mardi 27 décembre 2011

Les chats

Ca fait juste tellement de bien de les entendre ronronner quand on les caresse!!

Tourner autour du pot

Fêtes de noël bien passées. Évidemment pas trop eu le temps de passer écrire ici pendant ce temps là. Puis encore la semaine d'avant qui a été bien chargée. Va d'ailleurs falloir faire attention, parce que bon, c'est cool de sortir tout le temps, mais ça revient quand même vite assez cher, puis faut prendre le temps de se reposer. Enfin, j'ai vu le mystère Pessoa au théâtre, c'était quand même bien sympa, puis cool d'aller au théâtre, ça faisait une éternité que je n'y étais pas allé.

Et donc cessons de tourner autour du pot, mais venons en quand même au titre de ce message, prétendument présent pour quelque peu faire allusion à son contenu. J'étais donc l'autre jour assis dans un bar, en train de boire une bière discuter avec allégresse. Jusqu'au moment où la discussion bascula sur la réaction des mecs aux "signaux" qu'envoient les filles, ou plutôt parfois sur la non-réaction (dont je doit avouer être un assez bon spécialiste) (Puis bon, oky, c'était la discussion des deux voisins d'en face, jusqu'au moment, où suite à une discussion avec les voisins d'à coté finissant, il nous est venu l'idée de nous immiscer dans la conversation d'en face, de manière subtile et délicate, tout en ne sachant pas ce dont ils parlaient. Mais bien évidemment on n'a rien à fouttre du coté anecdotique de ce que je viens de mettre, et nous pouvons donc reprendre le fil du monologue, un blog n'étant que l'occasion de ce monologue). Et donc avec mon ami qui avait tendance aussi parfois à ne calculer ces signes qu'une fois rentré chez lui, nous défendions la thèse que bon, si une femme veut quelque chose, il y a aussi un moment où il faut qu'elle se bouge le cul. Sinon, ben voilà quoi, il y a aussi la possibilité que rien ne se passe. (Combien de fois le regard plein de reproches, ou l'attitude pincée dans ces cas là... Au combien éloquente, mais à ne pas trop mentionner). Il est vrai qu'il y a en fait aussi pour elles le problème de ces putains de qualificatifs pourris aussi sur les femmes... Mais ce que nous disait la demoiselle était que les femmes aimaient tourner autour du pot. Et que si un mec était intéressé, forcément il ferait quelque chose. Sauf qu'en fait non. En tout cas, pas tous. Je sais que quand on tourne autour du pot, je suis capable de faire pareil. Je suis même capable de juste m'amuser à tourner autour, et même si la personne en face m'intéresse, de juste tourner autour du pot. Ca avait quand même l'air de l'étonner. Mais je comprends pas pourquoi tourner autour du pot serait réservé au femmes.

Enfin... Time to sleep!

mercredi 21 décembre 2011

ignorance ou indifférence

Blague d'un ami tout à l'heure, je l'aime trop pour ne pas la mettre ici :

Quel est le pire de l'ignorance ou de l'indifférence??

réponse : "Je sais pas et je m'en fous."

dimanche 11 décembre 2011

Ma life, et quelques pensées sur les jugement, jugeote, injustice....

Déjà le 3615 ma life du jour!! Enfin peut-être devrais-je dire de la semaine. Il y a des moments, comme ça où j'ai l'impression de ne pas avoir le temps de venir mettre des messages ici. J'avais pas mal de pensées que j'avais envie de mettre ici, puis je me suis retrouvé au final à n'avoir presque pas posté. Ca s'enchaine trop vite parfois, toujours quelque chose qui me motivait plus sur le coup, ou qu'il fallait que je fasse... Enfin bon, ce soir c'est parti. Déjà une bonne chose ce WE, fait quelques courses de noël, et acheté du salami Hongrois, et des oeufs de Cabillaud pour faire du Tarama. Ca va être bien bon à manger tout ça, je me fais déjà un petit plaisir rien que d'anticiper de manger tout ça. Plus du coup je me suis pris 500g de noisettes sans coquilles que j'ai mangé en 24h. C'était une grande idée ça, j'aime bien les noisettes, mais ça faisait une éternité que je n'en avais pas mangé. Fallait bien rattraper ça. Ah oui, puis maintenant la musique qui sort du PC, qui est d'une qualité nettement supérieure. Ca fait plaisir.

Et donc mardi soir on rentrait d'une soirée avec un ami. Ca s'est encore prolongé jusqu'à pas d'heure. C'est vraiment le piège ça, on commence à discuter, et puis on se rend compte tard dans la nuit, qu'il est tard dans la nuit... Enfin bon, peu importe toujours est-il qu'on en est venu à un moment à parler justement de ce qu'on appelle juger les gens, ce qui est la majorité du temps présenté comme un crime abominable. Et il m'arrive assez souvent dans ce cas de répondre "ouais je juge", avec un air innocent, tout comme c'était la chose la plus naturelle du monde. Et en effet, au sens où je l'entends dans ces cas là, ça l'est, puisqu'en fait, je fait plus référence à une capacité de jugement, à l'esprit critique, à la capacité à dire ça je veux bien, ça je ne veux pas, à la jugeote. Associé en fait, avec une capacité à prendre du recul, à savoir faire la différence entre mes valeurs et celles des autres, à savoir accepter des avis différent du mien, ou qu'il peut y avoir des choses que je ne connais pas et qui pourraient justement modifier ce jugement (lesquelles choses seront aussi soumises à un examen critique, cela va de soi). Et aussi que ce jugement ne va pas nécessairement modifier mon opinion sur la chose ou la personne en question. Ce qui est aussi d'un autre point de vue le non jugement, puisqu'il n'y a pas de procès, puisqu'il n'y a pas nécessairement non plus de peine associée, mais plus donné dans un sens informatif, pour prévenir de mes actions possibles.
Après, ce qu'il me disait aussi, c'était que le jugement était souvent vu comme une privation de liberté en quelque sorte, dans le sens ou le fait de dire c'est Bien, c'est Mal avec un caractère absolu, entraine nécessairement une graduation dans l'estime de la personne, définit en quelque sorte un cadre rigide des comportements à adopter si l'on ne veut pas subir une punition. Ce qui est certes nécessaire parfois mais bon. Que l'on peut associer justement dans ce cas là avec un manque de prise de recul, et un rapport de type dominant dominé, où le dominant impose des valeurs.
On peut aussi noter que se plaindre d'une injustice fait nécessairement appel à l'existence d'un jugement, puisque sans ce jugement qui présuppose ce qui est Juste et qui n'a pas eu lieu (un double du réel), cette injustice n'existerait pas. Présuppose aussi l'existence de quelque chose qui "devrait" être, mais au nom de quoi?
Enfin, après, ça dépend bien évidemment de comment c'est posé. Duquel entre ce qui devrait être et de ce qui est effectivement, est refusé.

Enfin, je vais m'arrêter là, time to sleep.

dimanche 4 décembre 2011

Quelques pensées récentes

Bon, en fait pour commencer, je pense que je vais peut-être réessayer de mettre des titres un peu plus significatifs parce que juste taper des lettres au hasard sur le clavier, faut quand même bien se rendre à l'évidence que c'est un peu pourri, puis bon comme technique pour mettre un titre bidon, c'est certes assez efficace, mais c'est quand même, il me faut bien l'avouer un peu facile. Et si il y a un certain charme à tomber dans la facilité, cela peut quand même assez vite devenir lassant.
Et justement à propos de lassant, j'ai l'impression de ressentir une assez grande lassitude ces derniers temps. Lassitude, que je ne saurais pas trop expliquer. Quand je sens le bien être que me provoque une douche bien chaude, cette impression que les muscles se détendent enfin. Le rangement, qui est aussi une manière de me délasser au final. Je sais pas, c'est bizarre. Il y a quelques temps, ça ne m'aurait pas trop gêné, je me serais juste plongé dans quelque chose à faire, et laisser le reste en plan. Mais besoin aussi je crois du coté anxiolytique de se plonger dans quelque chose. Cette concentration sur la tâche qui fait que le reste du monde semble totalement inexistant. C'est ce que je faisais quand je passais mes journées à WOW, ou quand je me plonge dans un livre que je ne lâche qu'une fois fini, ou quand je me lance dans une session séries et que je ne m'arrête qu'une fois fini. C'est pas pour rien non plus que j'ai ces tendances, mais au final, de ne plus trop faire ça, d'un autre coté, ça fait remonter cette impression de lassitude. M'oblige aussi à me poser des questions quelque part, et c'est assez positif aussi.
Enfin, positif ......... Va falloir qu'un jour j'arrive à exprimer et à bien formaliser comment tous ces jugements de valeurs, et leur relation avec la réalité, et l'acceptation de la réalité qui demande en quelque sorte de se débarrasser de ces mêmes jugements de valeurs, enfin comment articuler tout ça.

mardi 29 novembre 2011

fldxgb

Bon, un petit message ici, comme ça fait quelques jours que je ne l'ai pas fait. Passé un très bon WE, fini Océan Mer de Alessandro Baricco, très sympa à lire. Là je me suis lancé dans le réel et son double de Clément Rosset, et je dois dire que je trouve ça vraiment intéressant. Cette idée de double notamment qui me plaisait bien, que j'intuitais aussi d'une certaine manière, et le coté tout à fait paradoxal du double me plaisent beaucoup.

Sinon, pas grand chose de bien intéressant à raconter.

vendredi 25 novembre 2011

mfsldhg(suite)

Bon, voilà je me lance donc dans la suite du message de la semaine dernière. Enfin, il est minuit, je ne sais pas encore si je vais arriver à le finir, mais bon faut bien essayer. Donc j'étais en train de parler des divers schéma que l'on peut avoir, et suivant lesquels on vit en quelque sorte, et je disais que si il y en avait qui pouvaient s'avérer bien évidemment nocifs, d'autres pouvaient aussi s'avérer positifs, et que vouloir s'affranchir des schémas juste pour s'en affranchir c'est pas forcément quelque chose de bien. Au niveau schéma que tous les êtres humains sans exception suivent, et qui sont plutôt bénéfiques, j'ai envie de dire manger, boire, pisser, dormir... Certes ce sont des exemples un peu basiques, mais bon en même temps je trouve qu'ils illustrent bien aussi le fait que tous les schémas, ne sont pas nécessairement mauvais, et que tout un tas sont même bien pratiques. De toute manière, si ils n'avaient pas leur utilité on ne les mettrait pas en place (ça me parait une évidence), et que ce qui me parait le plus sensé c'est d'essayer de voir ce que leur mise en place apporte pour pouvoir ensuite décider "en pleine conscience" de si on veut continuer à les appliquer, mais dans ce cas on n'a pas à se plaindre des effets néfastes. Et puis ça permet aussi de se rendre compte de quand on atteint les limites d'un mode de fonctionnement, et donc de réajuster son comportement dans ce cas.
Et donc, suite à ça, on a enchainé sur mes relations avec les femmes, et je lui ai dit ce qui avait l'air de la surprendre un peu, que je préférais nettement si une relation devait ne pas durer que ça soit clair dès le début, ça permet au moins de plus profiter des moments à vivre, de se préparer à la fin de la relation dès le début (ce qui de toute façon peut toujours arriver ne serait-ce que par des circonstances extérieures qui peuvent y mettre fin brutalement), de ne pas trop surinvestir, de ne pas s'illusionner, de ne pas croire en quelque chose qui n'arrivera pas... Tiens, ça me fait penser à l'autre jour, avec mon père, on était allé acheter des livres dans une librairie Toulousaine, j'avais récupéré le dernier Schiffter, lequel aime bien casser tous les blablas, et les chichis ambiants. Ce que certains pourraient qualifier de cynique ou négativisme... Et donc là dessus, mon père qui me fait la remarque : "tu n'es pas cynique." Et moi de lui répondre : "c'est justement pour ça que j'en ai besoin, c'est une défense."
Et pour revenir à ma session chez la psy qui aurait tendance à me dire : c'est pas ça que les femmes attendent, ce qui est assez évident au vu de mon succès auprès de la gente fémine, probablement pour ça aussi que quand on me dit que je n'aurais pas de mal à en trouver, j'ai un peu l'impression d'être pris pour un con parfois, enfin c'est pas le sujet. Et donc la psy qui me répond : mais vous êtes sérieux. Et évidemment que je suis sérieux, pourquoi ne le serai-je pas? C'est sérieux ce que ressentent les gens, c'est sérieux d'aimer etc... Puis si ces défenses sont là, ce n'est pas pour rien non plus.

