Ce soir, je crois qu'il faut que j'écrive un peu, mais en même temps, je suis crevé, et boulot demain. De toute façon, c'est pas en procrastinant et en fumant des clopes que j'arriverai à quelque chose. C'est probablement encore moi qui me donne des coups en ne voulant rien demander, comme d'hab dans le genre con, je suis quand même pas mal, mais cette journée a été assez étrange. Commencée d'abord par une envie de douceur, de tendresse, de juste m'abandonner, de lacher le contrôle, d'accepter de laisser certaines (je pensais notamment à une) personnes, me réconforter, de sentir pour une fois, ce besoin d'être pris dans des bras, d'être consolé, de juste laisser faire, ou en guidant un peu. Puis, ce besoin de me sentir entouré, de..faire un fuck à toute cette pression que je dois me mettre plus ou moins en permanence. Il y a des fois où j'en ai juste marre d'essayer de bien faire les choses. Où, c'est juste épuisant, ou au final, à trop vouloir être bien on se faisait mal, à cause de cette pression que l'on se met, où à trop vouloir tout le temps, apprendre, essayer d'utiliser les coups du sort à toujours vouloir apprendre des échecs, au final, en voulant être bien on est mal. A peine bientôt 26 ans, et je me sens déjà tellement fatigué... Fatigué de tellement de choses. C'est ça que j'ai aimé en rentrant chez moi, ça a été de pouvoir être entouré, qu'on s'occupe un peu de moi... Au final je crois que d'une manière c'est ça. Enfin, je sais pas. Comme si quelqu'un part, je me demandais toujours si on s'occupait de moi, pour moi, ou juste comme un moyen de me mettre la pression. ou si cet espoir, ce besoin, cette envie n'allait pas nécessairement être déçue. Ou que je ne pouvais juste pas espérer un jour qu'on veuille vraiment me réconforter, juste parce que ça faisait plaisir. Et que quelque part, je ne voulais pas en sentir le besoin, et être déçu, et que du coup dans ma pauvre petite tête d'abruti, je m'imaginais toujours des scénarios, où tout d'un coup hop, ça irait mieux. Sauf que ce soir, c'était juste impossible. Même pas capable de me réconforter tout seul. Juste cet énorme sentiment de solitude. De non PY, de toute façon, tu ne peux rien faire pour que ça arrive, t'es juste en train de te raconter des histoires. Et puis cette incapacité à rentrer dedans. que le 'regarde ça me ferait du bien', juste pour espérer que ça continue, c'est pourri comme excuse. Que de toute façon, c'est pas pour ça qu'on s'occupera ou pas de moi. Que de toute façon, c'est juste une question d'envie chez l'autre, que je n'ai pas à essayer de provoquer ou d'augmenter, qui évolue juste à sa manière. Et que de toute façon, la seule chose que j'ai à faire, c'est quelque part dire où j'en suis à m'exprimer, et ensuite alea jacta est comme on dit. Et chacun, fait juste ce qu'il veut/peut à sa manière, en fonction de tout un tas de paramètres que je ne peux pas contrôler.
Et voilà, du coup, je suis rentré chez moi, triste de cette réalisation, et je me suis juste mis à m'occuper un peu de mon appart. Parce que mine de rien, ça je peux le faire, m'occuper de moi. Enfin, un nouveau schéma à la con que je suis en train d'identifier, et que je peux changer. Et un très grand merci aussi à celles qui me permettent de me voir ce truc moisi. Risque de me falloir du temps pour l'intégrer, qu'il va y avoir des choses à tirer avec cette réflexion, mais je crois que quelque part, c'est quelque chose qui était déjà en cours. Mais un grand merci, parce que si je ne savais pas que cet intérêt, cette forme d'amour était sincère pure quelque part, je ne crois pas que j'aurai pu voir ça chez moi.
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