Je suis ptet un poil bourré, mais, bon, voilà, je vais dire quelque chose qui me tient aussi pas mal à coeur.
C'est
concernant les excuses. Autant, il y a des fois, où je peux les
accepter, sans le moindre problème, autant il y a des fois où elles me
pètent les couilles, pour parler grossièrement, mais en même temps,
traduire une impression réelle.
En ce sens, que pour moi, une vraie
excuse n'attend pas le moindre pardon. Le pardon, n'est quelque part que
le bon vouloir de la personne à qui l'on présente ses excuses, ou à qui
on ne les a pas présentées. Quelques soient les excuses qu'on lui
présente, ou pas, le fait de pardonner, reste à sa discrétion, à sa
bonne volonté. Et, quelque part, si il a décidé de ne pas pardonner, il
ne pardonnera pas, mais de même, s'il a décidé de pardonner, même
l'excuse la plus bidon sera suffisante.
Une fois cela pris en
compte, l'excuse, au delà de pouvoir donner une raison de pardonner, si
la personne en face, est plutôt volontaire pour excuser, n'est donc pour
moi que le constat, d'une "erreur". Du fait que quelque chose que l'on
pensait être "bien", se révèle au final "mauvais", ou en tout cas, pas
conforme à ce que l'on en attendait, ce que l'on en espérait. Comme, se
retrouver désolé, sans rien, face à un spectacle que l'on n'avait pas
prévu. Devant un constat d'échec, contre lequel on ne peut rien. Mais,
quelque part, plutôt qu'un reniement de soi, et de ce que l'on à fait,
dans le but de plaire, d'obtenir un pardon, c'est plus l'affirmation de
ce que l'on a fait, le fait que l'on a sincèrement pensé agir pour le
"mieux", même si l'on s'est trompé. La reconnaissance du fait de s'être
trompé, ce qui peut arriver à tout le monde.
Mais, sans quoi, si l'on
a pas été persuadé d'agir pour le "mieux" (même si le mieux est encore
grand sujet à débats, et quelque part ne veut pas forcément dire grand
chose, mis à part comme révélateur de nos aspirations, de nos désirs...
enfin bref...), c'est plus admettre le fait de ne penser qu'à sa gueule
et de n'avoir rien à faire de ce que cela peut provoquer chez les
autres. D'être un "connard" (ça peut aussi se mettre au féminin ^^), si
je puis me permettre l'expression. Et bon, dans un tel cas, autant
l'admettre directement. Ca arrive à tout le monde aussi, je ne pense pas
que quiconque puisse donner la leçon à quelqu'un d'autre à ce sujet.
Puis, il y a des moments où il faut le faire aussi. Mais, dans un cas
comme ça, pourquoi présenter ses excuses??? Si, remarquez pour l'être
encore plus ^^ (effet pervers...).
Enfin, bref, voilà, petite
réflexion du "soir" (sentiment beaucoup plus ancien sur le sujet, mais
formalisation assez rare) sur les excuses.
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