know
And you say we're too young, but maybe you're too old to remember
And I try to pretend but I just feel it when we're together
And if you don't believe me, you never really knew us
You never really knew
You and I, packin' up my room, we feel alright
But we're not welcome, soon
We'll be drivin', 'cause they don't know who we are
Who's to say we won't stay together?
Who's to say we aren't getting stronger?
Who's to say I can't live without you?
Who are they anyway? Anyway they don't know
And you say we're too young, but maybe you're too old to remember
And I try to pretend, but I just feel it when we're together
Who is to say?
And who is to say?
And who are they anyway?
Stand up boy, I shine so bright when you're around
Stand up straight
Do your trick
Turn on the stars
Jupiter shines so bright
When you're around they tell us slow down,
We're too young you need to grow
The speed's the key
And they don't know who we are
And who's to say that we're not good enough?
And who's to say that this is not our love?
Mother don't tell me friends are the ones that I lose
'Cause they'd bleed before you
And sometimes family are the ones you'd choose
It's too late now
I hold on to this life I found
And who's to say we won't burn it out?
And who's to say we won't sink in doubt?
Who's to say that we won't fade to gray?
Who are they anyway? Anyway they don't know
And you say we're too young, but maybe you're too old to remember
And I try to pretend but I just feel it when we're together
And if you don't believe me, you never really knew us
You never really knew
You and I, packin' up my room, we feel alright
But we're not welcome, soon
We'll be drivin', 'cause they don't know who we are
Who's to say we won't stay together?
Who's to say we aren't getting stronger?
Who's to say I can't live without you?
Who are they anyway? Anyway they don't know
And you say we're too young, but maybe you're too old to remember
And I try to pretend, but I just feel it when we're together
Who is to say?
And who is to say?
And who are they anyway?
Stand up boy, I shine so bright when you're around
Le sommeil, c'est pas pour ce soir
Bon, finalement, le sommeil c'est pas pour ce soir. Enfin, du coup, je vais tester un de mes somnifère préféré : écrire ici :)
Je sais pas comment vous faites, les gens que je vois régulièrement faire augmenter les statistiques, parfois, je me dis que ça doit être google, ou un autre moteur de recherche, parce que quand je vois l'effet somnifère qu'écrire ici peut avoir sur moi, ça serait quand même un peu un espèce de putain de miracle qu'il y aie encore quelqu'un pour lire, donc merci bien. Bon, sinon merci à google, de me faire me sentir un peu moins seul :D
Quelques autres réflexions du jour :
Souvent, si il y a un truc qui me motive moyennement, mais je me dis bon, après tout pourquoi pas? C'est toujours mieux que rien. Je me demande si je devrais pas inverser un peu la maxime. Rien faire, c'est ptet mieux que de faire une connerie, ou de penser à des trucs vachement plus intéressants, mais sans rapports avec ce que je suis plus sensé faire, ou pour faire ce que je ne suis ptet pas sensé faire.
Réflexion habituelle chez moi : si je ne suis pas capable d'accepter un truc, j'ai qu'à me bouger le cul, pour soit l'accepter soit essayer de trouver une meilleure solution, soit faire face à une impossibilité de changer quelque chose, auquel cas bon, après tout pourquoi pas, c'est pas comme si on pouvait tout faire non plus.
Autre question, encore quelque peu auto-centrée, mais en même temps ce blog est un peu une sorte de monologue avec moi-même, puis un somnifère, même si je doute de l'effet somnifère pour ce soir, c'est demain que ça va être la galère...
Donc la deuxième question : ne suis-je pas un peu extremiste quand je pense que si on veut vraiment quelque chose, c'est qu'on est prêt à se sortir les tripes/mettre ses couilles sur la table pour que ça arrive. Et que bon, sinon, on ne le veut pas forcément tant que ça. Que sinon, on est plus dans le genre après tout pourquoi pas, si un concours de circonstance favorable se présente, on va pas rater l'occasion, mais bon en même temps, si on n'est pas vraiment prêt à se sortir les tripes, voire à se sacrifier pour la cause, (encore que je suis en train de me dire que quelque part quel sacrifice en est vraiment un? mais c'est un autre débat), c'est que bon, quelque part on s'en fout un peu, on n'entre pas dans une zone de danger suffisante, ou que bon au final, c'est pas vraiment comme si il y avait en soi une solution meilleure qu'une autre, donc pourquoi se fatiguer?
