jeudi 26 mai 2011

no sé

Je pensais pas écrire ici ce soir, mais bon finalement, "après tout pourquoi pas, si cette histoire vaut le coup?" Comme il est dit dans Las Vegas Parano (version film), je viens de commencer le livre, que m'a offert un ami. Ca m'a fait très plaisir de le recevoir. Rappelle pas mal de souvenirs.
Mon chat va bientôt venir, il a le sida, perdu un kilo, résultats des analyses de sa tyroïde demain soir... Ma mère qui doit me le dire. Pfffff. Je pense que je vais redescendre sur Toulouse/Hossegor pour l'ascencion du coup, tant pis pour la recherche d'appart. Fuite dans la procrastination, fuite dans l'action, fuite dans le boulot, fuite dans la clope, j'ai parfois l'impression de ne faire que ça. Que les 3/4 des "patterns" sont de retours. Et encore une fois, je ne vais pas pouvoir en sortir tout seul, c'est juste une illusion. Fuite dans la non pensée, fuite dans l'imaginaire, fuite dans la distraction/occupation... Il y a des fois, où je me dis que je suis vraiment passé un maitre dans la maitrise de la fuite.
Je crois que j'ai déjà parlé de mon chat ici.  Mon petit pagaille. Ca me fait vraiment de la peine. Senti les larmes monter au boulot, mais pas envie de les laisser sortir. Je crois que je suis encore en train de les retenir. A priori, c'est pas pour tout de suite, mais bon, ça va être proche. En train de me demander si quelque part, c'est pas limite lui dont j'étais le plus proche dans ma famille. Au moins il ne me faisait pas chier, enfin pas trop. Il savait venir me voir quand je n'allais pas très bien, venir juste se mettre à coté. Je me rappelle lui parler quand il y avait des trucs qui n'allaient pas bien. C'était une présence, il me donnait de l'affection. Venait chercher ses calins puis se mettre juste hors de portée de calins ce con. Mais ce coup de fil... pfff.... Rappel en plus des mauvais souvenirs, me suis demandé sur le coup (enfin genre 1/4 après que ma mère m'ai donnée les nouvelles qui a priori, ne sont pas aussi mauvaises que ce que je le craignais) si c'était pas 3 ans jours pour jours après le premier infarctus de Al. Finalement, après quelques recherches, non, c'était le 31 mai. Je crois que ça aussi est en train de revenir. Bah, de toute façon, je crois que c'est ça la vie aussi, plus on vieillit, plus les mauvais souvenirs, s'accumulent, plus les blessures, plus les cicatrices s'accumulent. Pffffff. J'en ai marre, juste marre de moi. Trop de fatigue, trop de je ne sais quoi, de trucs accumulés je suppose. Et dire que j'avais l'impression d'aller mieux, probablement encore un coup à la moi. Le je fais semblant d'aller bien pour pouvoir fuir tranquillement.
Putain, je me mets à voir des schémas que j'applique, et quelque part, je crois vraiment que je suis un enfoiré de la pire espèce, celui qu'on ne soupçonne pas vraiment. Ouais, un bel imposteur. C'est évident. pfffff
Enfin, time to sleep or at least trying to.

2 commentaires:

  1. tu sais que tu peux le faire tout seul, et justement ce sont des choses qui ne se font que tout seul....
    C'est juste que c'est dur, alors ça va, ça vient, on avance, on recul un peu, on relève a tête et on avance de nouveau. A un moment donné le point de rupture est passé, on ne revient plus en arrière, mais c'est long.
    Courage

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  2. Je sais très bien que je suis tout seul.

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