Enfin, je vais m'arrêter là, surtout que bon, je crois que j'ai trouvé un nouveau sujet de réflexion et pour passer des heures sur le net à lire tout ce que je trouve : tout ce qui peut toucher les relations père/mère fils/fille. Je sens que je vais pouvoir apprendre pas mal de choses avec tout ça aussi. Puis mieux comprendre plein de trucs, de comportements etc...

mercredi 23 novembre 2011

sdfgsdfg

Bon, WE, plus début de semaine chargés... Fin de semaine a priori plus tranquille, j'espère que j'aurais le temps d'écrire un peu ici ;)

samedi 19 novembre 2011

mercredi 16 novembre 2011

blop

Bon, je suis quand même de meilleure humeur ce soir. Il n'y a pas à dire, ça va quand même mieux après une bonne nuit, puis une journée de boulot, puis le temps de prendre un peu de recul, puis bon de toute façon, je n'aime pas dépasser les limites des gens, les pousser dans leurs derniers retranchements, ou sinon faut pas s'étonner du retour de bâton, qui est somme toute normal.

Enfin, bon pas vraiment envie non plus d'épiloguer là-dessus ce soir. Non, ce dont j'avais je voulais parler c'était plus de mes séances avec ma psy, à la fois sur la relation thérapeutique qui est en place, et que je trouve quand même assez géniale au final, et de la dernière séance, mais ce pourrait peut-être en fait recouper ce que je mettais tout à l'heure.

Déjà, j'aime bien ma psy. J'ai entendu pas mal de monde parler de problèmes avec leur(s) psy(s), ou parler de manipulation de psy... Déjà, j'ai envie de dire quel intérêt d'aller voir un/une psy pour le/la manipuler, mis à part sortir de l'argent par les fenêtres, et/ou se donner bonne conscience et/ou faire genre "regarde je fais un effort", à titre personnel, je ne vois pas l'intérêt. Donc, je me rappelle y être allé au début, un peu méfiant, me demandant bien ce que ça pourrait m'apporter, si jamais ça devait m'apporter quelque chose. Mais bon, en même temps qu'après tout pourquoi pas, c'était pas en restant tout seul chez moi que ça allait changer. Puis, je me rappelle qu'au début, j'avais parfois un peu de mal à parler de tout ce qui pouvait me passer par la tête, pas à l'aise pour trop parler de moi non plus, que j'allais pas me mettre à déballer tout mes problèmes comme ça non plus. Puis la mise en place petit à petit d'une certaine confiance. Puis, de me dire aussi que de toute façon, elle n'allait pas résoudre les choses à ma place. Mais en même temps, de découvrir petit à petit, grâce notamment à des questions qu'elle m'a posée, que je ne me serais pas posé autrement, grâce à des liens qu'elle pouvait faire etc... à voir ce qu'elle pouvait m'apporter, notamment en fait en termes de méthodologie de résolution de problèmes, d'analyse de problème, de capacité à prendre du recul sur moi, de voir d'autres manières de considérer les choses. Après, ce qui peut être important aussi je pense, c'est d'être capable de ne pas prendre forcément tout ce qui est dit pour de la science infuse, pour la Vérité. D'être capable de garder une certaine distance critique et de garder en tête que ce que le psy nous dit ne peut être que des hypothèses, il n'est pas dans notre tête. Je me rappelle de quelque fois où ce qu'elle a pu me dire n'était pas vrai, et de ne pas avoir hésité à dire que je n'étais pas d'accord. D'autres fois, il y avait des choses aussi que je n'ai pu comprendre que plus tard. Mais de toute façon, toujours pris ce qu'elle me disait comme des hypothèses, des pistes que je pouvais explorer, dont je pouvais comparer la vraisemblance avec ce que je savais de moi, qui pouvaient parfois mener à des choses intéressantes, à des noeuds, d'autres fois non, mais que l'exploration de ces pistes était toujours quelque chose d'intéressant. Même si au final, ça s'avérait être un cul de sac, au moins au savait que c'en était un au moins à  ce moment là. Après, ce qui est intéressant aussi c'est qu'elle peut voir des comportements, des mécanismes psychologiques que je ne connais pas forcément, ou dont je n'avais pas conscience, et que je peux ensuite m'approprier, que je peux apprivoiser et qui peuvent me permettre de débloquer des choses.
Ce que je trouve intéressant aussi dans ma manière d'avoir abordé ce suivi, et que je peux remarquer avoir aussi faite avec la douance, et pas mal de choses depuis quelque temps, c'est cette tendance à d'abord avoir ce besoin en quelque sorte dire que ça ne servait à rien, de commencer par nier un peu ce que peuvent m'apporter les choses, de faire table rase en fait en quelque sorte des a prioris, pour pouvoir ensuite voir ce que faire quelque chose peut m'apporter, de toujours reconstruire depuis le début en quelque sorte, puis de pouvoir ensuite agencer les pièces comme je le sens. Une manière peut-être aussi quelque part d'essayer d'éviter les désillusions, de ne pas faire peser les choses au mauvais endroit. Une sorte de refus du bouc émissaire quelque part, une volonté de ne pas mettre tous les problèmes, sur le dos d'une seule cause. Probablement aussi une précaution, parce que si la cause devient caduque, alors toute la construction s'effondre. Peut-être un peu pour ça aussi que comme ce que je disais au début, ou hier peut-être, quoique je n'ai pas relu et donc je ne me rappelle pas exactement de ce que j'y ai écrit. Enfin, de cette tendance à ne pas vouloir m'appuyer sur des causalités erronées, enfin erronées, c'est un peu fort. Disons que si le lien d'implication entre une cause et une conséquence n'est pas de 100%, il me semble nécessaire d'y mettre la nuance nécessaire, et de prendre une certaine distance avec la relation d'implication. Pas pour nier forcément le lien initial, mais pour avoir une évaluation juste, et ne pas oublier des pistes qui pourraient s'avérer intéressantes, essayer d'avoir la vision la plus complète, la plus réaliste possible.
Par contre vue l'heure, je vais m'arrêter ici, mais je continuerai peut-être demain.

khfkdx

Pfffffffffffff................

Bon, retour de soirée, dans un état un poil (pour ne pas dire pas mal) alcoolisé, un poil dépressif, du coup le post du soir risque de ne pas être des plus joyeux.

Parce qu'il y a des moments, où il n'y a rien que je déteste plus que d'essayer de bien faire les choses, que d'essayer de gérer, que d'essayer de "bien" me comporter. Tellement de fois où je me dis que je ferais mieux de juste me comporter comme un putain de connard, à juste voir mon intérêt et rien à foutre de ce que celui-ci pourrait infliger aux autres. Tellement de fois où je me dis que c'est complètement illusoire de vouloir essayer de créer des liens, d'essayer de bien faire les choses. Au moins quand je fais de la merde, quand je me comporte comme un "con", quand je fais de la merde, quand je dépasse des limites, quand je pousse les gens dans leur retranchements, quand je vais trop loin, quand je fais un truc abusé, je comprends de me prendre un truc dans ma gueule. C'est normal en quelque sorte. Enfin, pas que ça fasse particulièrement plaisir, mais bon au moins il n'y a qu'à moi à qui m'en prendre. Au moins ça donne une raison pour avoir mal, au moins ça permet de relativiser, d'accepter, de pouvoir voir ce que je peux faire, changer pour améliorer les choses. Au moins, je sais où est les problème, d'où ça vient et je peux m'y préparer, je peux mettre en place les défenses pour amortir le coup, et continuer quand même. Mais quand c'est pas là.... Putain, mais je déteste ça. Puis, ça met dans une position d'angoisse, d'attente... On ne peut rien faire. On ne peut même pas se blâmer. Même pas essayer de mettre en place des parades... PFffffff Enfin, je ne changerai pas là dessus, il y a quand même des cotés cool aussi mais par moment, just fuck. Puis, suis trop alcoolisé pour gérer un post classe de toute façon.

lundi 14 novembre 2011

mldfxfg

Tiens, un petit extrait du petit prince qui me vient en tête aujourd'hui :


Le petit prince s'en fut revoir les roses:
- Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient bien gênées.
- Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.

vendredi 11 novembre 2011

erjtgs

Bon, je suis plutôt d'humeur à écrire ici on dirait en cette fin de vacances. Pfffffffff, fait chier la fin des vacances, j'aurais bien prolongé un peu je crois. Retour sur Paris demain aprem/soir. Je dois bien avouer que c'est quand même agréable les vacances. En même temps, je dois bien avouer aussi que je suis quand même bien plus reposé et en meilleure forme qu'au début. Deux semaines, c'était quand même nécessaire je pense. C'est pas encore la forme olympique, mais je crois que je serai quand même d'attaque pour la reprise lundi. Déjà, ça fait quelques jours, que la forme commence à revenir. Gageons que c'est quand même plutôt une bonne nouvelle. Je me rappelle quand je suis remonté, juste avant de commencer à bosser, c'était quand même assez différent. Je sentais quand même beaucoup plus le besoin d'être entouré qu'aujourd'hui. Je n'ai pas vraiment peur de la reprise, enfin on va bien voir ce que ça va donner, mais a priori, il y a quand même des chances que ça passe mieux.
Au moins dans le train, j'aurai le temps de lire, ce qui n'a pas été trop le cas aujourd'hui.

Bon, c'est vraiment pas très intéressant, je raconte ma life, mais bon qu'importe, c'est aussi là pour ça ce blog!

edit : personne n'ayant encore lu, j'ai une question que je me pose quand. Choisir les gens en fonction du voyage qu'on veut faire, ou choisir le voyage en fonction des gens avec qui on a envie de voyager. Voir quelles peuvent être les liens entre les deux, voilà qui devrait être intéressant. 

jeudi 10 novembre 2011

fshndgjvksf

Bon, un titre même pas prononçable cette fois.

Sinon, lire du Schiffter, il n'y a pas à dire, ça fait toujours du bien, toujours un moment de détente. Pas encore fini sur le Blabla et le Chichi des philosophes, mais probablement ce soir. C'est toujours un exercice pour le moins enthousiasmant, et  amusant. A la fois grâce à  une écriture je trouve agréable, puis ce coté désenchanté, ce refus des illusions, ce refus des illusions, cette capacité parfois à se retenir de nécessairement émettre des jugements de valeurs absolus sur les faits... Qu'est-ce que ça fait du bien aussi.