Troisième réflexion du jour, plus ça va, plus je pense qu'aux fameuses questions profondes philosophiques machin tout ça, genre "qui suis-je?" "Qu'est-ce que le monde", "Qu'est-ce que la vie?", "Pourquoi la vie?" etc..., pour toutes ces questions, je pense que la meilleure réponse est la tautologie genre "la vie, c'est la vie.", "Je suis moi"... Soit ça, soit donner des anecdotes, qui elles illustreront un coté, une partie de la réponse, mais que d'essayer de définir ces choses, d'essayer de créer un système, de chercher un sens, une valuation à tout ça, de creuser tout ça, c'est juste une perte de temps. Enfin, en même temps, pourquoi pas, si des gens ont envie de perdre leur temps à ça pourquoi pas, puis bon, c'est pas forcément si inutile que ça. Mais d'un autre coté, il y a un certain vide derrière tous ces concepts, que quelque part en eux mêmes, ils ne veulent rien dire. Que si ils peuvent définir de belles idées, et bon, la belle idée, juste pour le plaisir de la belle idée, c'est quelque chose que je conçoit très bien mais en même temps, quelque part ça ne reste qu'une idée. Un rien quelque part, et si comme en logique, le rien implique tout, on peut très bien faire exactement tout ce qu'on veut de cette idée, l'utiliser pour lui faire dire tout et son contraire, l'utiliser pour justifier tout et son contraire. C'est Cioran, qui disait qu'une idée était neutre, ou devait l'être. Sauf qu'à partir de là, il est souvent possible, d'y projeter tout ce qu'on voulait dedans, puis d'utiliser toute sorte de connotations positives ou négatives, contenant elles ce que l'on pense vraiment. Enfin, toutes sortes de récupérations à droite à gauche, qui font qu'au final, d'une simple construction faite pour la beauté de la construction, ou le plaisir de construire, ou que sais-je encore, l'idée, le principe, la valeur, ne deviennent plus que des alibis, pour justifier tout et n'importe quoi. Ce qui est quelque chose qui a tendance à m'énerver au plus haut point. Enfin, pas forcément le fait de faire tout et n'importe quoi, après tout j'ai envie de dire pourquoi pas. Mais ce coté à aller chercher des alibis comme ça... C'est bon, soit on fait quelque chose, et on l'assume, soit on ne le fait pas, et on assume de pas le faire, mais aller chercher des alibis... C'est genre le mec il te met un coup de pute, puis qui vient te voir, après, en faisant genre, "ah mais tu comprends, c'est pour ton bien, je voulais t'aider, tu devrais me remercier" (version sauveur), ou bien "Ah mais tu vois, j'ai bossé vraiment dur pour y arriver, tu te rends pas compte des efforts que j'ai fait, de comment c'est dur, de comment j'ai souffert, je suis vraiment trop trop trop trop trop désolé..." (version victime), ou bien "Quoi mais c'est normal, tu ne méritais que ça, tu ne mérites pas qu'on te fasse des fleurs, t'es vraiment trop con de toute façon, t'aurais jamais pu y arriver, si tu l'as pas vu arriver c'est que t'es vraiment trop nul..." (version bourreau) (Classe quand même, j'ai fait les trois versions :D :D)... Alors, certes, il y a mon fameux putain de "Après tout, pourquoi pas?", pour contrebalancer, puis si les gens ont envie de vivre là dedans, ils ont bien le droit. Mais bon, ça me saoule. Pourquoi ne pas juste venir faire "ouais, bon, ok je t'ai fait un coup de pute" et puis voilà, limite donner deux trois explications genre personnelles, genre sans essayer de faire passer une lessive pour une lanterne. Sans essayer d'aller chercher une "valeur", un "principe" juste pour éviter le retour de baton... A titre personnel, plus je vois ça, plus j'ai l'impression d'être pris pour un con, et plus envie d'en mettre une, l'autre solution, étant de me barrer pour me calmer si je pense que la solution d'en mettre une n'es pas appropriée, soit de carrément lâcher l'affaire, parce que de toute façon, ça ne servira à rien de m'énerver là dessus...
