mardi 30 août 2011
lundi 29 août 2011
blahblah
Remarquez pour une fois du blahblah, ça correspond pas mal à tout ce que je peux raconter, dans mes divagations bloguesques ai-je envie de dire.
Mais en fait là, j'étais en train de regarder des commentaires sur la première journée de Top 14, bon le Stade Toulousain a perdu hier, mais bon, c'est pas grave. Enfin, de fil en aiguille, je suis tombé sur les interviews d'avant saison, et notamment du "gourou", du manager en chef, du Maitre ai-je limite envie de dire Guy Novès. Ce mec est juste tout simplement incroyable. L'entraineur le plus titré de France, 18 demi-finales de championnat d'affilées, série en cours... Enfin, je n'ai pas envie de parler du palmarès, parce que ça on peut le trouver partout. Non, ce qui est le plus admirable, je trouve, au travers de l'exemple du rugby, c'est l'illustration d'une forme de méthodologie pour avancer, à la fois pour atteindre le haut niveau, mais surtout s'y maintenir. Car c'est ça qui est le plus impressionnant, c'est la capacité à se maintenir au plus haut niveau. C'est d'arriver à inscrire une construction, un état d'esprit, une "réussite" dans la durée. D'être capable de monter sur un coup, de faire un exploit, ça arrive, parce que nécéssairement, j'ai envie de dire, la motivation est plus grande, il y a toute l'énergie, la force, l'excitation de la découverte, du challenge à relever, de l'objectif à atteindre quelque part. Mais une fois celui-ci atteint, que reste-t-il? Comment continuer à avancer? Où puiser l'énergie de lutter, si on a atteint son but, son objectif? Comment quelque part ne pas se reposer sur ses acquis. Et j'ai envie de dire que c'est ça qui est vraiment impressionnant chez lui, c'est que justement, il garde la lucidité de savoir que ce n'est pas parce qu'on a acquis quelque chose (en l'occurrence plusieurs titres) que la suite coule de source. Le fait d'être capable de se remettre en question tous les ans, de ne pas se contenter de ce qui a été fait, de pouvoir repartir "de zéro" chaque année, d'être capable de se remettre en question, parce que ce qui a marché une fois ne marchera pas nécessairement tout le temps. Et je crois que c'est là justement une des clés de sa réussite de sa manière d'ancrer les résultats dans le temps. Quelque part, c'est de savoir que le futur n'est jamais acquis. Et c'est peut-être aussi cela qui évite la lassitude de s'installer. A ajouter au fait de travailler toujours avec des gens en qui il a confiance, et des qualités humaines exceptionnelles. Parce qu'on ne peut pas déléguer non plus à des gens en qui on n'a pas confiance. On ne peut pas construire quelque chose de solide sans bases saines et solides non plus. Ou sinon, au bout d'un moment ça ne marche plus. Déjà que même en faisant tout ce qu'il faut, tout ne marche pas nécessairement, alors si en plus on ne met pas tout les éléments de son coté. Mais, c'est aussi quelque chose qui est impressionnant avec le manager Toulousain, c'est aussi d'être capable d'accepter les échecs. Pas histoire de dire qu'il ne fait pas tout pour gagner, car il est évident qu'il fait toujours tout ce qu'il peut pour gagner, mais d'être aussi capable de savoir que gagner tout le temps ce n'est pas possible. Que ce n'est pas forcément un drame non plus, voire que ça peut aider à aiguiser l'appétit de ses troupes pour la fois suivante. Puis quelque part, si on ne fait que gagner les victoires perdent un peu de leur saveur aussi. Comme le dit Saint Exupéry dans Citadelle, on se fonde à la fois grâce à ses amis et grâce à ses ennemis. A la fois par ce qui nous aide, mais aussi grâce à ce qui nous résiste. C'est aussi en apprenant à maitriser ce qui nous résiste qu'on se forge, qu'on se crée. Ce n'est pas pour rien que les périodes les plus dures furent aussi celles de plus grande création artistique. Comme dit dans Terre des Hommes aussi : "
La terre nous en apprend plus sur nous que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle."
