lundi 29 août 2011

blahblah

Remarquez pour une fois du blahblah, ça correspond pas mal à tout ce que je peux raconter, dans mes divagations bloguesques ai-je envie de dire.

Mais en fait là, j'étais en train de regarder des commentaires sur la première journée de Top 14, bon le Stade Toulousain a perdu hier, mais bon, c'est pas grave. Enfin, de fil en aiguille, je suis tombé sur les interviews d'avant saison, et notamment du "gourou", du manager en chef, du Maitre ai-je limite envie de dire Guy Novès. Ce mec est juste tout simplement incroyable. L'entraineur le plus titré de France, 18 demi-finales de championnat d'affilées, série en cours... Enfin, je n'ai pas envie de parler du palmarès, parce que ça on peut le trouver partout. Non, ce qui est le plus admirable, je trouve, au travers de l'exemple du rugby, c'est l'illustration d'une forme de méthodologie pour avancer, à la fois pour atteindre le haut niveau, mais surtout s'y maintenir. Car c'est ça qui est le plus impressionnant, c'est la capacité à se maintenir au plus haut niveau. C'est d'arriver à inscrire une construction, un état d'esprit, une "réussite" dans la durée. D'être capable de monter sur un coup, de faire un exploit, ça arrive, parce que nécéssairement, j'ai envie de dire, la motivation est plus grande, il y a toute l'énergie, la force, l'excitation de la découverte, du challenge à relever, de l'objectif à atteindre quelque part. Mais une fois celui-ci atteint, que reste-t-il? Comment continuer à avancer? Où puiser l'énergie de lutter, si on a atteint son but, son objectif? Comment quelque part ne pas se reposer sur ses acquis. Et j'ai envie de dire que c'est ça qui est vraiment impressionnant chez lui, c'est que justement, il garde la lucidité de savoir que ce n'est pas parce qu'on a acquis quelque chose (en l'occurrence plusieurs titres) que la suite coule de source. Le fait d'être capable de se remettre en question tous les ans, de ne pas se contenter de ce qui a été fait, de pouvoir repartir "de zéro" chaque année, d'être capable de se remettre en question, parce que ce qui a marché une fois ne marchera pas nécessairement tout le temps. Et je crois que c'est là justement une des clés de sa réussite de sa manière d'ancrer les résultats dans le temps. Quelque part, c'est de savoir que le futur n'est jamais acquis. Et c'est peut-être aussi cela qui évite la lassitude de s'installer. A ajouter au fait de travailler toujours avec des gens en qui il a confiance, et des qualités humaines exceptionnelles. Parce qu'on ne peut pas déléguer non plus à des gens en qui on n'a pas confiance. On ne peut pas construire quelque chose de solide sans bases saines et solides non plus. Ou sinon, au bout d'un moment ça ne marche plus. Déjà que même en faisant tout ce qu'il faut, tout ne marche pas nécessairement, alors si en plus on ne met pas tout les éléments de son coté. Mais, c'est aussi quelque chose qui est impressionnant avec le manager Toulousain, c'est aussi d'être capable d'accepter les échecs. Pas histoire de dire qu'il ne fait pas tout pour gagner, car il est évident qu'il fait toujours tout ce qu'il peut pour gagner, mais d'être aussi capable de savoir que gagner tout le temps ce n'est pas possible. Que ce n'est pas forcément un drame non plus, voire que ça peut aider à aiguiser l'appétit de ses troupes pour la fois suivante. Puis quelque part, si on ne fait que gagner les victoires perdent un peu de leur saveur aussi. Comme le dit Saint Exupéry dans Citadelle, on se fonde à la fois grâce à ses amis et grâce à ses ennemis. A la fois par ce qui nous aide, mais aussi grâce à ce qui nous résiste. C'est aussi en apprenant à maitriser ce qui nous résiste qu'on se forge, qu'on se crée. Ce n'est pas pour rien que les périodes les plus dures furent aussi celles de plus grande création artistique. Comme dit dans Terre des Hommes aussi : "
La terre nous en apprend plus sur nous que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle." 