Enfin, bref, toujours pas envie de dormir, ça m'a pas trop avancé cette histoire, enfin, si j'ai quand même pu un peu clarifier ce que j'avais mis dans le dernier post.
Putain, 3h déjà, levé à 7h30 - 8h - 8h30 demain, ça va être compliqué... Puis, ça sent encore la journée tête dans le cul pour commencer la semaine... Heureusement, j'ai que trois jours, j'ai posé mon jeudi et mon vendredi, puis je récupère un jour de congé avec le 14 juillet qui tombe un samedi :). Du coup, je vais me faire un bon petit WE de 4 jours à Hossegor, ça va faire du bien. D'autant que les vacances sont maintenant posées, et il va falloir attendre septembre. Bon heureusement, l'été à Paris, c'est pas trop chiant, mais bon, ça va faire long d'ici là. Puis WE à Lille la semaine suivante, et un autre chez ma soeur Lise encore le suivant, j'arrête pas trop en ce moment. Mis à part ce WE. Va falloir continuer à faire attention à ne pas trop sortir... Mais bon, ça fait chier, en même temps, pas le temps de passer autant de temps avec les gens que j'aurais envie... Bref, raconter ces derniers trucs m'a donné envie de dormir! C'est l'heure de refaire une tentative!!
Bonne nuit/journée/soirée.
Je sais pas comment vous faites, les gens que je vois régulièrement faire augmenter les statistiques, parfois, je me dis que ça doit être google, ou un autre moteur de recherche, parce que quand je vois l'effet somnifère qu'écrire ici peut avoir sur moi, ça serait quand même un peu un espèce de putain de miracle qu'il y aie encore quelqu'un pour lire, donc merci bien. Bon, sinon merci à google, de me faire me sentir un peu moins seul :D
Quelques autres réflexions du jour :
Souvent, si il y a un truc qui me motive moyennement, mais je me dis bon, après tout pourquoi pas? C'est toujours mieux que rien. Je me demande si je devrais pas inverser un peu la maxime. Rien faire, c'est ptet mieux que de faire une connerie, ou de penser à des trucs vachement plus intéressants, mais sans rapports avec ce que je suis plus sensé faire, ou pour faire ce que je ne suis ptet pas sensé faire.
Réflexion habituelle chez moi : si je ne suis pas capable d'accepter un truc, j'ai qu'à me bouger le cul, pour soit l'accepter soit essayer de trouver une meilleure solution, soit faire face à une impossibilité de changer quelque chose, auquel cas bon, après tout pourquoi pas, c'est pas comme si on pouvait tout faire non plus.
Autre question, encore quelque peu auto-centrée, mais en même temps ce blog est un peu une sorte de monologue avec moi-même, puis un somnifère, même si je doute de l'effet somnifère pour ce soir, c'est demain que ça va être la galère...
Donc la deuxième question : ne suis-je pas un peu extremiste quand je pense que si on veut vraiment quelque chose, c'est qu'on est prêt à se sortir les tripes/mettre ses couilles sur la table pour que ça arrive. Et que bon, sinon, on ne le veut pas forcément tant que ça. Que sinon, on est plus dans le genre après tout pourquoi pas, si un concours de circonstance favorable se présente, on va pas rater l'occasion, mais bon en même temps, si on n'est pas vraiment prêt à se sortir les tripes, voire à se sacrifier pour la cause, (encore que je suis en train de me dire que quelque part quel sacrifice en est vraiment un? mais c'est un autre débat), c'est que bon, quelque part on s'en fout un peu, on n'entre pas dans une zone de danger suffisante, ou que bon au final, c'est pas vraiment comme si il y avait en soi une solution meilleure qu'une autre, donc pourquoi se fatiguer?