Mais quand je dois affronter quelque chose, si je ne le fais pas seul, si c'est quelque chose de trop dur pour moi tout seul, mieux vaut le faire avec des gens en qui on a confiance. C'est aussi quelque chose que j'ai vu sur WOW, en fait. Quand on partait en raid, (par groupe d'une dizaine, on allait affronter quelques Boss assez difficiles pour résumer), le fait d'y aller avec des gens qu'on connaissait, en qui on avait confiance pour faire ce qu'il fallait au moment où il fallait, qui n'allaient pas nous plomber à cause d'une crise, où parce que je ne sais quoi aidait quand même énormément à avancer. Au delà même du niveau du joueur ai-je envie de dire parfois. Parce que si on voulait continuer à avancer dans l'instance, on avait besoin de tout le monde, besoin d'un certain sérieux (même si on se marrait bien). Besoin, de gens capables de prendre le temps justement de se mesurer à l'obstacle, de remettre en question la technique utilisée, capable de changer quelque chose si c'était nécéssaire, besoin, d'une capacité du groupe à s'adapter à la manière de jouer les uns des autres... (Je ne pensais pas un jour arriver à retirer tout ça de tout mon temps passé sur WOW). Ou même ne serait-ce qu'il n'allait pas nous piller la banque de guilde dans laquelle il pouvait y avoir des composants ayant nécessité des heures à obtenir. Pas qu'on ne voulait pas s'aider, au contraire, on le faisait tout le temps, mais c'était un travail de groupe quelque part, et chacun se devait donc de participer.
Après, sur un tout autre, sujet, je me suis mis la semaine dernière alors que je m'emmerdais au boulot à regarder des trucs d'astrologie!!! Ouais, j'imagine déjà la tête du lecteur : genre PY et l'astrologie : c'est quoi ce bordel! En fait, j'avais entendu plusieurs fois des gens parler des signes comme des "caractères types" et ça m'intriguait. Ajouté à cela que je suis Bélier, et que je ne savais pas ce que ça voulait dire, et en plus mais ça par contre j'adorais, que peu de monde arrivait à m'identifier en tant que Bélier à première vue. Me rappelle notamment de quelqu'un qui arrivait bien à identifier les signes astrologiques, souvent du premier coup, qui avait du tous les faire avant de trouver le mien. Bon, faut dire aussi que je suis ascendant Taureau, et qu'il parait que ça a tendance à nettement calmer le Bélier. Bon alors après, je ne lis toujours pas plus mon horoscope, mais cependant, j'ai quand même pu trouver quelques trucs intéressants. Plus au niveau de la connaissance de moi en fait, mais faudrait aussi que je regarde plus d'autres signes parce que j'ai quand même une forte présomption comme quoi on doit pouvoir retrouver des choses dans a peu près tous les signes. Ça a au moins le mérite d'aborder différent thème de caractère, et c'est quelque chose que j'aime assez. Pu notamment, me rendre compte qu'en fait je ne supportais pas la domination quelque qu'elle soit. Que malgré l'impression que je peux donner, je suis quand même assez sanguin, et du genre à réagir au quart de tour. Et en fait c'est un peu aussi avec le dynamisme dont je parlais l'autre fois, mais pouvant être extrêmement impatient. Surtout je me rends compte en fait, quand quelque chose me parait évident et qu'on ne le voit pas à coté de moi. Et je crois, que en fait ça peut paraitre paradoxal, mais que c'est aussi cette impatience qui parfois me pousse à procrastiner. Que c'est un moyen que j'ai trouver, pour gérer cette impatience, sans exploser. Et surtout quand ça me parait évident, même tellement évident que je n'arrive limite pas à l'exprimer. Et la frustration aussi de ne pas arriver à exprimer ce que je vois. Mais je crois aussi que c'est pour ça que j'aime bien écrire, que ça me fait autant de bien, que ça me calme, parce que c'est un moyen aussi d'enfin prendre le temps d'exprimer les choses. Et que c'est quelque chose dont j'ai besoin en fait, de sortir un peu ce que j'enferme, mais aussi de prendre le temps d'essayer de l'exprimer du mieux possible, pour faire