jeudi 21 avril 2011
Juste envie d'écrire 2
Je ne sais pas pourquoi c'est cette chanson qui m'est revenue le plus aujourd'hui, entre autre parmi d'autres. Encore un soir où je rentre en ayant pas mal bu. Ça fait plaisir en même temps. Hier soir, after-work, puis passer à la colloc de 4 potes qui viennent d'emmenager, période plus IIE récente, et ce soir avec Skwat, et Raph, un grand plaisir, bu de bonnes bières. Période plus rentrée à l'école, d'ailleurs, je vais aller voir Raph à Valenciennes le WE prochain, Skwat, je crois que je ne l'oublierai jamais qui a parlé avec moi à l'église pour l'enterrement de Al. Ca m'a fait plaisir de le voir, ça devait bien faire un an que ça n'était pas arrivé. Puis tous les trois nous avions eu le "plaisir" avec Al d'ailleurs de passer quelques temps comment dire, en proximité réduite dans une cellule, mine de rien on en a encore parlé aujourd'hui, faut croire qu'au final ça crée des liens aussi mine de rien. Même si les souvenirs de ce moment ont du mal à me revenir.
Sinon, en me rémemorant, les dernières discussions avec A. je crois qu'au final là seule chose que je suis et que j'essaye d'être, c'est juste un "mec bien" quelque part. Même si quelque part, ça ne veut rien dire, même si c'est douloureux, voire que ça peut être très douloureux, même si ça implique parfois de passer pour un connard, je crois que c'est en même temps, ce qui me permet de tenir, de savoir que quoiqu'il arrive, de savoir que même si je me retrouve dans des situations à la con, de savoir que même si les résultats sont complètements pourris, que même si je n'y arrive pas tout le temps, au moins, dans l'ensemble, c'est ce que j'essaye d'être, et que même si ça ne marche pas toujours quelque part, c'est pas grave. Personne ne pourra jamais m'enlever le fait d'avoir essayé avec les moyens dont je disposais, d'avoir fait ce qu'il me semblait être le mieux à un moment donné. Que quelque part, même si je me plante, même si je finis par faire de la merde, même si ça fait mal de voir le résultat contraire de ce que je voulais, même si parfois les conséquences sont à en pleurer, quand on voit les efforts déployés pour arriver au contraire de ce que l'on voulait à la base, quand on final on a mal, juste mal, ou bien que l'on se retrouve à faire mal à des gens à qui l'on voulait faire plaisir, j'ai envie de dire que cette intention de bien faire, personne ne pourra jamais me l'enlever. C'est quelque chose qui fait partie de moi quoiqu'il arrive. Ce coté à dire au moins j'aurais essayé, parce que ça comptait pour moi. Et qu'importe le résultat, au moins j'aurai été moi, au moins j'aurai essayé de ne pas me trahir. Après, les résultats, dépendent malheureusement toujours de tellement de facteurs exterieurs sur lesquels il est impossible d'agir...
Je me rappelle avoir lu il y a peu une connerie énormissime du genre quand il y a trop de contraintes, il faut s'évader. Mais non. Le seule chose qui existe, c'est le réel, et quoiqu'il arrive, celui-ci vient toujours à un moment où un autre réclamer son dû. Et j'ai remarqué, que plus l'on s'évade, plus les acomptes sont forts. Les contraintes, quand elles sont là, quand on ne peut rien faire d'autre, si l'évasion peut être une solution temporaire, il y a toujours un moment où la seule chose à faire, c'est de les prendre en quatre yeux, de les regarder en face, d'apprendre à les connaitre, de les affronter, de voir comment on peut en tirer profit. De toute façon quoiqu'il arrive, on est toujours contraint ne serait-ce que par nos besoins physioligiques, et si l'on veut vivre, il faut être capable de les prendre en compte.
A ce propos, une envie de dormir plus que présente me fait cliquer sur le bouton publier.
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