Ensuite, dans le genre surprise du jour fumer moins de dix clopes, c'est assez étrange, et plutôt cool en fait, et puis une petite balade à pied en famille aussi. En tout cas d'être dans un cadre où l'on n'est pas entouré de monde, de béton d'être dehors, ça fait quand même pas mal de bien. Je crois que j'ai besoin d'une certaine activité physique. Au final, je gère pas mal avec mes tours à pieds, sur Paris, mais je pense que j'aurais besoin d'un peu plus des fois.

Sinon, la crise de la dette qui part de plus en plus en couille, le bordel qui se répand (la France qui voit les taux d'intérêts monter de manière importante), la fin du  monde pour 2012, c'est ptet pas si hypothétique que ça. En tout cas du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui. Lu des articles du monde Economie aussi assez intéressant, où l'une des solutions envisagées, ça reste quand même de pouvoir emprunter directement à la BCE, et donc à faible taux d'intérêts, ce qui est fait aux US, Japon, Royaume-Uni. Finalement, ils ont ptet pas eu si tort que ça les anglais de ne pas venir dans l'euro...Sauf que le problème à ce niveau là, c'est que l'allemagne ne veut pas. L'Allemagne qui veut aussi rester excédentaire... Mais bon si elle est excédentaire, ça veut dire nécessairement que d'autres sont déficitaires, et donc qu'elle avait besoin de ces déficits. Enfin, trop long, puis je ne maitrise pas assez pour en parler ici. Last clope, puis go finir Schiffter!!

mercredi 9 novembre 2011

bouh!

Bon, aujourd'hui, petit tour à Toulouse, librairie, et achats déjà, de "Sur le Blabla, et le Chichi des philosophes" de Frédéric Schiffter, qui a enfin été réédité :). Mais avant de le trouver, enfin que le libraire à qui j'ai demandé arrive à m'en dénicher un exemplaire, j'ai aussi acheté de Clément Rosset : Logique du pire, L'école du réel, et le réel et son double, ainsi que le Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein.

Mais c'est toujours pareil quand je me laisse entrainer dans une librairie... Enfin, c'est cool, j'ai plein de lectures qui m'attendent, et puis des genres et styles assez différents avec en plus les romans anglais, plus quelques autres livres que je n'ai toujours pas lu ou pas fini. :)

lundi 7 novembre 2011

Sherlock Holmes

Oh my God!!!

I think I'll write this one in english because I'm just back from my grandfather's and he gave me some books in english. Among them there is Angels and Demons, written by Dan Brown, one from Mary Higgins Clark, but most of all this one : http://www.amazon.co.uk/Best-Sherlock-Holmes-Collectors-Library/dp/1905716559

And I'm all excited because I loved to read some Sherlock Holmes when I was young, but being able to read some of them, and some new, now in english, with a beautiful book, that's a real pleasure.

That's really great!!

dimanche 6 novembre 2011

bloam

Sinon, retrouvé une musique de mon enfance, le concerto pour Clarinette de Mozart, ça me fait très plaisir de le réécouter, je vais mettre un petit lien du coup :)


Still here

Bon, finalement pas de départ à Hossegor, temps trop pourri.

Du coup, je peux en profiter pour écrire un peu ici en cette journée pluvieuse. Je crois que ce que je voulais dire avant-hier aussi dans les situations de bénéfices secondaires, et qui m'énerve le plus dans ces cas là, c'est d'être capable de les voir, et de les assumer. Déjà, je pense que des comportements nocifs qui nous apportent des bénéfices secondaires on en a tous ou presque, et que c'est même quelque chose de normal. De normal dans le sens, ou c'est aussi une défense, et que ces bénéfices secondaires apportent quelque chose de concret, et que si on met en place ces comportements, c'est aussi pour qu'il y a quelque chose, une faille, une blessure, une raison de laquelle il est impossible de préjuger qui nous "oblige" à le mettre en place. Que c'est en quelque sorte une réponse à un traumatisme. Et qu'on se construit aussi en fonction de ces comportements. Et nécessairement, dès que quelque chose vient réactiver le traumatisme, de près ou de loin, les comportements se remettent en place, de manière automatique, même si ce n'est pas la meilleure chose à faire. Qu'ils peuvent aussi se remettre en place de manière sournoise et souvent inconsciente.
Alors, certains ne sont pas maléfiques, ni nécessairement pathologiques, mais une chose qui me parait essentielle, si l'on veut des bases solides, si l'on ne veut pas être un poids mort, si l'on ne veut pas entrainer les gens dans nos propres blessures, dans nos propres problèmes, et avoir des relations saines, c'est déjà d'être capable d'identifier ces situations, ces comportements et d'être capable de les accepter. De ne pas en rendre uniquement les autres responsables, mais d'avoir l'humilité de dire "oui, j'ai ce comportement pourri."
Après se pose la question de faire un choix entre les bénéfices secondaires ou un comportement moins nocif. Là encore, je crois que c'est avant tout un choix personnel. Parce que je ne crois pas que quelqu'un d'exterieur, même si il peut nous alerter sur un comportement, puisse savoir tout ce qui se cache derrière, puisse savoir si on a la force ou non de l'abandonner et de passer à autre chose. Parce que quelqu'un d'extérieur ne peut pas savoir tout ce que remettre ce comportement en cause, en question, peut réveiller comme blessure, comme traumatisme... Et que c'est toujours facile de dire à quelqu'un il faut faire comme ci, il faut faire comme ça, de se mettre en position de donneur de leçon, mais en même temps, on ne sait pas ce que l'autre traverse, et puis que sait-on de ce que ça peut coûter à l'autre de remettre en cause ses comportements? Serions nous prêt à remettre en cause tous nos comportements comme ça? Qui sommes nous pour juger des choix de quelqu'un d'autre, en ce qui le concerne? On n'est pas à sa place. Autant il me semble nécessaire d'être capable de juger de ce qu'on veut bien faire ou pas avec quelqu'un d'autre, autant, verser dans le procès d'intention, me parait malsain.
En tout cas, il me parait pour le moins douteux, de prétendre vouloir arrêter le comportement, (même si dans l'absolu on préfèrerait), si on n'est pas prêt à dire au revoir aux bénéfices secondaires, et si l'on n'est pas prêt à aller regarder de plus près les différentes blessures, si l'on n'est pas prêt à se remettre en cause en profondeur etc... De toute façon, je ne pense pas que ce soit une honte que de ne pas le faire. Mais dans ce cas là, autant l'admettre, ça évite de perdre son temps.
Ensuite si l'on veut s'en débarrasser, je crois que c'est déjà important de croire en la possibilité de s'en débarrasser, d'être prêt à retourner voir les blessures, d'être prêt à s'approcher de ce qui fait mal, mais avec un oeil exterieur, d'être capable de voir les mécanismes mis en oeuvre, pour compenser, de comprendre la blessure, de voir ce qui a pu la causer, d'analyser ses conséquences. Puis aussi de changer la blessure, d'être capable de diminuer la douleur qui en sort, de nettoyer...

samedi 5 novembre 2011

Repos

Bon, c'est parti pour le premier post des vacances. :)
Dimanche matin a priori, départ pour Hossegor, pour  deux trois jours, ça va être cool ça aussi, un peu d'air marin, se poser sur la plage, regarder la mer...
Premier bilan des vacances, déjà, c'est qu'elles me font un bien fou. J'hallucine un peu d'ailleurs. Je crois que j'étais un peu au bout du rouleau en fait. Je crois que deux semaines ne seront vraiment pas de trop. De toute façon, ça faisait quelques temps que je ne tenais plus qu'au café, et que le moindre soir où je me couchais un peu tard, le résultat se payait cash le lendemain matin. Je dois dire que mes parents étaient un peu inquiets de me voir comme ça. Mon père qui se demandait si je ne faisais pas une petite chute de tension. :) Ou si je ne retombais pas en mode dépressif. En même temps, l'attention me touche. Mais non, j'ai retrouvé le goût de choses, le goût en mangeant. Je crois que c'est juste l'épuisement. La question qui se posait du coup, c'est d'où peut venir cet épuisement, moi qui ai un air si nonchalant. Bah déjà, ce repos en revenant chez les parents, me fait penser un peu à moi petit. Où il parait que je partais jouer, je jouais, je jouais, et une fois crevé, j'allais juste voir ma mère, incapable d'aller me reposer tout seul. Ou les voyages en voiture, où je ne pouvais jamais m'endormir avant d'être à environ 5minutes de la maison... Ou cette incapacité que j'ai à m'endormir dès que quelque chose me stresse. Je crois que ce n'est pas pour rien que je vivais la nuit à une époque à Evry, ou ma mère qui me nommait lutteur contre le sommeil, toujours le même schéma, d'impossibilité de trouver le sommeil tant que je n'ai pas fini, tant que je ne suis pas épuisé, tant que... Et de ne pas être capable de trouver par moi-même des choses reposantes. Tout au moins jusqu'à ce que je n'ai plus le choix. Que la fatigue prenne le dessus. Et en même temps, cette capacité à, si un truc m'intéresse si je me lance un défi, à me lancer dedans, et à oublier de dormir. Mais je crois que c'est quelque chose de constant chez moi. Quand je repense à comment j'ai l'habitude, et comment j'aime lire des romans : sans arrêt. Le dernier Harry Potter que j'ai lu en 24h en pdf en anglais, les lectures jusqu'au bout de la nuit, refaite juste quand j'ai fini mon dernier stage, les 10 saisons de Friends regardées en une semaine, toutes les saisons de séries que j'ai pu regarder en mode non-stop, une fois lancé, impossible de m'arrêter le fameux coup du : allez encore un épisode. Toujours me lancer comme ça dans des trucs, souvent assez inutiles, mais en même temps, me permettre d'oublier un peu le monde.
Et puis là, en plus ces deux dernières années, tout ce travail sur moi. Ma mère qui me disait qu'une psychothérapie, c'est épuisant. Puis je crois qu'elle a avancée quand même un à bon rythme. Mais en même temps, que de remises en questions, que de travail pour apprendre à voir ses schémas, à les identifier, à trouver la parade, à apprendre à se connaitre, à se battre contre les résistances intérieures, à voir ce qui peut se cacher derrière les comportements, à avoir ce regard critique sur soi, à se mettre déjà à parler de soi. Certes, maintenant, ça a pas mal changé, notamment ici, en même temps, pas étonnant, passer d'un extrème à l'autre, de penser que l'on n'est pas intéressant, à devenir son propre sujet d'étude préféré. Mais apprendre à regarder en face ses schémas, les bénéfices secondaires que nous apportent nos propres comportements, puis apprendre à assumer soit de garder les bénéfices secondaires, ce qui peut aussi se défendre, soit apprendre à changer son comportement et donc de tirer un trait sur les bénéfices secondaires, de savoir quand on peut le faire. Enfin, quelle est LA bonne chose à ce niveau là, je n'en sais rien. J'ai l'impression que l'on est comme dans une sorte d'espace, avec tout un tas d'optima locaux, et que d'une certaine manière soit on reste à l'optimum local où l'on est, soit on est prêt à faire le chemins vers d'autres optima locaux, ce qui veut dire qu'il faut quitter sa zone de confort, rentrer dans le dur, pour arriver à un autre optimum. Et je crois que tous ces trajets sont vraiments épuisants. Pas arrêter de naviguer là dedans depuis quelque temps. Ajouté à ça toute la pression que je me mettais, et qu'on me mettait aussi, du il faut que tu fasses-ci, fasses-ça. Je n'en peux plus de toutes ces solicitations extérieures. Je crois que ce dont j'avais besoin avant, c'était justement de virer toute cette pression extérieure (et interieure aussi, ptetre un peu mal interprétée, mais qu'importe), que j'ai commencé à me renfermer parce qu'elle m'était juste insuportable. Et que j'avais besoin de respirer un peu, de m'en sortir. Le problème, c'est que du coup, je ne pouvais plus vraiment souffler non plus. Sauf qu'il fallait bien que je souffle quand même. Je crois que c'est ça, un souffle complètement désordonné, et des inspirations complètement désordonnées et "mal dirigées". Mais je crois que là, ça va aller mieux, juste un gros besoin de souffler. Puis d'apprendre à souffler tout seul.