en sorte que ça puisse sortir. Mais c'est quelque chose que je ne peux faire que dans le calme en fait. Parce que je crois que si il y a trop de pression aussi, quelque part, ça renforce la frustration de ne pas arriver à l'exprimer, et je me bloque un peu, et à ce moment au final, c'est plus la frustration qui prend le dessus, et ça devient complètement impossible de faire suffisamment de calme en moi pour pouvoir m'écouter, pour pouvoir décomposer, décrypter, ce qu'il y a. Puis quelque part, aussi, je crois que quand on a quelque chose d'important à dire, il faut pouvoir être capable de prendre le temps de le dire, pour essayer de le dire du mieux possible. Pour s'assurer quand même d'un maximum de compréhension de faire l'effort de présenter les choses de manières à ce qu'elles puissent être comprises, (c'est à dire prise avec par l'autre). Enfin, c'est ça aussi la communication. Puis aussi d'être capable d'une certaine manière de faire l'effort de bien décrire le contexte. Parce que le contexte est toujours un élément déterminant dans la compréhension. Que dis-je déterminant, primordial. Je ne crois pas aux idées, aux concepts sortis du néant. J'ai envie de dire qu'un concept, une idée quelque part ne peut vraiment se définir se comprendre, se justifier même qu'à travers sa cristallisation dans ce qui existe. Qu'à travers la manière dont ce qu'on essaye d'exprimer à travers cette idée se concrétise, se voit à l'oeuvre, s'incarne, se vit, se ressent, se montre, se traduit dans la réalité, de manière factuelle. J'ai envie de dire de la consistance qu'elle peut prendre. Par ce que c'est bien beau les beaux principes, la Justice, l'Amour, le Bien, le Mal, la Souffrance, la Vie, la Charité etc... mais quelque part, si ils ne sont pas liées à une réalité concrète, tangible, s'ils n'ont pas une certaine consistance ce n'est plus que du vent, des paroles en l'air, du blahblah quelque part. Et si je parle du contexte ce n'est pas innocent, parce que je lisais l'autre jour en y pensant, un très bon article sur le théorème d'incomplétude de Godel. http://www.yann-ollivier.org/goedel/goedel.php Et notamment, sur le fait que les systèmes formels englobant l'arithmétique sont contradictoires ou indécidables (je ne me rappelle pas exactement de toutes les conditions et n'ai pas réellement le niveau pour tout saisir) mais ce qui est intéressant c'est que si je dit "cette phrase est fausse" on ne peut pas décider hors contexte en fait si la phrase est réellement fausse, à moins de se retrouver en contradiction, puisque si la phrase est fausse elle est juste. Et que quelque part, comme ce que je disais précédemment, le contexte devient un élément primordial pour justement décider de la véracité ou non dans un contexte précis. La véracité de la phrase ne pouvant être établie "en elle-même". Puisqu'il y a des cas, des contextes, des applications du modèle qui impliqueront une lecture et une valeur de vérité différente, entièrement liée au contexte. Et quelque part, plus on pourra considérer de contextes différents possibles, plus les concepts, perdent leur sens général. Alors qu'ils en gardent lorsqu'on les particularise. Mais un changement de contexte peut alors tout remettre en question. Tout comme l'ajout d'un élément au contexte peut aussi très bien potentiellement modifier tout un tas de valeurs de vérité. Mais c'est aussi quelque part ce qu'applique si bien Guy Novès dont je parlais en début de post. Que quelque part d'une saison sur l'autre, d'un match à l'autre le contexte change, et donc le résultat est de toute indéterminé à l'avance, et que si il veut continuer à gagner autant que possible, il faut prendre en compte les évolutions du contexte. Mais quelque part, c'est aussi ça qui est beau dans la vie, et qui fait qu'on reste en mouvement, ou qu'un faux peux devenir vrai à tout moment et inversement, et ce sont des choix à faire, et selon les résultats on s'adapte. Tout en sachant qu'il y en a aussi qui sont plus stables que d'autres.