Mais quand je dois affronter quelque chose, si je ne le fais pas seul, si c'est quelque chose de trop dur pour moi tout seul, mieux vaut le faire avec des gens en qui on a confiance. C'est aussi quelque chose que j'ai vu sur WOW, en fait. Quand on partait en raid, (par groupe d'une dizaine, on allait affronter quelques Boss assez difficiles pour résumer), le fait d'y aller avec des gens qu'on connaissait, en qui on avait confiance pour faire ce qu'il fallait au moment où il fallait, qui n'allaient pas nous plomber à cause d'une crise, où parce que je ne sais quoi aidait quand même énormément à avancer. Au delà même du niveau du joueur ai-je envie de dire parfois. Parce que si on voulait continuer à avancer dans l'instance, on avait besoin de tout le monde, besoin d'un certain sérieux (même si on se marrait bien). Besoin, de gens capables de prendre le temps justement de se mesurer à l'obstacle, de remettre en question la technique utilisée, capable de changer quelque chose si c'était nécéssaire, besoin, d'une capacité du groupe à s'adapter à la manière de jouer les uns des autres... (Je ne pensais pas un jour arriver à retirer tout ça de tout mon temps passé sur WOW). Ou même ne serait-ce qu'il n'allait pas nous piller la banque de guilde dans laquelle il pouvait y avoir des composants ayant nécessité des heures à obtenir. Pas qu'on ne voulait pas s'aider, au contraire, on le faisait tout le temps, mais c'était un travail de groupe quelque part, et chacun se devait donc de participer.



Après, sur un tout autre, sujet, je me suis mis la semaine dernière alors que je m'emmerdais au boulot à regarder des trucs d'astrologie!!! Ouais, j'imagine déjà la tête du lecteur : genre PY et l'astrologie : c'est quoi ce bordel! En fait, j'avais entendu plusieurs fois des gens parler des signes comme des "caractères types" et ça m'intriguait. Ajouté à cela que je suis Bélier, et que je ne savais pas ce que ça voulait dire, et en plus mais ça par contre j'adorais, que peu de monde arrivait à m'identifier en tant que Bélier à première vue. Me rappelle notamment de quelqu'un qui arrivait bien à identifier les signes astrologiques, souvent du premier coup, qui avait du tous les faire avant de trouver le mien. Bon, faut dire aussi que je suis ascendant Taureau, et qu'il parait que ça a tendance à nettement calmer le Bélier. Bon alors après, je ne lis toujours pas plus mon horoscope, mais cependant, j'ai quand même pu trouver quelques trucs intéressants. Plus au niveau de la connaissance de moi en fait, mais faudrait aussi que je regarde plus d'autres signes parce que j'ai quand même une forte présomption comme quoi on doit pouvoir retrouver des choses dans a peu près tous les signes. Ça a au moins le mérite d'aborder différent thème de caractère, et c'est quelque chose que j'aime assez. Pu notamment, me rendre compte qu'en fait je ne supportais pas la domination quelque qu'elle soit. Que malgré l'impression que je peux donner, je suis quand même assez sanguin, et du genre à réagir au quart de tour. Et en fait c'est un peu aussi avec le dynamisme dont je parlais l'autre fois, mais pouvant être extrêmement impatient. Surtout je me rends compte en fait, quand quelque chose me parait évident et qu'on ne le voit pas à coté de moi. Et je crois, que en fait ça peut paraitre paradoxal, mais que c'est aussi cette impatience qui parfois me pousse à procrastiner. Que c'est un moyen que j'ai trouver, pour gérer cette impatience, sans exploser. Et surtout quand ça me parait évident, même tellement évident que je n'arrive limite pas à l'exprimer. Et la frustration aussi de ne pas arriver à exprimer ce que je vois. Mais je crois aussi que c'est pour ça que j'aime bien écrire, que ça me fait autant de bien, que ça me calme, parce que c'est un moyen aussi d'enfin prendre le temps d'exprimer les choses. Et que c'est quelque chose dont j'ai besoin en fait, de sortir un peu ce que j'enferme, mais aussi de prendre le temps d'essayer de l'exprimer du mieux possible, pour faire en sorte que ça puisse sortir. Mais c'est quelque chose que je ne peux faire que dans le calme en fait. Parce que je crois que si il y a trop de pression aussi, quelque part, ça renforce la frustration de ne pas arriver à l'exprimer, et je me bloque un peu, et à ce moment au final, c'est plus la frustration qui prend le dessus, et ça devient complètement impossible de faire suffisamment de calme en moi pour pouvoir m'écouter, pour pouvoir décomposer, décrypter, ce qu'il y a. Puis quelque part, aussi, je crois que quand on a quelque chose d'important à dire, il faut pouvoir être capable de prendre le temps de le dire, pour essayer de le dire du mieux possible. Pour s'assurer quand même d'un maximum de compréhension de faire l'effort de présenter les choses de manières à ce qu'elles puissent être comprises, (c'est à dire prise avec par l'autre). Enfin, c'est ça aussi la communication. Puis aussi d'être capable d'une certaine manière de faire l'effort de bien décrire le contexte. Parce que le contexte est toujours un élément déterminant dans la compréhension. Que dis-je déterminant, primordial. Je ne crois pas aux idées, aux concepts sortis du néant. J'ai envie de dire qu'un concept, une idée quelque part ne peut vraiment se définir se comprendre, se justifier même qu'à travers sa cristallisation dans ce qui existe. Qu'à travers la manière dont ce qu'on essaye d'exprimer à travers cette idée se concrétise, se voit à l'oeuvre, s'incarne, se vit, se ressent, se montre, se traduit dans la réalité, de manière factuelle. J'ai envie de dire de la consistance qu'elle peut prendre. Par ce que c'est bien beau les beaux principes, la Justice, l'Amour, le Bien, le Mal, la Souffrance, la Vie, la Charité etc... mais quelque part, si ils ne sont pas liées à une réalité concrète, tangible, s'ils n'ont pas une certaine consistance ce n'est plus que du vent, des paroles en l'air, du blahblah quelque part. Et si je parle du contexte ce n'est pas innocent, parce que je lisais l'autre jour en y pensant, un très bon article sur le théorème d'incomplétude de Godel. http://www.yann-ollivier.org/goedel/goedel.php Et notamment, sur le fait que les systèmes formels englobant l'arithmétique sont contradictoires ou indécidables (je ne me rappelle pas exactement de toutes les conditions et n'ai pas réellement le niveau pour tout saisir)  mais ce qui est intéressant c'est que si je dit "cette phrase est fausse" on ne peut pas décider hors contexte en fait si la phrase est réellement fausse, à moins de se retrouver en contradiction, puisque si la phrase est fausse elle est juste. Et que quelque part, comme ce que je disais précédemment, le contexte devient un élément primordial pour justement décider de la véracité ou non dans un contexte précis. La véracité de la phrase ne pouvant être établie "en elle-même". Puisqu'il y a des cas, des contextes, des applications du modèle qui impliqueront une lecture et une valeur de vérité différente, entièrement liée au contexte. Et quelque part, plus on pourra considérer de contextes différents possibles, plus les concepts, perdent leur sens général. Alors qu'ils en gardent lorsqu'on les particularise. Mais un changement de contexte peut alors tout remettre en question. Tout comme l'ajout d'un élément au contexte peut aussi très bien potentiellement modifier tout un tas de valeurs de vérité. Mais c'est aussi quelque part ce qu'applique si bien Guy Novès dont je parlais en début de post. Que quelque part d'une saison sur l'autre, d'un match à l'autre le contexte change, et donc le résultat est de toute indéterminé à l'avance, et que si il veut continuer à gagner autant que possible, il faut prendre en compte les évolutions du contexte. Mais quelque part, c'est aussi ça qui est beau dans la vie, et qui fait qu'on reste en mouvement, ou qu'un faux peux devenir vrai à tout moment et inversement, et ce sont des choix à faire, et selon les résultats on s'adapte. Tout en sachant qu'il y en a aussi qui sont plus stables que d'autres. 