jeudi 27 octobre 2011

bloum

Bon, fini de parler rugby, j'ai eu un autre flot de pensées qui m'a traversé l'esprit depuis et je crois que ce sera bien pour moi de l'écrire. Si il y a bien une chose qui m'épuise, qui me désepère ce sont les donneurs de leçons en tous genre. Tous les gens qui prétendent connaitre, détenir la Vérité. Et peut être encore pire, ceux qui prétendent pouvoir l'exprimer, la mettre en mots, la définir, la circonscrire... Ou quand on vient nous vendre une recette du bonheur... Je ne crois pas aux recettes miracles, encore moins à l'existence d'un  pseudo Bonheur-Universel. Quand je dis ça, je repense notamment à ma première 3eme année d'école d'ingé. J'en ai déjà un peu parlé ici je crois, mais pour faire un bref état des lieux, j'ai du aller à environ 10% des cours, réussi à valider le minimum pour ne pas me faire virer et être juste du bon coté de la limite (je crois que dans l'ensemble, j'ai un certain talent pour ça), mais en gros ma vie à l'époque, c'était rester chez moi, sortir pour acheter de quoi manger et des clopes, puis passer mon temps devant le PC, ne jamais ranger, faire des lessives une fois tous les deux trois mois, m'habiller de temps en temps.... Bref, en quelque mots une vraie vie de déchet humain. Peu de motivation autre que de jouer à wow, mater des séries, et laisser ma curiosité me faire fureter sur le net. Et j'ai envie de dire que j'ai bien pu voir comme le dit Saint-Exupéry à la toute fin de Terre des Hommes, qu'on peut aussi très bien se plaire et être heureux en quelque sorte dans la crasse et la médiocrité. Tout comme on peut être triste et vide dans la grandeur. C'est pas parceque tout nous réussit que l'on est nécessairement plus heureux non plus. Au final, je garde quand même de bons souvenirs de cette période, où je me suis complètement laissé aller. Et j'ai envie de dire après tout, pourquoi pas? Pourquoi serait-il nécessaire de faire les choses bien, d'être lumineux pour être heureux. Il y a un moment où je pense, chacun choisit sa vie, ça ne me regarde pas. Par contre ce qui m'énerve, c'est quand on essaie de faire croire qu'on a trouvé La Voie, ou qu'on essaie de vendre un idéal de vie qu'on n'est pas prêt à assumer. Enfin pour revenir à mes moutons, quelque part, oui j'étais bien dans cette période de loquitude humaine. Le seul problème, c'est qu'à un moment je me suis rendu compte que je ne pouvais pas continuer ainsi sans arriver dans des états que je ne voulais pas. J'en étais réduit à un moment à me demander si j'enchainais par la prison, ou l'hopital psychiatrique pour pouvoir continuer à ne rien avoir à faire. Les solutions, c'étaient ça où le suicide dans l'état dans lequel j'étais. Et puis par je ne sais quel miracle je me retrouve aujourd'hui ingénieur avec mon appart. Enfin, si je crois que je sais, j'ai passé deux ans à me bouger le cul, malgré tout ce poids sur mes épaules, deux ans à chercher des solutions, à avancer, à me battre, refuser de me laisser abattre, accepter de l'aide venant de l'exterieur, à résoudre des noeuds, des problèmes qui faisaient que je n'avais plus la force de ne rien faire. Que je n'avais plus que la force de me refermer sur moi-même, de me réfugier dans mon cocon, seul avec ma merde. Le seul problème étant, mais à l'époque je ne m'en rendais pas vraiment compte, que même si je ramenais toute la merde à moi, que je culpabilisais, que je refusais de laisser d'autres la porter ou m'aider à la porter, elle les contaminait quand même. Parce que ces cons (il n'y a pas d'autre mots, et je ne pouvais pas l'accepter à l'époque parce que je ne voulais pas le voir, ça m'aurait obligé à me bouger, et quelque part c'est ça qui m'a obligé à me bouger aussi) m'aimaient, et ne voulaient pas me voir comme ça, et ça leur faisait mal de me voir comme ça. Et en même temps, j'imagine aussi le sentiment d'impuissance que ça a du provoquer, parce qu'il n'y avait rien qu'il puissent faire qui aurait pu m'aider. Seule une prise de conscience de ma part, pouvait enrayer la spirale. Enfin, oui prise de conscience, parce que même si quelque part je le savais, et culpabilisais, en même temps, je ne pouvais pas l'admettre. Enfin, j'étais dans un état où la moindre remarque, la moindre demande, la moindre agressivité me ne pouvait que m'engager à me renfermer encore plus. Où j'étais dévoré par une sorte de culpabilité de ne pas arriver à m'en sortir seul. Et où en même temps, je n'avais plus la force de m'en sortir seul. Putain d'aveu de faiblesse insupportable. On me payait mes études, j'étais un petit chanceux de blanc dans un pays riche, à qui on payait ses études et qui n'était même pas capable de se lever le matin, de faire le minimum de boulot, même pas capable de faire le minimum... Et fallait en plus penser aux pauvres je ne sais quoi je ne sais où. Qui n'était pas capable de faire ce qu'on lui demandait. Et la seule réponse que j'étais capable de faire c'était de me faire mal, et en même temps, complètement incapable d'accepter la moindre aide. C'est peut-être aussi malgré tout une des plus belles choses que j'ai faite, d'essayer de ne pas emporter quiconque avec moi. Mais en même temps, et je pense que c'est pour ça que je peux avoir beaucoup de mal avec tout type de compliment, de flatterie, c'est ce coté : "il a tout pour réussir. Donc il doit réussir, il doit faire bien, il doit faire-ci, faire-ça....". Et putain de merde il est où mon avis dans tout ça? Quand est-ce qu'on me pose la question de ce que je veux? Quand est-ce que j'ai mon mot à dire? Et surtout, il se passe quoi si je n'en ai pas envie, si je veux partir sur autre chose? Si tout d'un coup, je veux changer d'avis. Enfin, je dis tout ça, en même temps, c'est un peu victimisant comme discours, et je déteste la victimisation, tout comme je déteste la salvation (que ce soit des personnes ou même via des pseudos concepts, des pseudos principes.... (j'imagine la personne à qui on dit : pour entrer dans une ville, il faut avancer, et qui continue indéfiniement à faire des tours de périph) ou l'aggression gratuite. Enfin, je me rappelle ce jour, celui où j'ai relancé la machine en quelque sorte, où même si il y avait toute l'inertie de ce qui s'était passé avant, j'ai remis le moteur en marche en quelque sorte, où je me suis dit : "regardes-toi PY, tu vois tes potes, tu vois comment tu es quand ils sont pas bien, tu vois comment tu as pu aider SF au WEI après la mort d'Al, tous ces gens tu les aimes, pourquoi eux ne pourraient-ils pas t'aimer aussi? Et puis imagines que tu ais un ami dans la position dans laquelle tu es là aujourd'hui, tu ferais quoi? Tu lui dirais quoi? Alors fais le." Et s'en sont suivi comme par magie des bonnes décisions, des qui m'ont permis de sortir de cet état dans lequel j'étais, des opportunités que j'ai su saisir, des rencontres qui m'ont aidé. Mais au final quelque part, la ressource c'est au fond de moi que je l'ai trouvée.

Bon, je vais m'arrêter là, je vais poster, faudra que je relise que je reformule, j'ai l'impression d'avoir été un peu brouillon, c'est pas mal décousu, mais tant pis, faudra que je prenne le temps de faire ça bien, ptetre profiter des vacances pour faire ça tiens.

dimanche 23 octobre 2011

Finale demain!!

Oh putain, je suis chaud bouillant. Enfin, j'ai un peu froid là, mais demain, c'est la finale de la coupe du monde rugby. Et bon, j'adore le rugby. Et en plus c'est France-Nouvelle Zélande, en Nouvelle Zélande. Autrement dit, la finale de rêve. J'adore voir jouer les All Blacks (équipe de nouvelle zélande), c'est ce qui se fait de mieux dans le rugby. C'est tout simplement la meilleure équipe du monde, mais quelque fois on les bats. Et si là on les bats, c'est mythique, c'est la légende du rugby qui s'écrit. C'est juste du rêve. Pour ça va falloir rentrer dans le dur, se surpasser, atteindre un moment de grâce, mais je ne sais pas trop pourquoi, j'y crois. J'ai plutôt un bon feeling pour cette finale, alors on ne gagnera peut-être pas, mais je sens qu'on va être présents. Je sens que ça va être un très grand match. De ce que j'ai lu, et je dois dire que j'ai du bien lire au moins 6-7 articles sur la finale par jour depuis une semaine, à la fois Français, mais aussi sur les sites neo-zélandais, de ce qu'on a traversé, de ce que je sais de la mentalité française, je suis persuadé, qu'on va avoir un très très gros matchs. Je crois que pour une fois, contrairement à 1999 et 2007, ils ne nous prendront pas à la légère. Mais je pense qu'on a une équipe soudée. On n'a rien à perdre, parce que bon, perdre en finale contre les blacks, ça n'a rien de scandaleux, mais je crois qu'on a très envie de gagner quand même, juste la pression de bien faire. Pas trop, mais ce qu'il faut pour être bien concentrés.

Alors, là ce soir, je sens la tension commencer à vraiment monter pour cette finale. Une sorte d'anticipation. C'est dur d'attendre d'y être. Ca va pas être facile de m'endormir. Mais ça me tarde :)

jeudi 20 octobre 2011

Balam!!

Bon, je met juste un lien aujourd'hui : l'art d'avoir toujours raison de Schopenhauer.

http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Art_d%E2%80%99avoir_toujours_raison

Je trouve ce livre, notamment l'introduction géniale, et aidant aussi à prendre du recul par rapport à la Vérité, et ce qu'on peut en savoir.

mercredi 19 octobre 2011

Bouaille

Moi non plus, je ne sais ce que le titre veut dire.

Sinon, je viens de mettre une de mes chansons préférée du moment. Enfin, j'ai même envie de dire depuis quelques semaines. Une petite mélodie un poil mélancolique, du pur bonheur pour moi.
Assez fatigué ce soir quand même. En même temps, je fais quand même d'assez longues journées. Quasiment minimum 10h par jour au boulot, plus 1h30 1h45 de trajet. Au final, je suis en train de me rendre compte que j'y passe quand même pas mal de temps. Bon, certes tout le temps que j'y passe n'est pas productif, mais bon.

Puis pour l'instant, je suis quand même assez fier de moi, pas encore laissé trainer de vaisselle plus d'un jour, les tâches ménagères qui sont faites régulièrement. Après 6 semaines dans un nouvel endroit, je crois que c'est un record :)

lundi 17 octobre 2011

Wouhou!!!!!!!!!!!!!!!!