Troisième réflexion du jour, plus ça va, plus je pense qu'aux fameuses questions profondes philosophiques machin tout ça, genre "qui suis-je?" "Qu'est-ce que le monde", "Qu'est-ce que la vie?", "Pourquoi la vie?" etc..., pour toutes ces questions, je pense que la meilleure réponse est la tautologie genre "la vie, c'est la vie.", "Je suis moi"... Soit ça, soit donner des anecdotes, qui elles illustreront un coté, une partie de la réponse, mais que d'essayer de définir ces choses, d'essayer de créer un système, de chercher un sens, une valuation à tout ça, de creuser tout ça, c'est juste une perte de temps. Enfin, en même temps, pourquoi pas, si des gens ont envie de perdre leur temps à ça pourquoi pas, puis bon, c'est pas forcément si inutile que ça. Mais d'un autre coté, il y a un certain vide derrière tous ces concepts, que quelque part en eux mêmes, ils ne veulent rien dire. Que si ils peuvent définir de belles idées, et bon, la belle idée, juste pour le plaisir de la belle idée, c'est quelque chose que je conçoit très bien mais en même temps, quelque part ça ne reste qu'une idée. Un rien quelque part, et si comme en logique, le rien implique tout, on peut très bien faire exactement tout ce qu'on veut de cette idée, l'utiliser pour lui faire dire tout et son contraire, l'utiliser pour justifier tout et son contraire. C'est Cioran, qui disait qu'une idée était neutre, ou devait l'être. Sauf qu'à partir de là, il est souvent possible, d'y projeter tout ce qu'on voulait dedans, puis d'utiliser toute sorte de connotations positives ou négatives, contenant elles ce que l'on pense vraiment. Enfin, toutes sortes de récupérations à droite à gauche, qui font qu'au final, d'une simple construction faite pour la beauté de la construction, ou le plaisir de construire, ou que sais-je encore, l'idée, le principe, la valeur, ne deviennent plus que des alibis, pour justifier tout et n'importe quoi. Ce qui est quelque chose qui a tendance à m'énerver au plus haut point. Enfin, pas forcément le fait de faire tout et n'importe quoi, après tout j'ai envie de dire pourquoi pas. Mais ce coté à aller chercher des alibis comme ça... C'est bon, soit on fait quelque chose, et on l'assume, soit on ne le fait pas, et on assume de pas le faire, mais aller chercher des alibis... C'est genre le mec il te met un coup de pute, puis qui vient te voir, après, en faisant genre, "ah mais tu comprends, c'est pour ton bien, je voulais t'aider, tu devrais me remercier" (version sauveur), ou bien "Ah mais tu vois, j'ai bossé vraiment dur pour y arriver, tu te rends pas compte des efforts que j'ai fait, de comment c'est dur, de comment j'ai souffert, je suis vraiment trop trop trop trop trop désolé..." (version victime), ou bien "Quoi mais c'est normal, tu ne méritais que ça, tu ne mérites pas qu'on te fasse des fleurs, t'es vraiment trop con de toute façon, t'aurais jamais pu y arriver, si tu l'as pas vu arriver c'est que t'es vraiment trop nul..." (version bourreau) (Classe quand même, j'ai fait les trois versions :D :D)... Alors, certes, il y a mon fameux putain de "Après tout, pourquoi pas?", pour contrebalancer, puis si les gens ont envie de vivre là dedans, ils ont bien le droit. Mais bon, ça me saoule. Pourquoi ne pas juste venir faire "ouais, bon, ok je t'ai fait un coup de pute" et puis voilà, limite donner deux trois explications genre personnelles, genre sans essayer de faire passer une lessive pour une lanterne. Sans essayer d'aller chercher une "valeur", un "principe" juste pour éviter le retour de baton... A titre personnel, plus je vois ça, plus j'ai l'impression d'être pris pour un con, et plus envie d'en mettre une, l'autre solution, étant de me barrer pour me calmer si je pense que la solution d'en mettre une n'es pas appropriée, soit de carrément lâcher l'affaire, parce que de toute façon, ça ne servira à rien de m'énerver là dessus...
Enfin, bref, toujours pas envie de dormir, ça m'a pas trop avancé cette histoire, enfin, si j'ai quand même pu un peu clarifier ce que j'avais mis dans le dernier post.