Enfin pour finir, parce qu'il est déjà presque 1h, la petite découverte musicale du jour : Antony & The Johnson, je l'ai en fond sur youtube depuis tout à l'heure, et j'aime beaucoup. Faudra que j'écoute un peu plus attentivement. Puis j'ai joué un peu de gratte tout à l'heure. Mes parents vont garder une de mes nièces cette semaine du coup, ils m'ont monté ma guitare, et j'ai passé un bon moment avec mon père à regarder pour les apparts. Du coup, je vais probablement faire des visites dans la semaine, et au plus tard, pas mal samedi prochain. Puis en faire avec mes parents, je suis prêt pour ça maintenant, puis ils pourront m'aider aussi à voir des trucs que je ne pourrais pas voir. Objectif, une trentaine de m² dans Paris, et si possible deux pièces. Par contre, la mauvaise nouvelle du jour, mon chat qui a encore perdu 20% de son poids. Et qui selon ma mère commence à être malheureux. Pas la peine de prolonger sa souffrance. Probablement bientôt. J'aimerai bien le tenir dans mes bras au dernier moment. Je m'imaginais ça tout à l'heure après que ma mère me l'ai dit. M'imaginer l'avoir dans mes bras à la fin. J'aimerai vraiment bien. Histoire que le départ se fasse sans trop de douleur ou de stress, enfin je sais pas. Je me raconte probablement des histoires, mes je me dis qu'un chat qui meurt en ronronnant, ça serait quand même classe comme mort. Puis je serais content d'être avec lui aussi à ce moment là. Lui montrer que je l'aime quand il part. Que je ne l'abandonne pas. Enfin, je ne sais pas si ça sera possible non plus. On verra bien.

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