dimanche 8 juillet 2012

Quelques considérations philosophico tragique, et ma chanson du jour!!

Enfin, dans l'ordre inverse de ce qui est indiqué dans le titre ^^
Who's to say de Vanessa Carlton. C'était je sais plus quand j'ai entendu à la radio une chanson que j'aime bien d'elle, puis comme souvent dans ces cas là, je me suis retrouvé à avoir une playlist youtube (pas encore de moi) à tourner en boucle, sorte de mise dans l'ambiance, puis régulièrement, il y a des chansons qui me font tilter, et je me dis ah tiens elle a l'air pas mal, puis je la réécoute...

Sinon, aujourd'hui, je suis allé me faire un petit tour à la fnac, je crois que j'en ai eu pour environ 80 euros de bouquins. Que de la "philo" en fait. Ecce Homo, par delà le bien et le mal, Humain trop Humain, et des fragments postumes sur l'éternel retour de Nietzsche, De la nature des choses de Lucrèce, Le Prince et L'art de la guerre de Machiavel, la Philosophie du Dandisme de Daniel Salvatore Schiffer (aucune idée de ce que ça va donner ça, mais bon, on verra) et L'Homme de cour de Gracian (je sais pas trop ce que ça va donner, mais j'ai eu plusieurs echo sur Gracian).

Enfin, bref, c'est pas le sujet. Donc, dans la semaine, j'ai  fini la logique du pire, et là le démon de la tautologie (enfin il y en a que je lisais dans les transports, et l'autre chez moi ). La logique du pire se consacre, surtout en fait à l'étude de la "philosophie tragique" qu'on retrouve selon l'auteur notamment, chez Lucrèce, Montaigne, Pascal et Nietzsche, dont une des particularités est de rejeter la majorité des systèmes philosophiques car ils prennent pour appui la donnée d'un concept, d'une idée existante et définissable, là où ces philosophes si ils peuvent accepter l'identification de choses, penseraient plutôt que l'ensemble des choses qui existe sont dues au hasard. Que si il y a une existence réelle des choses, il n'y a pas de principe sous-jacent, pas d'existence absolue et, quelque part hors du monde, des idées. Une sorte d'anti-platonisme quelque part. Plus ça va, plus les concepts, plus les idéaux, plus les rêves d'utopie, me fatiguent. Qu'est-ce que ces rêves d'utopie? Qu'est-ce que c'est sinon, une aberration, une transformation des évidences? On m'a souvent dit que j'arrivais parfois à faire preuve d'un bon sens impressionnant. Que c'était quelque chose qui marquait chez moi.  Je sais pas, en même temps, c'est aussi ce qui fait que parfois, je vais dire ou écrire quelque chose, et que les gens vont rester interdits en face.  L'autre livre que j'ai finit c'était le "démon de la tautologie", sur comment arriver à présenter le réel. Déjà, en disant que la tautologie, c'est à dire un truc c'est un truc étant une des meilleures manière de définir quelque chose. Mais en même temps, quand on dit ça, on a la fois tout dit et rien dit. Parce qu'à la fois on donne vraiment le nom de la chose, c'est juste une désignation quelque part. Mais en même temps, ce ne peut être que flou, car, toute qualification différente fait qu'on parle d'autre chose. Que la force justement de la définition provient quelque part de la sobriété et de la simplicité de l'expression qu'on utilise. Dans le fait qu'à un moment, de toute façon, ce qu'on utilise ce ne sont que des mots, des outils qui sont là pour désigner les choses. Autant, on peut dire moi, c'est moi. Mais on ne peut rester qu'au niveau de l'évidence. L'autre moyen d'approcher le réel étant plutôt la comparaison, auquel cas, il faut plus aller dans la comparaison, en fait dans l'empreinte qui est laissée par la chose. Un peu comme un Aragorn dans le seigneur des anneaux arrive à déduire des traces laissées sur la terre les évènements d'une bataille. Grâce aux limites des choses en quelque sorte, à leur contour, j'ai envie de dire à leur superficie (ou superficialité)

Enfin, je sais pas, je vais m'arrêter ici.

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