Putain, 3h déjà, levé à 7h30 - 8h - 8h30 demain, ça va être compliqué... Puis, ça sent encore la journée tête dans le cul pour commencer la semaine... Heureusement, j'ai que trois jours, j'ai posé mon jeudi et mon vendredi, puis je récupère un jour de congé avec le 14 juillet qui tombe un samedi :). Du coup, je vais me faire un bon petit WE de 4 jours à Hossegor, ça va faire du bien. D'autant que les vacances sont maintenant posées, et il va falloir attendre septembre. Bon heureusement, l'été à Paris, c'est pas trop chiant, mais bon, ça va faire long d'ici là. Puis WE à Lille la semaine suivante, et un autre chez ma soeur Lise encore le suivant, j'arrête pas trop en ce moment. Mis à part ce WE. Va falloir continuer à faire attention à ne pas trop sortir... Mais bon, ça fait chier, en même temps, pas le temps de passer autant de temps avec les gens que j'aurais envie... Bref, raconter ces derniers trucs m'a donné envie de dormir! C'est l'heure de refaire une tentative!!
Bonne nuit/journée/soirée.
dimanche 8 juillet 2012
Quelques considérations philosophico tragique, et ma chanson du jour!!
Enfin, dans l'ordre inverse de ce qui est indiqué dans le titre ^^
Who's to say de Vanessa Carlton. C'était je sais plus quand j'ai entendu à la radio une chanson que j'aime bien d'elle, puis comme souvent dans ces cas là, je me suis retrouvé à avoir une playlist youtube (pas encore de moi) à tourner en boucle, sorte de mise dans l'ambiance, puis régulièrement, il y a des chansons qui me font tilter, et je me dis ah tiens elle a l'air pas mal, puis je la réécoute...
Sinon, aujourd'hui, je suis allé me faire un petit tour à la fnac, je crois que j'en ai eu pour environ 80 euros de bouquins. Que de la "philo" en fait. Ecce Homo, par delà le bien et le mal, Humain trop Humain, et des fragments postumes sur l'éternel retour de Nietzsche, De la nature des choses de Lucrèce, Le Prince et L'art de la guerre de Machiavel, la Philosophie du Dandisme de Daniel Salvatore Schiffer (aucune idée de ce que ça va donner ça, mais bon, on verra) et L'Homme de cour de Gracian (je sais pas trop ce que ça va donner, mais j'ai eu plusieurs echo sur Gracian).
Enfin, bref, c'est pas le sujet. Donc, dans la semaine, j'ai fini la logique du pire, et là le démon de la tautologie (enfin il y en a que je lisais dans les transports, et l'autre chez moi ). La logique du pire se consacre, surtout en fait à l'étude de la "philosophie tragique" qu'on retrouve selon l'auteur notamment, chez Lucrèce, Montaigne, Pascal et Nietzsche, dont une des particularités est de rejeter la majorité des systèmes philosophiques car ils prennent pour appui la donnée d'un concept, d'une idée existante et définissable, là où ces philosophes si ils peuvent accepter l'identification de choses, penseraient plutôt que l'ensemble des choses qui existe sont dues au hasard. Que si il y a une existence réelle des choses, il n'y a pas de principe sous-jacent, pas d'existence absolue et, quelque part hors du monde, des idées. Une sorte d'anti-platonisme quelque part. Plus ça va, plus les concepts, plus les idéaux, plus les rêves d'utopie, me fatiguent. Qu'est-ce que ces rêves d'utopie? Qu'est-ce que c'est sinon, une aberration, une transformation des évidences? On m'a souvent dit que j'arrivais parfois à faire preuve d'un bon sens impressionnant. Que c'était quelque chose qui marquait chez moi. Je sais pas, en même temps, c'est aussi ce qui fait que parfois, je vais dire ou écrire quelque chose, et que les gens vont rester interdits en face. L'autre livre que j'ai finit c'était le "démon de la tautologie", sur comment arriver à présenter le réel. Déjà, en disant que la tautologie, c'est à dire un truc c'est un truc étant une des meilleures manière de définir quelque chose. Mais en même temps, quand on dit ça, on a la fois tout dit et rien dit. Parce qu'à la fois on donne vraiment le nom de la chose, c'est juste une désignation quelque part. Mais en même temps, ce ne peut être que flou, car, toute qualification différente fait qu'on parle d'autre chose. Que la force justement de la définition provient quelque part de la sobriété et de la simplicité de l'expression qu'on utilise. Dans le fait qu'à un moment, de toute façon, ce qu'on utilise ce ne sont que des mots, des outils qui sont là pour désigner les choses. Autant, on peut dire moi, c'est moi. Mais on ne peut rester qu'au niveau de l'évidence. L'autre moyen d'approcher le réel étant plutôt la comparaison, auquel cas, il faut plus aller dans la comparaison, en fait dans l'empreinte qui est laissée par la chose. Un peu comme un Aragorn dans le seigneur des anneaux arrive à déduire des traces laissées sur la terre les évènements d'une bataille. Grâce aux limites des choses en quelque sorte, à leur contour, j'ai envie de dire à leur superficie (ou superficialité)
Enfin, je sais pas, je vais m'arrêter ici.
