mercredi 17 octobre 2012

Sur les excuses

Je suis ptet un poil bourré, mais, bon, voilà, je vais dire quelque chose qui me tient aussi pas mal à coeur.
C'est concernant les excuses. Autant, il y a des fois, où je peux les accepter, sans le moindre problème, autant il y a des fois où elles me pètent les couilles, pour parler grossièrement, mais en même temps, traduire une impression réelle.
En ce sens, que pour moi, une vraie excuse n'attend pas le moindre pardon. Le pardon, n'est quelque part que le bon vouloir de la personne à qui l'on présente ses excuses, ou à qui on ne les a pas présentées. Quelques soient les excuses qu'on lui présente, ou pas, le fait de pardonner, reste à sa discrétion, à sa bonne volonté. Et, quelque part, si il a décidé de ne pas pardonner, il ne pardonnera pas, mais de même, s'il a décidé de pardonner, même l'excuse la plus bidon sera suffisante.
Une fois cela pris en compte, l'excuse, au delà de pouvoir donner une raison de pardonner, si la personne en face, est plutôt volontaire pour excuser, n'est donc pour moi que le constat, d'une "erreur". Du fait que quelque chose que l'on pensait être "bien", se révèle au final "mauvais", ou en tout cas, pas conforme à ce que l'on en attendait, ce que l'on en espérait. Comme, se retrouver désolé, sans rien, face à un spectacle que l'on n'avait pas prévu. Devant un constat d'échec, contre lequel on ne peut rien. Mais, quelque part, plutôt qu'un reniement de soi, et de ce que l'on à fait, dans le but de plaire, d'obtenir un pardon, c'est plus l'affirmation de ce que l'on a fait, le fait que l'on a sincèrement pensé agir pour le "mieux", même si l'on s'est trompé. La reconnaissance du fait de s'être trompé, ce qui peut arriver à tout le monde.
Mais, sans quoi, si l'on a pas été persuadé d'agir pour le "mieux" (même si le mieux est encore grand sujet à débats, et quelque part ne veut pas forcément dire grand chose, mis à part comme révélateur de nos aspirations, de nos désirs... enfin bref...), c'est plus admettre le fait de ne penser qu'à sa gueule et de n'avoir rien à faire de ce que cela peut provoquer chez les autres. D'être un "connard" (ça peut aussi se mettre au féminin ^^), si je puis me permettre l'expression. Et bon, dans un tel cas, autant l'admettre directement. Ca arrive à tout le monde aussi, je ne pense pas que quiconque puisse donner la leçon à quelqu'un d'autre à ce sujet. Puis, il y a des moments où il faut le faire aussi. Mais, dans un cas comme ça, pourquoi présenter ses excuses??? Si, remarquez pour l'être encore plus ^^ (effet pervers...).

Enfin, bref, voilà, petite réflexion du "soir" (sentiment beaucoup plus ancien sur le sujet, mais formalisation assez rare) sur les excuses.

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