dimanche 3 avril 2011

titre inconnu 2

Plus ça va, plus je me demande si je ne suis pas un con. Le problème, c'est que tant que j'en suis pas sur, je peux pas faire le contraire. Enfin, pas forcément, des fois, j'adore être con, chiant... Des fois, c'est trop classe, ça me fait rire. En fait, je crois que ça dépend de si ça vient se greffer à une peur, une faille, une blessure ou pas. Je crois que quand ça vient sur une défense identifiée, qui n'a pas lieu d'être, qui me fait mal, qui est en train de se retourner contre moi, ou sur quelque chose que j'ai mal fait, ça me fait du bien, parce que ça me permet justement, de m'en libérer, de passer à la suite, d'accepter de voir une autre solution, d'être prêt à passer par dessus. Bon malheureusement, il y a d'autres fois où ça me bloque. Cette putain de peur de faire mal, de me tromper, de mal faire, de ne pas arriver à faire ce que je veux, ce putain de perfectionnisme, cette putain d'envie de faire "bien", alors que ce putain d'enculé de "Bien", est tellement variable, tellement mouvant, tellement dépendant de ce putain de contexte pourri, qu'il faut toujours s'y adapter. Cette putain de capacité à être transporté par un sourire, par un regard qui brille, à être capable d'apprécier des petits trucs, à juste rester dans mon coin, et être capable, de me ressourcer juste en voyant des gens joyeux. Cette putain de capacité à arriver à laisser les gens sortir leurs émotions, pourquoi suis-je incapable, de me l'appliquer à moi-même dès qu'il y a quelqu'un autour? Pourquoi, cette putain de méfiance tout le temps? Mais le pire c'est qu'en même temps, je le montre que ça doit se voir comme le nez au milieu de la figure, mais c'est comme si je n'y avais pas accès. Putain, je suis vraiment un connard en fait. Genre un de la pire espèce. Mais, en plus c'est même pas vrai. Putain de bordel de merde de moi-même. Putain, il y a des fois où je suis vraiment classe, mais il y en a d'autres, où je suis vraiment un pauvre con. Putain, de blessures, de failles, de capacités de rebondir, de capacité à faire des trucs bien. Et pire, d'aimer ça. Quelle est donc cette putain de torture que je m'inflige, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à m'entendre? Et pourquoi ces putains d'enculés de leur race de bons moments me donnent envie de vivre. Me font me dire : en fait c'est cool d'être en vie. Alors que ces putains d'enculés de leur race de mauvais moments me donnent juste envie du contraire? Heureusement, ils se compensent l'un l'autre aussi, mais bordel de merde, ça me pète les couilles!! Putain de vérité encore du Petit Prince :

Tantôt je me dis : « Sûrement non ! Le petit prince enferme sa fleur toutes les nuits sous son globe de verre, et il surveille bien son mouton... » Alors je suis heureux. Et toutes les étoiles rient doucement.
Tantôt je me dis : « On est distrait une fois ou l’autre, et ça suffit ! Il a oublié, un soir, le globe de verre, ou bien le mouton est sorti sans bruit pendant la nuit... » Alors les grelots se changent tous en larmes ! ...
C’est là un bien grand mystère. Pour vous qui aimez aussi le petit prince, comme pour moi, rien de l’univers n’est semblable si quelque part, on ne sait où, un mouton que nous ne connaissons pas a, oui ou non, mangé une rose...
Regardez le ciel. Demandez-vous : « Le mouton oui ou non a-t-il mangé la fleur ? » Et vous verrez comme tout change...


Et le pire, c'est que ce genre de chose, s'applique à tout, à tout, y compris à elle même. En plus, dans tout ça, on est juste laissé dans l'incertitude, le noir complet, le moindre repère peut changer. Il n'y a pas de réponse. Et putain de chanson de Pink qui passe à coté. Celle que j'ai mise la dernière fois... Non, I'm not fucking perfect bordel de merde. Mais si en même temps je le suis. Mais peut-être aussi, est-ce que quelque part, je ne veux, juste pas être réconforté. Peut-être est-ce pour ça aussi que je n'arrive pas à montrer que je vais pas bien. Cette peur de la perte de contrôle, cette peur d'absence de maitrise sur moi, cette non envie de faire mal quand c'est évitable, et en même temps, c'est pas moi qui décide. Putain, c'est pas moi qui décide. Je ne peux rien décider à part ce que j'essaie de faire moi, et encore... Et en même temps, tout ce que je fais influe les gens autour de moi. Comme Al qui n'a pas décidé de partir, "à jeudi" qu'il ma dit quand je suis allé le voir à l'hopital pour la dernière fois. Le dernier qu'il connaissait à être allé le voir. "A jeudi" qu'on s'est dit quand je suis parti... Et voilà, le putain de résultat quoi... Il a décidé de vivre, et il est mort... On veut ne pas faire mal, et on le fait quand même. On fait de la merde et des fois, ça donne un truc classe. Putain, et après, on vient me faire chier avec des conneries du genre "justice", "sentiment d'injustice"... Mais on peut faire quoi dans un cas comme ça à part fermer sa gueule et accepter? On peut faire quoi, à part essayer de survivre et de faire continuer cette putain d'espèce humaine, dont on ne sait même pas ce qu'elle vient faire dans ce monde de merde? Ces putains d'instincts de survie et de reproduction qui sont inscrits en nous. Est-ce juste d'être en vie maintenant, et de ne pas être né 1000 ans plutôt? Est-ce juste d'être né en France plutôt qu'en Libye? Non, alors pourquoi est-ce qu'on vient me faire chier avec la Justice... Je crois qu'en fait le néant, c'est pas avant et après, la vie, c'est la vie justement. La vie elle même n'est qu'une ineptie, une absudité dans un univers mort. Une incongruité de la nature, un mirage. Et en même temps, ce putain de truc en moi qui dit, juste l'inverse... Je le déteste ce con... Il me fait mal, il me fait trop mal.Il est d'ailleurs en train de pleurer. Enfin, je pleure. Enfin, c'est juste ça la vie je crois, quelque chose de parfois, joyeux, parfois, douloureux qui se termine avec la mort. On ne sait pas pourquoi, on est balancé là dedans, comme ça par hasard, puis essayer de passer le temps, comme on peut.

Putain, c'est scandaleux d'écrire tout ça, mais en même temps, je me sens mieux après. Mais, je ne peux juste pas l'empêcher... Et putain, qu'est-ce que ça me fait chier que ce soit en moi, de pas pouvoir l'empêcher, de n'avoir juste aucun moyen de lutter contre... Suis même pas capable de me controler. Genre pseudo-mec qui se veut indépendant, même pas capable de se gérer lui-même... Enfin, je crois qu'en même temps, j'ai besoin de me replonger dans tout ça, mais merde. J'ai pas envie de retomber dans une phase où je fais chier tout le monde. Cette putain de douleur de vivre... Je crois qu'il va falloir que je me fasse une raison, elle sera toujours là quelque part. :'(

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