Incroyable, et oui, un message un dimanche soir!!!!!!
Cela faisait une éternité, j'en conviens, mais en fait, j'ai enfin récupéré mon chargeur d'ordinateur portable hier. Et du coup, je peux me connecter à un résau neuf wifi et avoir le net chez moi!! C'est trop la classe!! Bon, je sens que ça va être le bordel pour avoir une vraie connexion (SFR m'a l'air de bien faire de la merde), mais bon en attendant, c'est déjà ça.

Du coup, je crois je vais pouvoir recommencer à poster régulièrement ici! Et ça fait plaisir, j'aime bien écrire ici en fait. C'est quand même plus libre que sur des fora. Enfin, même si j'écris quand même ce dont j'ai envie dans l'ensemble, je vais pas m'empecher de mettre ce que j'ai envie sous prétexte que ça fait chier la modération.

Bon, finalement, j'ai refait mon retard dans la lecture de la presse rugby notamment anglophone. C'est bon, on a été un peu scandaleux, incroyable qu'on soit en finale, plus rien à perdre, presque aucune chance de gagner, tout le monde nous trouve mauvais : plus ça va plus j'y crois, tous les signaux sont aux verts pour faire un match de fou en finale :)

jeudi 29 septembre 2011

papala

Bon, presque tout seul dans le bureau, j'en profite pour mettre un petit mot ici. Déménagement bien passé, ancien appart presque rendu, plus qu'une clé à retrouver et c'est bon, mais pas internet dans le nouvel appart avant a priori le 19 octobre... Ca me fera plus de deux mois sans, heureusement que je l'ai au boulot. En même temps, ça fait du bien aussi, ça permet de faire autre chose, de prendre soin de mon appart, la phase de sevrage est quand même appréciable en fait. Sinon, fatigué, mais ça va plutôt bien dans l'ensemble.

mardi 13 septembre 2011

fgskjn

Bon emménagement fait, toujours pas d'internet chez moi, mais le plus dur reste à faire : ranger et dire au revoir à l'ancien appart. Je sais pas encore comment je vais gérer ça, mais va falloir que je prenne le temps de le faire... Encore un deuil à faire. Pas envie, mais bon, pas le choix sur le coup, va falloir le faire. Sinon, le nouvel appart est vraiment bien, je vais pouvoir m'y sentir bien, et ça c'est quand même une bonne nouvelle :)

lundi 29 août 2011

blahblah

Remarquez pour une fois du blahblah, ça correspond pas mal à tout ce que je peux raconter, dans mes divagations bloguesques ai-je envie de dire.

Mais en fait là, j'étais en train de regarder des commentaires sur la première journée de Top 14, bon le Stade Toulousain a perdu hier, mais bon, c'est pas grave. Enfin, de fil en aiguille, je suis tombé sur les interviews d'avant saison, et notamment du "gourou", du manager en chef, du Maitre ai-je limite envie de dire Guy Novès. Ce mec est juste tout simplement incroyable. L'entraineur le plus titré de France, 18 demi-finales de championnat d'affilées, série en cours... Enfin, je n'ai pas envie de parler du palmarès, parce que ça on peut le trouver partout. Non, ce qui est le plus admirable, je trouve, au travers de l'exemple du rugby, c'est l'illustration d'une forme de méthodologie pour avancer, à la fois pour atteindre le haut niveau, mais surtout s'y maintenir. Car c'est ça qui est le plus impressionnant, c'est la capacité à se maintenir au plus haut niveau. C'est d'arriver à inscrire une construction, un état d'esprit, une "réussite" dans la durée. D'être capable de monter sur un coup, de faire un exploit, ça arrive, parce que nécéssairement, j'ai envie de dire, la motivation est plus grande, il y a toute l'énergie, la force, l'excitation de la découverte, du challenge à relever, de l'objectif à atteindre quelque part. Mais une fois celui-ci atteint, que reste-t-il? Comment continuer à avancer? Où puiser l'énergie de lutter, si on a atteint son but, son objectif? Comment quelque part ne pas se reposer sur ses acquis. Et j'ai envie de dire que c'est ça qui est vraiment impressionnant chez lui, c'est que justement, il garde la lucidité de savoir que ce n'est pas parce qu'on a acquis quelque chose (en l'occurrence plusieurs titres) que la suite coule de source. Le fait d'être capable de se remettre en question tous les ans, de ne pas se contenter de ce qui a été fait, de pouvoir repartir "de zéro" chaque année, d'être capable de se remettre en question, parce que ce qui a marché une fois ne marchera pas nécessairement tout le temps. Et je crois que c'est là justement une des clés de sa réussite de sa manière d'ancrer les résultats dans le temps. Quelque part, c'est de savoir que le futur n'est jamais acquis. Et c'est peut-être aussi cela qui évite la lassitude de s'installer. A ajouter au fait de travailler toujours avec des gens en qui il a confiance, et des qualités humaines exceptionnelles. Parce qu'on ne peut pas déléguer non plus à des gens en qui on n'a pas confiance. On ne peut pas construire quelque chose de solide sans bases saines et solides non plus. Ou sinon, au bout d'un moment ça ne marche plus. Déjà que même en faisant tout ce qu'il faut, tout ne marche pas nécessairement, alors si en plus on ne met pas tout les éléments de son coté. Mais, c'est aussi quelque chose qui est impressionnant avec le manager Toulousain, c'est aussi d'être capable d'accepter les échecs. Pas histoire de dire qu'il ne fait pas tout pour gagner, car il est évident qu'il fait toujours tout ce qu'il peut pour gagner, mais d'être aussi capable de savoir que gagner tout le temps ce n'est pas possible. Que ce n'est pas forcément un drame non plus, voire que ça peut aider à aiguiser l'appétit de ses troupes pour la fois suivante. Puis quelque part, si on ne fait que gagner les victoires perdent un peu de leur saveur aussi. Comme le dit Saint Exupéry dans Citadelle, on se fonde à la fois grâce à ses amis et grâce à ses ennemis. A la fois par ce qui nous aide, mais aussi grâce à ce qui nous résiste. C'est aussi en apprenant à maitriser ce qui nous résiste qu'on se forge, qu'on se crée. Ce n'est pas pour rien que les périodes les plus dures furent aussi celles de plus grande création artistique. Comme dit dans Terre des Hommes aussi : "
La terre nous en apprend plus sur nous que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle." 

Mais quand je dois affronter quelque chose, si je ne le fais pas seul, si c'est quelque chose de trop dur pour moi tout seul, mieux vaut le faire avec des gens en qui on a confiance. C'est aussi quelque chose que j'ai vu sur WOW, en fait. Quand on partait en raid, (par groupe d'une dizaine, on allait affronter quelques Boss assez difficiles pour résumer), le fait d'y aller avec des gens qu'on connaissait, en qui on avait confiance pour faire ce qu'il fallait au moment où il fallait, qui n'allaient pas nous plomber à cause d'une crise, où parce que je ne sais quoi aidait quand même énormément à avancer. Au delà même du niveau du joueur ai-je envie de dire parfois. Parce que si on voulait continuer à avancer dans l'instance, on avait besoin de tout le monde, besoin d'un certain sérieux (même si on se marrait bien). Besoin, de gens capables de prendre le temps justement de se mesurer à l'obstacle, de remettre en question la technique utilisée, capable de changer quelque chose si c'était nécéssaire, besoin, d'une capacité du groupe à s'adapter à la manière de jouer les uns des autres... (Je ne pensais pas un jour arriver à retirer tout ça de tout mon temps passé sur WOW). Ou même ne serait-ce qu'il n'allait pas nous piller la banque de guilde dans laquelle il pouvait y avoir des composants ayant nécessité des heures à obtenir. Pas qu'on ne voulait pas s'aider, au contraire, on le faisait tout le temps, mais c'était un travail de groupe quelque part, et chacun se devait donc de participer.



Après, sur un tout autre, sujet, je me suis mis la semaine dernière alors que je m'emmerdais au boulot à regarder des trucs d'astrologie!!! Ouais, j'imagine déjà la tête du lecteur : genre PY et l'astrologie : c'est quoi ce bordel! En fait, j'avais entendu plusieurs fois des gens parler des signes comme des "caractères types" et ça m'intriguait. Ajouté à cela que je suis Bélier, et que je ne savais pas ce que ça voulait dire, et en plus mais ça par contre j'adorais, que peu de monde arrivait à m'identifier en tant que Bélier à première vue. Me rappelle notamment de quelqu'un qui arrivait bien à identifier les signes astrologiques, souvent du premier coup, qui avait du tous les faire avant de trouver le mien. Bon, faut dire aussi que je suis ascendant Taureau, et qu'il parait que ça a tendance à nettement calmer le Bélier. Bon alors après, je ne lis toujours pas plus mon horoscope, mais cependant, j'ai quand même pu trouver quelques trucs intéressants. Plus au niveau de la connaissance de moi en fait, mais faudrait aussi que je regarde plus d'autres signes parce que j'ai quand même une forte présomption comme quoi on doit pouvoir retrouver des choses dans a peu près tous les signes. Ça a au moins le mérite d'aborder différent thème de caractère, et c'est quelque chose que j'aime assez. Pu notamment, me rendre compte qu'en fait je ne supportais pas la domination quelque qu'elle soit. Que malgré l'impression que je peux donner, je suis quand même assez sanguin, et du genre à réagir au quart de tour. Et en fait c'est un peu aussi avec le dynamisme dont je parlais l'autre fois, mais pouvant être extrêmement impatient. Surtout je me rends compte en fait, quand quelque chose me parait évident et qu'on ne le voit pas à coté de moi. Et je crois, que en fait ça peut paraitre paradoxal, mais que c'est aussi cette impatience qui parfois me pousse à procrastiner. Que c'est un moyen que j'ai trouver, pour gérer cette impatience, sans exploser. Et surtout quand ça me parait évident, même tellement évident que je n'arrive limite pas à l'exprimer. Et la frustration aussi de ne pas arriver à exprimer ce que je vois. Mais je crois aussi que c'est pour ça que j'aime bien écrire, que ça me fait autant de bien, que ça me calme, parce que c'est un moyen aussi d'enfin prendre le temps d'exprimer les choses. Et que c'est quelque chose dont j'ai besoin en fait, de sortir un peu ce que j'enferme, mais aussi de prendre le temps d'essayer de l'exprimer du mieux possible, pour faire en sorte que ça puisse sortir. Mais c'est quelque chose que je ne peux faire que dans le calme en fait. Parce que je crois que si il y a trop de pression aussi, quelque part, ça renforce la frustration de ne pas arriver à l'exprimer, et je me bloque un peu, et à ce moment au final, c'est plus la frustration qui prend le dessus, et ça devient complètement impossible de faire suffisamment de calme en moi pour pouvoir m'écouter, pour pouvoir décomposer, décrypter, ce qu'il y a. Puis quelque part, aussi, je crois que quand on a quelque chose d'important à dire, il faut pouvoir être capable de prendre le temps de le dire, pour essayer de le dire du mieux possible. Pour s'assurer quand même d'un maximum de compréhension de faire l'effort de présenter les choses de manières à ce qu'elles puissent être comprises, (c'est à dire prise avec par l'autre). Enfin, c'est ça aussi la communication. Puis aussi d'être capable d'une certaine manière de faire l'effort de bien décrire le contexte. Parce que le contexte est toujours un élément déterminant dans la compréhension. Que dis-je déterminant, primordial. Je ne crois pas aux idées, aux concepts sortis du néant. J'ai envie de dire qu'un concept, une idée quelque part ne peut vraiment se définir se comprendre, se justifier même qu'à travers sa cristallisation dans ce qui existe. Qu'à travers la manière dont ce qu'on essaye d'exprimer à travers cette idée se concrétise, se voit à l'oeuvre, s'incarne, se vit, se ressent, se montre, se traduit dans la réalité, de manière factuelle. J'ai envie de dire de la consistance qu'elle peut prendre. Par ce que c'est bien beau les beaux principes, la Justice, l'Amour, le Bien, le Mal, la Souffrance, la Vie, la Charité etc... mais quelque part, si ils ne sont pas liées à une réalité concrète, tangible, s'ils n'ont pas une certaine consistance ce n'est plus que du vent, des paroles en l'air, du blahblah quelque part. Et si je parle du contexte ce n'est pas innocent, parce que je lisais l'autre jour en y pensant, un très bon article sur le théorème d'incomplétude de Godel. http://www.yann-ollivier.org/goedel/goedel.php Et notamment, sur le fait que les systèmes formels englobant l'arithmétique sont contradictoires ou indécidables (je ne me rappelle pas exactement de toutes les conditions et n'ai pas réellement le niveau pour tout saisir)  mais ce qui est intéressant c'est que si je dit "cette phrase est fausse" on ne peut pas décider hors contexte en fait si la phrase est réellement fausse, à moins de se retrouver en contradiction, puisque si la phrase est fausse elle est juste. Et que quelque part, comme ce que je disais précédemment, le contexte devient un élément primordial pour justement décider de la véracité ou non dans un contexte précis. La véracité de la phrase ne pouvant être établie "en elle-même". Puisqu'il y a des cas, des contextes, des applications du modèle qui impliqueront une lecture et une valeur de vérité différente, entièrement liée au contexte. Et quelque part, plus on pourra considérer de contextes différents possibles, plus les concepts, perdent leur sens général. Alors qu'ils en gardent lorsqu'on les particularise. Mais un changement de contexte peut alors tout remettre en question. Tout comme l'ajout d'un élément au contexte peut aussi très bien potentiellement modifier tout un tas de valeurs de vérité. Mais c'est aussi quelque part ce qu'applique si bien Guy Novès dont je parlais en début de post. Que quelque part d'une saison sur l'autre, d'un match à l'autre le contexte change, et donc le résultat est de toute indéterminé à l'avance, et que si il veut continuer à gagner autant que possible, il faut prendre en compte les évolutions du contexte. Mais quelque part, c'est aussi ça qui est beau dans la vie, et qui fait qu'on reste en mouvement, ou qu'un faux peux devenir vrai à tout moment et inversement, et ce sont des choix à faire, et selon les résultats on s'adapte. Tout en sachant qu'il y en a aussi qui sont plus stables que d'autres. 