Enfin pour finir, parce qu'il est déjà presque 1h, la petite découverte musicale du jour : Antony & The Johnson, je l'ai en fond sur youtube depuis tout à l'heure, et j'aime beaucoup. Faudra que j'écoute un peu plus attentivement. Puis j'ai joué un peu de gratte tout à l'heure. Mes parents vont garder une de mes nièces cette semaine du coup, ils m'ont monté ma guitare, et j'ai passé un bon moment avec mon père à regarder pour les apparts. Du coup, je vais probablement faire des visites dans la semaine, et au plus tard, pas mal samedi prochain. Puis en faire avec mes parents, je suis prêt pour ça maintenant, puis ils pourront m'aider aussi à voir des trucs que je ne pourrais pas voir. Objectif, une trentaine de m² dans Paris, et si possible deux pièces. Par contre, la mauvaise nouvelle du jour, mon chat qui a encore perdu 20% de son poids. Et qui selon ma mère commence à être malheureux. Pas la peine de prolonger sa souffrance. Probablement bientôt. J'aimerai bien le tenir dans mes bras au dernier moment. Je m'imaginais ça tout à l'heure après que ma mère me l'ai dit. M'imaginer l'avoir dans mes bras à la fin. J'aimerai vraiment bien. Histoire que le départ se fasse sans trop de douleur ou de stress, enfin je sais pas. Je me raconte probablement des histoires, mes je me dis qu'un chat qui meurt en ronronnant, ça serait quand même classe comme mort. Puis je serais content d'être avec lui aussi à ce moment là. Lui montrer que je l'aime quand il part. Que je ne l'abandonne pas. Enfin, je ne sais pas si ça sera possible non plus. On verra bien.
Mais en fait là, j'étais en train de regarder des commentaires sur la première journée de Top 14, bon le Stade Toulousain a perdu hier, mais bon, c'est pas grave. Enfin, de fil en aiguille, je suis tombé sur les interviews d'avant saison, et notamment du "gourou", du manager en chef, du Maitre ai-je limite envie de dire Guy Novès. Ce mec est juste tout simplement incroyable. L'entraineur le plus titré de France, 18 demi-finales de championnat d'affilées, série en cours... Enfin, je n'ai pas envie de parler du palmarès, parce que ça on peut le trouver partout. Non, ce qui est le plus admirable, je trouve, au travers de l'exemple du rugby, c'est l'illustration d'une forme de méthodologie pour avancer, à la fois pour atteindre le haut niveau, mais surtout s'y maintenir. Car c'est ça qui est le plus impressionnant, c'est la capacité à se maintenir au plus haut niveau. C'est d'arriver à inscrire une construction, un état d'esprit, une "réussite" dans la durée. D'être capable de monter sur un coup, de faire un exploit, ça arrive, parce que nécéssairement, j'ai envie de dire, la motivation est plus grande, il y a toute l'énergie, la force, l'excitation de la découverte, du challenge à relever, de l'objectif à atteindre quelque part. Mais une fois celui-ci atteint, que reste-t-il? Comment continuer à avancer? Où puiser l'énergie de lutter, si on a atteint son but, son objectif? Comment quelque part ne pas se reposer sur ses acquis. Et j'ai envie de dire que c'est ça qui est vraiment impressionnant chez lui, c'est que justement, il garde la lucidité de savoir que ce n'est pas parce qu'on a acquis quelque chose (en l'occurrence plusieurs titres) que la suite coule de source. Le fait d'être capable de se remettre en question tous les ans, de ne pas se contenter de ce qui a été fait, de pouvoir repartir "de zéro" chaque année, d'être capable de