Bon, c'est parti pour le premier post des vacances. :)
Dimanche matin a priori, départ pour Hossegor, pour deux trois jours, ça va être cool ça aussi, un peu d'air marin, se poser sur la plage, regarder la mer...
Premier bilan des vacances, déjà, c'est qu'elles me font un bien fou. J'hallucine un peu d'ailleurs. Je crois que j'étais un peu au bout du rouleau en fait. Je crois que deux semaines ne seront vraiment pas de trop. De toute façon, ça faisait quelques temps que je ne tenais plus qu'au café, et que le moindre soir où je me couchais un peu tard, le résultat se payait cash le lendemain matin. Je dois dire que mes parents étaient un peu inquiets de me voir comme ça. Mon père qui se demandait si je ne faisais pas une petite chute de tension. :) Ou si je ne retombais pas en mode dépressif. En même temps, l'attention me touche. Mais non, j'ai retrouvé le goût de choses, le goût en mangeant. Je crois que c'est juste l'épuisement. La question qui se posait du coup, c'est d'où peut venir cet épuisement, moi qui ai un air si nonchalant. Bah déjà, ce repos en revenant chez les parents, me fait penser un peu à moi petit. Où il parait que je partais jouer, je jouais, je jouais, et une fois crevé, j'allais juste voir ma mère, incapable d'aller me reposer tout seul. Ou les voyages en voiture, où je ne pouvais jamais m'endormir avant d'être à environ 5minutes de la maison... Ou cette incapacité que j'ai à m'endormir dès que quelque chose me stresse. Je crois que ce n'est pas pour rien que je vivais la nuit à une époque à Evry, ou ma mère qui me nommait lutteur contre le sommeil, toujours le même schéma, d'impossibilité de trouver le sommeil tant que je n'ai pas fini, tant que je ne suis pas épuisé, tant que... Et de ne pas être capable de trouver par moi-même des choses reposantes. Tout au moins jusqu'à ce que je n'ai plus le choix. Que la fatigue prenne le dessus. Et en même temps, cette capacité à, si un truc m'intéresse si je me lance un défi, à me lancer dedans, et à oublier de dormir. Mais je crois que c'est quelque chose de constant chez moi. Quand je repense à comment j'ai l'habitude, et comment j'aime lire des romans : sans arrêt. Le dernier Harry Potter que j'ai lu en 24h en pdf en anglais, les lectures jusqu'au bout de la nuit, refaite juste quand j'ai fini mon dernier stage, les 10 saisons de Friends regardées en une semaine, toutes les saisons de séries que j'ai pu regarder en mode non-stop, une fois lancé, impossible de m'arrêter le fameux coup du : allez encore un épisode. Toujours me lancer comme ça dans des trucs, souvent assez inutiles, mais en même temps, me permettre d'oublier un peu le monde.
Et puis là, en plus ces deux dernières années, tout ce travail sur moi. Ma mère qui me disait qu'une psychothérapie, c'est épuisant. Puis je crois qu'elle a avancée quand même un à bon rythme. Mais en même temps, que de remises en questions, que de travail pour apprendre à voir ses schémas, à les identifier, à trouver la parade, à apprendre à se connaitre, à se battre contre les résistances intérieures, à voir ce qui peut se cacher derrière les comportements, à avoir ce regard critique sur soi, à se mettre déjà à parler de soi. Certes, maintenant, ça a pas mal changé, notamment ici, en même temps, pas étonnant, passer d'un extrème à l'autre, de penser que l'on n'est pas intéressant, à devenir son propre sujet d'étude préféré. Mais apprendre à regarder en face ses schémas, les bénéfices secondaires que nous apportent nos propres comportements, puis apprendre à assumer soit de garder les bénéfices secondaires, ce qui peut aussi se défendre, soit apprendre à changer son comportement et donc de tirer un trait sur les bénéfices secondaires, de savoir quand on peut le faire. Enfin, quelle est LA bonne chose à ce niveau là, je n'en sais rien. J'ai l'impression que l'on est comme dans une sorte d'espace, avec tout un tas d'optima locaux, et que d'une certaine manière soit on reste à l'optimum local où l'on est, soit on est prêt à faire le chemins vers d'autres optima locaux, ce qui veut dire qu'il faut quitter sa zone de confort, rentrer dans le dur, pour arriver à un autre optimum. Et je crois que tous ces trajets sont vraiments épuisants. Pas arrêter de naviguer là dedans depuis quelque temps. Ajouté à ça toute la pression que je me mettais, et qu'on me mettait aussi, du il faut que tu fasses-ci, fasses-ça. Je n'en peux plus de toutes ces solicitations extérieures. Je crois que ce dont j'avais besoin avant, c'était justement de virer toute cette pression extérieure (et interieure aussi, ptetre un peu mal interprétée, mais qu'importe), que j'ai commencé à me renfermer parce qu'elle m'était juste insuportable. Et que j'avais besoin de respirer un peu, de m'en sortir. Le problème, c'est que du coup, je ne pouvais plus vraiment souffler non plus. Sauf qu'il fallait bien que je souffle quand même. Je crois que c'est ça, un souffle complètement désordonné, et des inspirations complètement désordonnées et "mal dirigées". Mais je crois que là, ça va aller mieux, juste un gros besoin de souffler. Puis d'apprendre à souffler tout seul.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire