Bon, après hier soir où il était impossible de blogguer, finalement, on dirait que je reviens ce soir. J'ai failli venir tout à l'heure, mais je sais pas, en fait, pas vraiment envie de m'étendre sur ce à quoi je pensais. Me suis dis que j'allais dormir, puis voilà, mais en fait, je ne sais pas comment trouver la paix pour dormir. Me semble, qu'écrire soit la seule chose qui me permette parfois d'arriver à m'endormir. Cette sorte de besoin de communiquer parfois je pense. Je crois que c'est la seule chose que je connaisse aujourd'hui, et que je puisse faire qui puisse calmer cette sensation de prison dans la nuque que je ressentais au moment de m'endormir. Ces moments où il y a trop de bruit dehors, où la musique que j'urilise souvent pour m'isoler du bruit de dehors me saoule aussi. Cette impression d'un putain d'enfermement mental en fait en quelque sorte, cette sensation qui vient me prendre dans la nuque. Et l'impression de ne pouvoir en sortir. Je crois que c'est ça mon problème, car si l'imaginaire, et la vision sont aussi des moyens de se sortir de la pression, de réussir à garder le moral, de ne pas me laisser abattre, je crois que je suis arrivé à un moment où c'est pas loin de m'amener dans la folie. Ces moments où l'on sent que la moindre action exterieure peut faire complètement disjoncter. Je crois que c'est pour ça que j'ai senti remonter toutes mes tendances à l'extinction de cerveau. Ce moment où normalement je retourne me cacher. Sauf que jusqu'à maintenant, c'était toujours une possibilité.
Mais je crains qu'aujourd'hui ce ne soit plus possible. Tout ce que je faisais machinalement autrefois, sans m'en rendre compte qui me frappe en pleine figure, que je remarque directement. Et cette espèce d'absence de solution. Putain, dans quoi ai-je encore pu m'embarquer? Ce cerveau reptilien qui semble me commander, cette impression d'être réglé en mode auto-destruction. Comme lors du bad trip de vendredi il y a deux semaines. Faut que je m'occupe de moi pour aller bien, mais je ne sais juste plus comment faire. Cette sensation d'impuissance totale, qu'est-ce qu'on a fait à mon cerveau? Que l'ai-je laissé faire? Je ne sais plus rien, je ne comprends plus rien. Je suis juste faible je crois. Je suis trop une merde, je n'arriverai, juste jamais à quoi que ce soit tout seul. Quelle vanité de croire qu'on existe. Vivement la fin de cette torture terrestre. Heureusement, je pars chez ma soeur demain, j'espère que ça me changera un peu les idées. Quoique oui, forcément, s'occuper des autres, ça aide à ne pas penser à soi. Mais qui s'occupera de moi? Qui puis-je laisser s'occuper de moi? Comment entrainer quelqu'un dans cette merde? Qui s'occupera de moi sans essayer d'en profiter? Sans essayer de m'utiliser? Suis-je juste un objet? Pffffffffffffff..... Et pourquoi me poser toute ces questions? Ca sert à rien. Oui je ne suis qu'un objet, oui, je suis ce rien, pour qui ai-je bien pu me prendre? Je le sais bien en même temps que je ne suis pas mieux qu'un autre. Pfffffff... Quelle vanité que d'accepter d'écouter les compliments, les jolis mots... Objet... Quelle déchéance en même temps. C'est juste la mort. Inanimé, comme l'objectivité. Comme dans 1984, je suis déjà mort. Le monde n'est qu'une vaste supercherie.
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que si je suis trop bien caché, personne ne va faire attention à moi, et c'est pas juste de l'attendre si je me planque. Merde! Je ne peux vraiment plus nier, ce besoin de corps moi non plus. Fais chier. Plus d'autre choix que de poster maintenant.
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