se remettre en question, parce que ce qui a marché une fois ne marchera pas nécessairement tout le temps. Et je crois que c'est là justement une des clés de sa réussite de sa manière d'ancrer les résultats dans le temps. Quelque part, c'est de savoir que le futur n'est jamais acquis. Et c'est peut-être aussi cela qui évite la lassitude de s'installer. A ajouter au fait de travailler toujours avec des gens en qui il a confiance, et des qualités humaines exceptionnelles. Parce qu'on ne peut pas déléguer non plus à des gens en qui on n'a pas confiance. On ne peut pas construire quelque chose de solide sans bases saines et solides non plus. Ou sinon, au bout d'un moment ça ne marche plus. Déjà que même en faisant tout ce qu'il faut, tout ne marche pas nécessairement, alors si en plus on ne met pas tout les éléments de son coté. Mais, c'est aussi quelque chose qui est impressionnant avec le manager Toulousain, c'est aussi d'être capable d'accepter les échecs. Pas histoire de dire qu'il ne fait pas tout pour gagner, car il est évident qu'il fait toujours tout ce qu'il peut pour gagner, mais d'être aussi capable de savoir que gagner tout le temps ce n'est pas possible. Que ce n'est pas forcément un drame non plus, voire que ça peut aider à aiguiser l'appétit de ses troupes pour la fois suivante. Puis quelque part, si on ne fait que gagner les victoires perdent un peu de leur saveur aussi. Comme le dit Saint Exupéry dans Citadelle, on se fonde à la fois grâce à ses amis et grâce à ses ennemis. A la fois par ce qui nous aide, mais aussi grâce à ce qui nous résiste. C'est aussi en apprenant à maitriser ce qui nous résiste qu'on se forge, qu'on se crée. Ce n'est pas pour rien que les périodes les plus dures furent aussi celles de plus grande création artistique. Comme dit dans Terre des Hommes aussi : "
La terre nous en apprend plus sur nous que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle."
Mais quand je dois affronter quelque chose, si je ne le fais pas seul, si c'est quelque chose de trop dur pour moi tout seul, mieux vaut le faire avec des gens en qui on a confiance. C'est aussi quelque chose que j'ai vu sur WOW, en fait. Quand on partait en raid, (par groupe d'une dizaine, on allait affronter quelques Boss assez difficiles pour résumer), le fait d'y aller avec des gens qu'on connaissait, en qui on avait confiance pour faire ce qu'il fallait au moment où il fallait, qui n'allaient pas nous plomber à cause d'une crise, où parce que je ne sais quoi aidait quand même énormément à avancer. Au delà même du niveau du joueur ai-je envie de dire parfois. Parce que si on voulait continuer à avancer dans l'instance, on avait besoin de tout le monde, besoin d'un certain sérieux (même si on se marrait bien). Besoin, de gens capables de prendre le temps justement de se mesurer à l'obstacle, de remettre en question la technique utilisée, capable de changer quelque chose si c'était nécéssaire, besoin, d'une capacité du groupe à s'adapter à la manière de jouer les uns des autres... (Je ne pensais pas un jour arriver à retirer tout ça de tout mon temps passé sur WOW). Ou même ne serait-ce qu'il n'allait pas nous piller la banque de guilde dans laquelle il pouvait y avoir des composants ayant nécessité des heures à obtenir. Pas qu'on ne voulait pas s'aider, au contraire, on le faisait tout le temps, mais c'était un travail de groupe quelque part, et chacun se devait donc de participer.