Sinon, aujourd'hui, je suis allé me faire un petit tour à la fnac, je crois que j'en ai eu pour environ 80 euros de bouquins. Que de la "philo" en fait. Ecce Homo, par delà le bien et le mal, Humain trop Humain, et des fragments postumes sur l'éternel retour de Nietzsche, De la nature des choses de Lucrèce, Le Prince et L'art de la guerre de Machiavel, la Philosophie du Dandisme de Daniel Salvatore Schiffer (aucune idée de ce que ça va donner ça, mais bon, on verra) et L'Homme de cour de Gracian (je sais pas trop ce que ça va donner, mais j'ai eu plusieurs echo sur Gracian).
Enfin, bref, c'est pas le sujet. Donc, dans la semaine, j'ai fini la logique du pire, et là le démon de la tautologie (enfin il y en a que je lisais dans les transports, et l'autre chez moi ). La logique du pire se consacre, surtout en fait à l'étude de la "philosophie tragique" qu'on retrouve selon l'auteur notamment, chez Lucrèce, Montaigne, Pascal et Nietzsche, dont une des particularités est de rejeter la majorité des systèmes philosophiques car ils prennent pour appui la donnée d'un concept, d'une idée existante et définissable, là où ces philosophes si ils peuvent accepter l'identification de choses, penseraient plutôt que l'ensemble des choses qui existe sont dues au hasard. Que si il y a une existence réelle des choses, il n'y a pas de principe sous-jacent, pas d'existence absolue et, quelque part hors du monde, des idées. Une sorte d'anti-platonisme quelque part. Plus ça va, plus les concepts, plus les idéaux, plus les rêves d'utopie, me fatiguent. Qu'est-ce que ces rêves d'utopie? Qu'est-ce que c'est sinon, une aberration, une transformation des évidences? On m'a souvent dit que j'arrivais parfois à faire preuve d'un bon sens impressionnant. Que c'était quelque chose qui marquait chez moi. Je sais pas, en même temps, c'est aussi ce qui fait que parfois, je vais dire ou écrire quelque chose, et que les gens vont rester interdits en face. L'autre livre que j'ai finit c'était le "démon de la tautologie", sur comment arriver à présenter le réel. Déjà, en disant que la tautologie, c'est à dire un truc c'est un truc étant une des meilleures manière de définir quelque chose. Mais en même temps, quand on dit ça, on a la fois tout dit et rien dit. Parce qu'à la fois on donne vraiment le nom de la chose, c'est juste une désignation quelque part. Mais en même temps, ce ne peut être que flou, car, toute qualification différente fait qu'on parle d'autre chose. Que la force justement de la définition provient quelque part de la sobriété et de la simplicité de l'expression qu'on utilise. Dans le fait qu'à un moment, de toute façon, ce qu'on utilise ce ne sont que des mots, des outils qui sont là pour désigner les choses. Autant, on peut dire moi, c'est moi. Mais on ne peut rester qu'au niveau de l'évidence. L'autre moyen d'approcher le réel étant plutôt la comparaison, auquel cas, il faut plus aller dans la comparaison, en fait dans l'empreinte qui est laissée par la chose. Un peu comme un Aragorn dans le seigneur des anneaux arrive à déduire des traces laissées sur la terre les évènements d'une bataille. Grâce aux limites des choses en quelque sorte, à leur contour, j'ai envie de dire à leur superficie (ou superficialité)
Enfin, je sais pas, je vais m'arrêter ici.
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