Enfin pour finir, parce qu'il est déjà presque 1h, la petite découverte musicale du jour : Antony & The Johnson, je l'ai en fond sur youtube depuis tout à l'heure, et j'aime beaucoup. Faudra que j'écoute un peu plus attentivement. Puis j'ai joué un peu de gratte tout à l'heure. Mes parents vont garder une de mes nièces cette semaine du coup, ils m'ont monté ma guitare, et j'ai passé un bon moment avec mon père à regarder pour les apparts. Du coup, je vais probablement faire des visites dans la semaine, et au plus tard, pas mal samedi prochain. Puis en faire avec mes parents, je suis prêt pour ça maintenant, puis ils pourront m'aider aussi à voir des trucs que je ne pourrais pas voir. Objectif, une trentaine de m² dans Paris, et si possible deux pièces. Par contre, la mauvaise nouvelle du jour, mon chat qui a encore perdu 20% de son poids. Et qui selon ma mère commence à être malheureux. Pas la peine de prolonger sa souffrance. Probablement bientôt. J'aimerai bien le tenir dans mes bras au dernier moment. Je m'imaginais ça tout à l'heure après que ma mère me l'ai dit. M'imaginer l'avoir dans mes bras à la fin. J'aimerai vraiment bien. Histoire que le départ se fasse sans trop de douleur ou de stress, enfin je sais pas. Je me raconte probablement des histoires, mes je me dis qu'un chat qui meurt en ronronnant, ça serait quand même classe comme mort. Puis je serais content d'être avec lui aussi à ce moment là. Lui montrer que je l'aime quand il part. Que je ne l'abandonne pas. Enfin, je ne sais pas si ça sera possible non plus. On verra bien.

samedi 27 août 2011

Pampadam!

Ha!! La surprise! Un post le vendredi soir tard, mais que ce passe-t-il? Aurais-je reçu mon chargeur?? Que nenni, mais en fait comme j'ai des trucs à finir pour lundi pour le boulot, j'ai ramené l'ordi du boulot chez moi, et du coup, me voilà allongé dans mon lit avec l'ordi sur les genoux en train de me mettre à Bloguer. En fait à la base j'avais un peu la flemme, je pensais dormir et me reposer directement, genre vers 22h, (je suis pas mal fatigué quand même dans l'ensemble ces temps-ci, enfin pas tant que ça, vu que j'ai quand même nettement moins de coups de barre au boulot, mais j'ai quand même quelques grosses cernes. Puis c'est peut-être aussi le nombre de cafés que je prends...


J'avais une soirée avec des potes d'école, mais je pense que je ne vais pas y aller, trop fatigué déjà, puis en ce moment, je ne me sens pas vraiment de boire trop d'alcool non plus. Enfin, qu'importe, pas vraiment envie d'y aller donc je n'y vais pas.

Mais, plus ça va, plus je crois que j'ai du mal à supporter ce monde. Plus j'ai de mal avec les trois-quart des analyses qui sont faites des choses. Plus j'ai l'impression que les gens se contentent partout de faire des sortes de jugements de cours, et l'impression de voir les gens se regarder pas mal le nombril. L'autre jour en rangeant, j'ai eu envie de relire les animaux malades de la Peste que je vais remettre ici d'ailleurs :


            Un mal qui répand la terreur,
            Mal que le ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
            Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés:
            On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie;
            Nul mets n'excitait leur envie,
            Ni loups ni renards n'épiaient
            La douce et l'innocente proie;
            Les tourterelles se fuyaient:
            Plus d'amour, partant plus de joie.
Le lion tint conseil, et dit: «Mes chers amis,
            Je crois que le Ciel a permis
            Pour nos péchés cette infortune;
            Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux;
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
            On fait de pareils dévouements: (1)
Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence
            L'état de notre conscience
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons,
            J'ai dévoré force moutons.
            Que m'avaient-ils fait? Nulle offense;
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
                        Le berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut: mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi:
Car on doit souhaiter, selon toute justice,
            Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse.
Eh bien! manger moutons, canaille, sotte espèce.
Est-ce un pêché? Non, non. Vous leur fîtes, Seigneur,
            En les croquant, beaucoup d'honneur;
            Et quant au berger, l'on peut dire
            Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
            Se font un chimérique empire.»
Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir.
            On n'osa trop approfondir
Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances
            Les moins pardonnables offenses:
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'âne vint à son tour, et dit: «J'ai souvenance
            Qu'en un pré de moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense,
            Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.»
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout le mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui! quel crime abominable!
            Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait: on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

 Mais en fait, ce qui me choque le plus dans cette fable, ce n'est pas tant ce qui a trait à la morale de l'histoire, on parle ici de puissant ou misérable, c'est transposable dans de nombreuses situations c'est plus selon une sorte de bénéfice que l'on tire de telle ou telle chose. Non, ce qui me choque le plus c'est le coté : désignons un bouc émissaire. Un âne émissaire ai-je envie de dire sur le coup. Ou comment sous couvert de prendre ses responsabilité tous en admettant des erreurs/pêchés mais en même temps, en sachant très bien qu'ils ne seront pas condamnés, tous, finalement s'en déchargent sur l'âne. Ce coté, tout le monde est coupable, cherchons celui qui l'est le plus. Cherchons la personne sur qui décharger toute la colère, cherchons à désigner "le responsable". Et bien évidemment en plus, dans un cas comme ça, c'est tellement facile de désigner quelqu'un, et on peut tellement facilement trouver toutes les raisons du monde à la fois pour condamner ou pour excuser quelqu'un. Plutôt que de chercher le plus coupable, puisqu'en réalité tous sont coupable, pourquoi tous ne devraient-ils pas faire un effort. J'ai envie de dire à un moment qu'est-ce qu'on en a à faire que quelqu'un soit plus coupable qu'un autre, si derrière il est capable de faire les efforts pour rattraper sa connerie, en l’occurrence apaiser la colère d'un dieu. Enfin, je suis peut-être un peu rêveur. Enfin... Quand les beaux et grands principes, ces soi-disants phares, guides, repères ne sont qu'un prétexte pour faire ce que l'on veut tout en gardant la bonne conscience de celui qui applique des principes légitimes.

Enfin, voilà, time to sleep je crois.

mercredi 24 août 2011

Poumpidoum

Juste un petit passage pour dire que je n'ai toujours pas de PC chez moi en ce moment... Du coup plus vraiment la possibilité d'écrire ici non plus.

vendredi 12 août 2011

paf!

Bon, je suis sans ordinateur chez moi en ce moment, donc juste un petit message du boulot :
L'autre jour encore eu droit à ce genre de connerie "il faut faire 'ci' au moins une fois dans sa vie". Déjà, d'où est-ce que c'est une obligation? Puis à part naitre et mourir, je ne vois pas la moindre chose que je devrais faire au moins une fois dans ma vie, ou que qui que ce soit devrait faire au moins une fois. Si quelqu'un ne fait pas le 'ci' ça veut dire quoi? Que ça devient un sous-homme? Pourquoi cela-lui enlèverait-il nécessairement quelque chose? Et encore une fois qui peut nous dire ce qu'on doit faire dans notre vie? Enfin pas le temps de trop développer maintenant.

lundi 8 août 2011

Plam

Sans commentaires pour le titre ^^

Sinon, l'enseignement du jour : belle découverte musicale pour ma part, avec Guillaume Grand. Bon déjà écouté tout son album, même trouvé une interview de lui ça a l'air d'un mec cool. Déjà, il habite en partie à Capbreton, et ça c'est un signe!! Puis j'aime bien sa manière de répondre aux questions, me fait penser un peu à moi aussi. Puis qu'il a l'air d'avoir le même genre d'admiration que moi pour tout les a prioris, le différents types de règles. Puis une certaine simplicité, une certaine humilité, un naturel, un certain recul par rapport au monde, sans pour autant faire comme si il en rejetait tout. Et puis une certaine mélancolie dans pas mal de chansons. Enfin en tout cas, j'aime bien. 

edit : ajout d'une vidéo

dimanche 7 août 2011

Pouf

Yeah, encore un beau titre :D.