Après, sur un tout autre, sujet, je me suis mis la semaine dernière alors que je m'emmerdais au boulot à regarder des trucs d'astrologie!!! Ouais, j'imagine déjà la tête du lecteur : genre PY et l'astrologie : c'est quoi ce bordel! En fait, j'avais entendu plusieurs fois des gens parler des signes comme des "caractères types" et ça m'intriguait. Ajouté à cela que je suis Bélier, et que je ne savais pas ce que ça voulait dire, et en plus mais ça par contre j'adorais, que peu de monde arrivait à m'identifier en tant que Bélier à première vue. Me rappelle notamment de quelqu'un qui arrivait bien à identifier les signes astrologiques, souvent du premier coup, qui avait du tous les faire avant de trouver le mien. Bon, faut dire aussi que je suis ascendant Taureau, et qu'il parait que ça a tendance à nettement calmer le Bélier. Bon alors après, je ne lis toujours pas plus mon horoscope, mais cependant, j'ai quand même pu trouver quelques trucs intéressants. Plus au niveau de la connaissance de moi en fait, mais faudrait aussi que je regarde plus d'autres signes parce que j'ai quand même une forte présomption comme quoi on doit pouvoir retrouver des choses dans a peu près tous les signes. Ça a au moins le mérite d'aborder différent thème de caractère, et c'est quelque chose que j'aime assez. Pu notamment, me rendre compte qu'en fait je ne supportais pas la domination quelque qu'elle soit. Que malgré l'impression que je peux donner, je suis quand même assez sanguin, et du genre à réagir au quart de tour. Et en fait c'est un peu aussi avec le dynamisme dont je parlais l'autre fois, mais pouvant être extrêmement impatient. Surtout je me rends compte en fait, quand quelque chose me parait évident et qu'on ne le voit pas à coté de moi. Et je crois, que en fait ça peut paraitre paradoxal, mais que c'est aussi cette impatience qui parfois me pousse à procrastiner. Que c'est un moyen que j'ai trouver, pour gérer cette impatience, sans exploser. Et surtout quand ça me parait évident, même tellement évident que je n'arrive limite pas à l'exprimer. Et la frustration aussi de ne pas arriver à exprimer ce que je vois. Mais je crois aussi que c'est pour ça que j'aime bien écrire, que ça me fait autant de bien, que ça me calme, parce que c'est un moyen aussi d'enfin prendre le temps d'exprimer les choses. Et que c'est quelque chose dont j'ai besoin en fait, de sortir un peu ce que j'enferme, mais aussi de prendre le temps d'essayer de l'exprimer du mieux possible, pour faire en sorte que ça puisse sortir. Mais c'est quelque chose que je ne peux faire que dans le calme en fait. Parce que je crois que si il y a trop de pression aussi, quelque part, ça renforce la frustration de ne pas arriver à l'exprimer, et je me bloque un peu, et à ce moment au final, c'est plus la frustration qui prend le dessus, et ça devient complètement impossible de faire suffisamment de calme en moi pour pouvoir m'écouter, pour pouvoir décomposer, décrypter, ce qu'il y a. Puis quelque part, aussi, je crois que quand on a quelque chose d'important à dire, il faut pouvoir être capable de prendre le temps de le dire, pour essayer de le dire du mieux possible. Pour s'assurer quand même d'un maximum de compréhension de faire l'effort de présenter les choses de manières à ce qu'elles puissent être comprises, (c'est à dire prise avec par l'autre). Enfin, c'est ça aussi la communication. Puis aussi d'être capable d'une certaine manière de faire l'effort de bien décrire le contexte. Parce que le contexte est toujours un élément déterminant dans la compréhension. Que dis-je déterminant, primordial. Je ne crois pas aux idées, aux concepts sortis du néant. J'ai envie de dire qu'un concept, une idée quelque part ne peut vraiment se définir se comprendre, se justifier même qu'à travers sa cristallisation dans ce qui existe. Qu'à travers la manière dont ce qu'on essaye d'exprimer à travers cette idée se concrétise, se voit à l'oeuvre, s'incarne, se vit, se ressent, se montre, se traduit dans la réalité, de manière factuelle. J'ai envie de dire de la consistance qu'elle peut prendre. Par ce que c'est bien beau les beaux principes, la Justice, l'Amour, le Bien, le Mal, la Souffrance, la Vie, la Charité etc... mais quelque part, si ils ne sont pas liées à une réalité concrète, tangible, s'ils n'ont pas une certaine consistance ce n'est plus que du vent, des paroles en l'air, du blahblah quelque part. Et si je parle du contexte ce n'est pas innocent, parce que je lisais l'autre jour en y pensant, un très bon article sur le théorème d'incomplétude de Godel. http://www.yann-ollivier.org/goedel/goedel.php Et notamment, sur le fait que les systèmes formels englobant l'arithmétique sont contradictoires ou indécidables (je ne me rappelle pas exactement de toutes les conditions et n'ai pas réellement le niveau pour tout saisir) mais ce qui est intéressant c'est que si je dit "cette phrase est fausse" on ne peut pas décider hors contexte en fait si la phrase est réellement fausse, à moins de se retrouver en contradiction, puisque si la phrase est fausse elle est juste. Et que quelque part, comme ce que je disais précédemment, le contexte devient un élément primordial pour justement décider de la véracité ou non dans un contexte précis. La véracité de la phrase ne pouvant être établie "en elle-même". Puisqu'il y a des cas, des contextes, des applications du modèle qui impliqueront une lecture et une valeur de vérité différente, entièrement liée au contexte. Et quelque part, plus on pourra considérer de contextes différents possibles, plus les concepts, perdent leur sens général. Alors qu'ils en gardent lorsqu'on les particularise. Mais un changement de contexte peut alors tout remettre en question. Tout comme l'ajout d'un élément au contexte peut aussi très bien potentiellement modifier tout un tas de valeurs de vérité. Mais c'est aussi quelque part ce qu'applique si bien Guy Novès dont je parlais en début de post. Que quelque part d'une saison sur l'autre, d'un match à l'autre le contexte change, et donc le résultat est de toute indéterminé à l'avance, et que si il veut continuer à gagner autant que possible, il faut prendre en compte les évolutions du contexte. Mais quelque part, c'est aussi ça qui est beau dans la vie, et qui fait qu'on reste en mouvement, ou qu'un faux peux devenir vrai à tout moment et inversement, et ce sont des choix à faire, et selon les résultats on s'adapte. Tout en sachant qu'il y en a aussi qui sont plus stables que d'autres.
Enfin pour finir, parce qu'il est déjà presque 1h, la petite découverte musicale du jour : Antony & The Johnson, je l'ai en fond sur youtube depuis tout à l'heure, et j'aime beaucoup. Faudra que j'écoute un peu plus attentivement. Puis j'ai joué un peu de gratte tout à l'heure. Mes parents vont garder une de mes nièces cette semaine du coup, ils m'ont monté ma guitare, et j'ai passé un bon moment avec mon père à regarder pour les apparts. Du coup, je vais probablement faire des visites dans la semaine, et au plus tard, pas mal samedi prochain. Puis en faire avec mes parents, je suis prêt pour ça maintenant, puis ils pourront m'aider aussi à voir des trucs que je ne pourrais pas voir. Objectif, une trentaine de m² dans Paris, et si possible deux pièces. Par contre, la mauvaise nouvelle du jour, mon chat qui a encore perdu 20% de son poids. Et qui selon ma mère commence à être malheureux. Pas la peine de prolonger sa souffrance. Probablement bientôt. J'aimerai bien le tenir dans mes bras au dernier moment. Je m'imaginais ça tout à l'heure après que ma mère me l'ai dit. M'imaginer l'avoir dans mes bras à la fin. J'aimerai vraiment bien. Histoire que le départ se fasse sans trop de douleur ou de stress, enfin je sais pas. Je me raconte probablement des histoires, mes je me dis qu'un chat qui meurt en ronronnant, ça serait quand même classe comme mort. Puis je serais content d'être avec lui aussi à ce moment là. Lui montrer que je l'aime quand il part. Que je ne l'abandonne pas. Enfin, je ne sais pas si ça sera possible non plus. On verra bien.
samedi 27 août 2011
Pampadam!