Bon, bilan du jour, parce que je sais que ça peut intéresser certains lecteurs. Bon, déjà et dans l'ordre chronologique, ce dont tout le monde se fout a priori, mais bon, peu m'importe, je suis passé lvl 60 avec le petit druide hier soir, du coup monture volante et j'ai enfin pu remonter l'herboristerie à un niveau convenable, je ne serais plus à la bourre pour cueillir en levelant, et ça, c'est cool!!
Ensuite, envoi de messages classes, puis visite de deux agences!! Et oui, mon dieu, la nouvelle phase de la recherche d'appart est amorcée, on va commencer à rentrer dans le concret, avec bientôt des visites d'appart. Pu remarquer que c'était pas si con que ça en fait d'avoir attendu jusqu'à maintenant, j'ai remarqué que le fait que ma période d'essai soit finie étant quand même noté avec intérêt. Puis les quelques questions que j'avais pu poser notamment, et le fait de mettre un peu d'argent de coté vont quand même me servir. (Notamment parce que prendre non meublé va me pemettre de trouver quand même plus grand comme appart, puis les frais d'agence à payer. En fait c'est pas du luxe tout ce qui est mis de coté, sans compter qu'il va falloir payer les impôts (enfin pas encore cette année mais je préfère prendre de l'avance, on ne sait jamais ce qui peut arriver, et je préfère quand même ne pas me pigeonner tout seul sur des trucs que je sais qui vont arriver)). Puis bon, si j'ai un appart d'ici la fin du mois (en plus parait que c'est encore la bonne périonde), je devrais même pouvoir récupérer ma gratte pour le mois prochain.

Voilà, après une super soirée avec Jo, ça fait plaisir de le voir. Je suis vraiment très très content d'être allé chez lui. Passé une très bonne soirée. Puis discuté comme pas très souvent, puis je sais pas, j'avais un grand sourire en rentrant :) Et ça, c'est cool, en plus j'ai récupéré Terre des Hommes :) et lui ai rendu Zarathoustra, mais c'est bon, j'ai une autre version pour le finir. En fait, je crois que cet enfoiré me fait le même coup que je lui ai fait. De ce que je lui proposais de venir chez moi à un moment où c'était vraiment opportun pour lui, et en fait, maintenant, depuis quelques temps, c'est lui qui me propose les moments où on se voit, alors que c'est moi qui suis pas forcément trop dans la démarche de bouger. Où quelque part avant, c'était moi qui lui disait que ça me faisait plaisir d'être là, qu'il avait peur de me déranger, et que maintenant en fait, c'est un peu le contraire, et du coup c'est lui qui me propose. Ah, c'est trop classe en fait :).

jeudi 4 août 2011

Terre des Hommes

Comme c'est un titre du matin, je peux mettre quelque chose de sensé!! Enfin, je m'invente ma règle, mais qu'importe, c'est moi qui décide ici.
Mais, je viens de relire quelques passages avant d'aller à la douche, ce livre à encore réussi à m'arracher quelques larmes. En fait, je crois que c'est mon livre préféré.

Ploum

Suite à ce titre encore une fois merveilleux, dans sa manière, de présenter le post qui suit, je me demande combien de temps, je vais arriver à trouver des titres aussi explicite. Et je dois bien avouer que c'est bien le genre de défi qui me plait bien. Enfin, bon tout ça pour dire pas grand chose en fait, pour l'instant.

Sinon, tout à l'heure en lisant le magnifique blog de Fréderic Schiffter, je me souvenu une fois de plus, et je dois dire que c'est le cas pratiquement à chaque fois que je lis un journal/regarde un JT, pourquoi je suis bien content de ne pas avoir la télé, et que je préfère ne pas trop prêter attention à toutes les "nouvelles", et autres commentaires journalistiques/politiques (le mélange des deux étant souvent détonnant). Souvent utilisé comme un formidable outil d'abrutisation j'ai même envie de dire de propagande. Je me souviens avoir eu la curiosité de regarder une émission où il était invité, c'était en décembre, avec "l'évènement des chutes de neige..." (ou comment aussi faire tout un pataquès de ce qui est à la base quand même un non évènement ) et de ce reportage, où j'avais l'impression qu'on me donnait des images, tout en me dictant ce qu'il fallait penser... Ce qui est cool en même temps quand je vois des trucs comme ça, c'est que je suis bien content de rester hors du monde, "on my way" comme on dit. Mais c'est quelque chose que j'ai je pense pas mal cultivé, cette capacité à quelque part rester sur ma route, sans trop me laisser perturber par les évènements exterieurs. Ce qui est en même temps assez paradoxal, ayant un niveau d'empathie assez élevé, et certains diraient parfois, un certain sens de la diplomatie. Quoique c'est peut-être aussi ça la diplomatie justement, d'être capable de rester sur sa route en évitant les a coups.
Tiens, d'ailleurs, ça me fait penser à ce que m'avait dit ma prof de Maths de 5eme. Je me rappelle qu'à l'époque, j'ai fait quelques trucs bien sales, mais depuis tout petit ça m'arrive des fois des fois d'être capable de me comporter de manière vraiment pas correcte, enfin c'est sans trop de rapport là. La classe de cinquième était parrait-il en tout cas de l'avis des profs je me rappelle, une classe difficile. Et j'avais assisté au conseil de classe du second trimestre, et quand était venu mon tour. Je me rappelle très bien la prof de Math qui avait dit et avait dit avoir voulu le dire devant moi : PY, il fait son chemin tranquillement, sans se laisser perturber par les autres. Et je me dis que c'est ptet pour ça aussi que j'ai l'impression que la chanson de Sophie Zelmani 'on your way', que j'avais mis l'autre fois me parle autant.

Enfin, pour en revenir au journalisme, et à tous les gnansgnans pourris sur la vie machin tout ça, le truc soit disant trop précieux, et une espèce de diabolisation de la mort qui a tendance à m'énerver, je me suis dit un truc en pause clope, je dois dire que j'ai bien aimé : "Si on ne vit qu'une seule fois, on ne meurt qu'une seule fois aussi, et ça serait con de rater sa mort!" Mais je reste persuadé que quelque part que la mort est aussi une charité parfois. Ca reste une partie de la vie. Tiens ça me fait penser à cette phrase dans Terre des Hommes  (finalement j'ai mis un peu plus que ce que je ne pensais) :
 

Adieu, vous que j’aimais. Ce n’est point ma faute si le corps humain ne peut résister trois jours sans boire. Je ne me croyais pas prisonnier ainsi des fontaines. Je ne soupçonnais pas une aussi courte autonomie. On croit que l’homme peut s’en aller droit devant soi. On croit que l’homme est libre… On ne voit pas la corde qui le rattache au puits, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre. S’il fait un pas de plus, il meurt.
À part votre souffrance, je ne regrette rien. Tout compte fait, j’ai eu la meilleure part. Si je rentrais, je recommencerais. J’ai besoin de vivre. Dans les villes, il n’y a plus de vie humaine.
Il ne s’agit point ici d’aviation. L’avion, ce n’est pas une fin, c’est un moyen. Ce n’est pas pour l’avion que l’on risque sa vie. Ce n’est pas non plus pour sa charrue que le paysan laboure. Mais, par l’avion, on quitte les villes et leurs comptables, et l’on retrouve une vérité paysanne.
On fait un travail d’homme et l’on connaît des soucis d’homme. On est en contact avec le vent, avec les étoiles, avec la nuit, avec le sable, avec la mer. On ruse avec les forces naturelles. On attend l’aube comme le jardinier attend le printemps. On attend l’escale comme une Terre promise, et l’on cherche sa vérité dans les étoiles.
Je ne me plaindrai pas. Depuis trois jours, j’ai marché, j’ai eu soif, j’ai suivi des pistes dans le sable, j’ai fait de la rosée mon espérance. J’ai cherché à joindre mon espèce, dont j’avais oublié où elle logeait sur la terre. Et ce sont là des soucis de vivants. Je ne puis pas ne pas les juger plus importants que le choix, le soir, d'un music-hall.
Je ne comprends plus ces populations des trains de banlieue, ces hommes qui se croient des hommes, et qui cependant sont réduits, par une pression qu’ils ne sentent pas, comme les fourmis, à l’usage qui en est fait. De quoi remplissent-ils, quand ils sont libres, leurs absurdes petits dimanches ?
Une fois, en Russie, j’ai entendu jouer du Mozart dans une usine. Je l’ai écrit. J’ai reçu deux cents lettres d’injures. Je n’en veux pas à ceux qui préfèrent le beuglant. Ils ne connaissent point d’autre chant. J’en veux au tenancier du beuglant. Je n'aime pas que l’on abîme les hommes.
Moi je suis heureux dans mon métier. Je me sens paysan des escales. Dans le train de banlieue, je sens mon agonie bien autrement qu’ici ! Ici, tout compte fait, quel luxe !…
Je ne regrette rien. J’ai joué, j’ai perdu. C’est dans l’ordre de mon métier. Mais, tout de même, je l’ai respiré, le vent de la mer.
Ceux qui l’ont goûté une fois n’oublient pas cette nourriture. N’est-ce pas, mes camarades ? Et il ne s’agit pas de vivre dangereusement. Cette formule est prétentieuse. Les toréadors ne me plaisent guère. Ce n’est pas le danger que j’aime. Je sais ce que j’aime. C’est la vie.
Il me semble que le ciel va blanchir. Je sors un bras du sable. J’ai un panneau à portée de la main, je le tâte, mais il reste sec. Attendons. La rosée se dépose à l’aube. Mais l’aube blanchit sans mouiller nos linges. Alors mes réflexions s’embrouillent un peu et je m’entends dire : « Il y a ici un cœur sec… un cœur sec… un cœur sec qui ne sait point former de larmes !… »
« En route, Prévot ! Nos gorges ne se sont pas fermées encore il faut marcher. »




 Mais bon, tout ça je pense que c'est aussi lié au fait que j'ai enfin fini la Naissance de la tragédie de Nietzsche. Et je dois dire que je suis assez mitigé après cette lecture. En même temps, c'est son premier livre. Et j'ai de loin préféré lire en fait, la préface (ou introduction enfin je sais plus mais qu'il a réécrite quelques années plus tard). Alors, j'ai apprécié ses descriptions d'Apollinisme et du Dyonisien.  En tout cas dans le sens, où il me semble que ce sont deux images, stigmatisants plusieurs types de comportement humains, et du rôle de l'apparence... Mais alors après... Toutes ses considérations sur l'art, la supériorité de l'un, de l'autre, le coté exhaltation, l'"argument décisif", la "grandeur de l'esprit Allemand", le coté un peu : là est la vérité, a tendance à me saouler/passer complètement à coté. Autant j'aime bien voir les relations entre les différentes conceptions appoliniennes, et dyonisiennes, a priori opposées, et comment elles s'enrichissent mutuellement dans la tragédie, autant quand on me dit que la tragédie est la forme suprême de l'art, ça me les brise. Ou plutôt peut-être juste que je n'en ai absolument rien à fouttre. Enfin, c'était quand même interessant, va juste falloir que je décide quel est le prochain livre à lire dans le train pour aller au boulot.
D'ailleurs, à ce propos, time to sleep.

lundi 1 août 2011

Nouveau post ici

Bon, pour une fois, je m'y prends relativement tôt pour écrire, je veux dire, c'est même pas minuit, on est dimanche soir, puis si je me connais pas trop mal, il y a moyen que je tombe d'ici pas très longtemps. L'écriture, est assez souvent pour moi, un somnifère assez efficace, c'est étrange. Probablement, aussi un moyen de poser des choses par écrit, de sortir des pensées de mon cerveau, de vider un peu son sac. Je ne sais pas. En tout cas, je crois que plus ça va, plus je suis un adepte des titres totalement bidons, se contentant de ne pas dire grand chose sur le contenu du message. Je trouve, en fait que ça me laisse plus de liberté, pour laisser couler l'expression, sans vraiment avoir à me circonscrire à un domaine, faire revenir, peut-être le coté essai, le coté conversation, ne pas essayer de cloisonner ce dont j'ai envie de parler, ne pas m'enfermer dans un sujet, ne pas limiter le champ d'expression. Bon, c'est peut-être aussi pour ça que je ne suis pas vraiment un écrivain, ou que j'ai souvent eu du mal avec le coté scolaire de l'écriture. qui devient en fait plus un enfermement, de trouver une manière de rentrer dans la case prédéfinie du devoir, plutôt que justement une libération de ce qui est enfermé à l'interieur, un moyen d'expression de ce que l'on est, sans autre contrainte que celles liées à la forme de l'écrit. Je peux me laisser aller à faire des phrases aussi longues que je veux, probablement un nombre assez important de fautes aussi (bon, ça c'est pas vraiment un plaisir, mais bon); mais il y a aussi un coté personne n'est obligé de lire, un coté en fait que c'est juste pour moi que j'écris, parce que ça me fait du bien. Enfin, écrire, ou prendre la dictée de ce que me dit mon cerveau, je ne sais pas vraiment comment ça se passe. Mais il y a généralement une sorte de fluidité, et c'est ce qui m'importe le plus, tant pis pour les règles quelque part. Et puis, je sais pas, j'ai pas envie de me faire chier à essayer de travailler la mise en forme et tout ce bordel. Enfin si des fois il peut m'arriver de passer un peu de temps pour trouver le "bon" mot, celui qui correspond le mieux à ce que je veux exprimmer, mais après, le reste c'est au feeling. De toute façon, me connaissant, si j'essayais de trop y faire attention, il ne sortirait jamais rien, toujours en train d'essayer de vouloir corriger... Et là, c'est la mort. Et puis ça me ferait chier.

Enfin, sinon, ce que je voulais dire aussi, c'est que d'après les dernières réflexions, je crois que j'ai peut-être un peu trop tendance à être un idéaliste du non idéalisme, toujours vouloir rechercher le contre exemple, toujours remettre du doute, de surtout ne jamais croire en rien, de ne jamais avoir de certitude. La certitude de ne pas en avoir, sauf qu'on arrive au poisson qui se mord la queue. Mais en fait, je vais arrêter là dessus, ptet que j'y reviendrai.

jeudi 28 juillet 2011

Un peu d'optimisme

Tiens, pour une fois, on va changer un peu d'angle de vue, quoique, je le suis ptet un peu aussi par nature.

mercredi 27 juillet 2011

plop

Oh, trouvé cette chanson par hasard sur youtube au boulot tout à l'heure :). Première fois, que je la trouve sur le net.

Sinon, je ne sais pas ce qui m'arrive, mais lundi couché à 22h, et aujourd'hui, je pense que je vais faire a peu près dans le même style, division du nombre de clopes fumées par 2 depuis deux jours aussi. Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais c'est plutôt cool :)

Dans le genre plutôt bonne nouvelle aussi, aujourd'hui, un de mes chefs, qui me propose de bosser une partie du mois d'août sur un autre projet du département. J'ai envie de dire que c'est même une très grande nouvelle, ma période d'essai se finissant le 4 août, à moins d'une prolongation de deux mois, normalement, ça devrait se finir sans problème, et le boulot continuer. Ce qui est quand même un peu scandaleux, c'est qu'il me garde malgré le nombre incroyable de free cell que j'ai fait au boulot, mais bon, je ne vais pas m'en plaindre.

lundi 25 juillet 2011

Berceuses

Tiens, voilà un sujet qui correspond bien à l'heure à laquelle j'ai tendance à écrire mes posts pour une fois. Je crois que j'aime bien les berceuses en fait. Ce soir, mais depuis hier soir en fait j'ai une musique que je connais qui m'est revenue en tête, mais je ne suis pas exactement sur d'où elle vient. Puis les recherches du jour qui m'emmènent plus peut être vers une berceuse que me chantait notamment mon père quand j'étais petit.

vendredi 22 juillet 2011

Tour de France

Et voilà hier une étape comme je les aime, avec une attaque dans le deuxième, col, et pas le dernier. Enfin la fin de petits-joueurs, la longue échappée, le long effort solitaire, tout le monde qui se bat pour aller au bout de lui-même, impossible de tricher. J'aime beaucoup la phrase d'Andy Schleck à la fin, (attaquant et vainqueur du jour), quand il dit en gros : je me suis fait mal aux jambes, mais derrière si ils voulaient revenir, il fallait aussi qu'ils se fassent mal aux jambes. Puis, c'est le genre d'effort que j'aime bien me retrouver seul sur un vélo, avec la souffrance pour seul compagnon, ces moments, où l'on est épuisé, et on ne tient qu'à la volonté, et où on se retrouve seul avec soi-même. Enfin, time to go to work, mais j'aime le tour comme hier, et retrouver ces émotions là :)

jeudi 21 juillet 2011

Mentalist

Elle est vraiment cool cette série.

Puis bon, bonne nouvelles du jours, un jour je serais pénard six pied sous terre, plus personne pour me faire chier, (y compris le pire, moi-même, parce qui si on peut être son meilleur ami, faut pas oublier qu'on est aussi son pire ennemi) ça mérite bien, de passer un peu de temps ici en fait.
Plus, pleins de thunes de cotés ce mois-ci, et ça c'est bon. Déjà, ça fait une sécurité, plus les impots à prévoir, et comme ça, j'aurais de quoi acheter des trucs pour mon futur appart, et pour faire un petit tour en Nouvelle-Zélande. Puis, pouvoir réagir au moins d'un point de vue financier à un imprévu, c'est quand même non négligeable. Ca me fait penser à cette période l'an dernier, il y a un an et demi, un poil plus, où en fait, je n'avais sur les 500 euros qu'ils me donnaient, la moitié partait dans le loyer de l'appart pas encore rendu (mais ils ne le savaient pas), 140 euros partaient en psy, 60 en essence, restait 50 pour les clopes, et manger... plus internet en fait... Puis j'ai vu aussi que c'était pas mal aussi d'avoir des réserves, quand je leur ai annoncé et qu'ils m'ont renfloués. De toute façon, c'était ça ou prendre un prêt. Puis la galère aussi de devoir toujours faire attention à ce qu'on dépense. Ca fait quand même plaisir de ne plus être toujours juste en fin de mois. Puis de pouvoir aussi me prévoir des trucs, commencer à voir le truc non plus comme un 'faut que je trouve un appart, que je fasse les démarches, machin tout ça, que je me fasse chier à machin, à truc', encore un lieu de passage, un truc avec un lit, pour dormir, les affaires pour survivre, un lieu vu froidement, de manière exterieure, mais essayer d'en faire un peu un endroit de vie aussi en fait. En faire un endroit que j'aime ou je puisse être bien. De toute façon, c'est simple, je marche quand même énormément à l'affectif. Et je crois que je m'endors.

lundi 18 juillet 2011

Retour de WE

Voilà un bon WE, peu de plage, mais pas mal de glandouille, tour de france, retrouvé ma guitare chez mes parents, l'impression de retrouver une certaine dextérité pour jouer, je la récupèrerai vraiment quand j'aurai mon appart, session pêche avec mon père, nuits d'au moins 10 heures, bons repas, balades sur la plage, juste assez de baignade pour savoir qu'il faut que j'arrête de fumer, achats d'habits, sudokus, lecture dans le train, (biographie de la faim d'Amélie Nothomb, un peu de la naissance de la tragédie, et attaqué, l'élégance du hérisson). Bref, un bon WE glande à rien foutre :)

lundi 11 juillet 2011

Un petit mot ici

Tiens, je crois que ça fait un petit moment que je n'ai pas posté de message ici. Mais, je crois, aussi que je vais mieux. J'avais déjà commencé en fait à écrire quelque chose sur l'Appolinien et le Dyonisien, mais en fait je crois que peu importe. Je crois avoir enfin mis le doigt sur quelque chose qui me faisait mal.
Etrange discussion samedi aprem, après avoir monté un lit d'une amie qui déménageait, elle me décrivait d'une manière assez bizarre en fait, comme si je n'avais pas de coté sombre ni de coté lumineux, mais que les deux étaient présents plus ou moins ensemble avec une grande intensité. Se demandait d'où j'arrivais à tirer de l'énergie. Et je dois dire que je me le demande aussi parfois. Pas pour rien que je suis pas mal crevé. Mais ça va, enfin encore auj je vais me coucher tard, mais au final, je me suis fait une petite journée repos, tranquille, qu'est-ce que ça fait du bien. Une journée sans rien de prévu. A aller à son rythme. Commencé à lire de l'Amélie Nothomb, c'est vraiment sympa. Je sens que je vais finir rapidement. Après tout, ptet que je me remets à faire des bons choix. Me tarde ce WE, je crois que ça va me faire énormément de bien de redescendre dans le Sud. Ca me tarde. Un peu de paix. M'éloigner de l'agitation. Un peu de repos. Je crois que j'en ai un grand besoin. Juste souffler. Ca fait du bien de souffler.

samedi 25 juin 2011

On your way

J'adore cette chanson.
Voilà, les paroles, je viens juste de les regarder.

You never ask things you wonder
You just wait until you wonder no more
You're giving up so gently to get what your dreams are keeping you awake for
Who hears your heart talking only ears that can do you no harm
You only hear it if they listen
You've changed your love you've changed your life you've changed your ways and that has taken you far taken you far
Your eyes are constantly broken but your hands overwhelm a thousandfold
So when are the things you're touching gonna be someone you can hold
No need for love and you need no one
You let them come so you can make them go
It must be something you believe in somewhere your way is leading to is leading to

Journée à rien fouttre

Putain, qu'est-ce que ça fait du bien, de faire un petit fuck à tout le monde et de passer une journée à glander, à dormir/se réveiller, refaire une grosse session Sophie Zelmani. Le repos, c'est vraiment sous-coté!

vendredi 24 juin 2011

14 juillet

Et voilà, billets pris pour le WE du 14 juillet, départ du tour de France le matin de la ville où j'ai grandi, puis Hossegor :)

jeudi 23 juin 2011

La naissance de la tragédie

Ca y est je me suis lancé dans la naissance de la tragédie de Nietzsche, pas du tout la même écriture que le Zarathoustra, mais j'aime bien pour l'instant. Enfin faudrait probablement que je me remette à l'Allemand pour bien lire mais bon...
Premier passage qui m'a marqué :

Et l’on pourrait ainsi appliquer à Apollon, dans un sens excentrique, les paroles de Schopenhauer sur l’homme enveloppé du voile de Maïa (Monde comme Volonté et comme Représenta­tion, I, 416) : « Comme un pêcheur dans un esquif, tranquille et plein de confiance en sa frêle embarcation, au milieu d’une mer démontée qui, sans bornes et sans obstacles, soulève et abat en mugissant des montagnes de flots écumants, l’homme individuel, au milieu d’un monde de dou­leurs, demeure impassible et serein, appuyé avec confiance sur le principium individuationis ». Oui, on pourrait dire que l’inébranlable confiance en ce principe et la calme sécurité de celui qui en est pénétré ont trouvé dans Apollon leur expression la plus sublime, et on pourrait même reconnaître en Apollon l’image divine et splendide du principe d’individuation, par les gestes et les regards de laquelle nous parlent toute la joie et la sagesse de « l’apparence », en même temps que sa beauté.


et le deezer du jour aussi tiens^^