Ha!! La surprise! Un post le vendredi soir tard, mais que ce passe-t-il? Aurais-je reçu mon chargeur?? Que nenni, mais en fait comme j'ai des trucs à finir pour lundi pour le boulot, j'ai ramené l'ordi du boulot chez moi, et du coup, me voilà allongé dans mon lit avec l'ordi sur les genoux en train de me mettre à Bloguer. En fait à la base j'avais un peu la flemme, je pensais dormir et me reposer directement, genre vers 22h, (je suis pas mal fatigué quand même dans l'ensemble ces temps-ci, enfin pas tant que ça, vu que j'ai quand même nettement moins de coups de barre au boulot, mais j'ai quand même quelques grosses cernes. Puis c'est peut-être aussi le nombre de cafés que je prends...
J'avais une soirée avec des potes d'école, mais je pense que je ne vais pas y aller, trop fatigué déjà, puis en ce moment, je ne me sens pas vraiment de boire trop d'alcool non plus. Enfin, qu'importe, pas vraiment envie d'y aller donc je n'y vais pas.
Mais, plus ça va, plus je crois que j'ai du mal à supporter ce monde. Plus j'ai de mal avec les trois-quart des analyses qui sont faites des choses. Plus j'ai l'impression que les gens se contentent partout de faire des sortes de jugements de cours, et l'impression de voir les gens se regarder pas mal le nombril. L'autre jour en rangeant, j'ai eu envie de relire les animaux malades de la Peste que je vais remettre ici d'ailleurs :
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés:
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie;
Nul mets n'excitait leur envie,
Ni loups ni renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie;
Les tourterelles se fuyaient:
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le lion tint conseil, et dit: «Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux;
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements: (1)
Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence
L'état de notre conscience
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons,
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait? Nulle offense;
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut: mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi:
Car on doit souhaiter, selon toute justice,
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse.
Eh bien! manger moutons, canaille, sotte espèce.
Est-ce un pêché? Non, non. Vous leur fîtes, Seigneur,
En les croquant, beaucoup d'honneur;
Et quant au berger, l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.»
Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances
Les moins pardonnables offenses:
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'âne vint à son tour, et dit: «J'ai souvenance
Qu'en un pré de moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense,
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.»
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout le mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui! quel crime abominable!
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait: on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Mais en fait, ce qui me choque le plus dans cette fable, ce n'est pas tant ce qui a trait à la morale de l'histoire, on parle ici de puissant ou misérable, c'est transposable dans de nombreuses situations c'est plus selon une sorte de bénéfice que l'on tire de telle ou telle chose. Non, ce qui me choque le plus c'est le coté : désignons un bouc émissaire. Un âne émissaire ai-je envie de dire sur le coup. Ou comment sous couvert de prendre ses responsabilité tous en admettant des erreurs/pêchés mais en même temps, en sachant très bien qu'ils ne seront pas condamnés, tous, finalement s'en déchargent sur l'âne. Ce coté, tout le monde est coupable, cherchons celui qui l'est le plus. Cherchons la personne sur qui décharger toute la colère, cherchons à désigner "le responsable". Et bien évidemment en plus, dans un cas comme ça, c'est tellement facile de désigner quelqu'un, et on peut tellement facilement trouver toutes les raisons du monde à la fois pour condamner ou pour excuser quelqu'un. Plutôt que de chercher le plus coupable, puisqu'en réalité tous sont coupable, pourquoi tous ne devraient-ils pas faire un effort. J'ai envie de dire à un moment qu'est-ce qu'on en a à faire que quelqu'un soit plus coupable qu'un autre, si derrière il est capable de faire les efforts pour rattraper sa connerie, en l’occurrence apaiser la colère d'un dieu. Enfin, je suis peut-être un peu rêveur. Enfin... Quand les beaux et grands principes, ces soi-disants phares, guides, repères ne sont qu'un prétexte pour faire ce que l'on veut tout en gardant la bonne conscience de celui qui applique des principes légitimes.
Enfin, voilà, time to sleep je crois.
J'avais une soirée avec des potes d'école, mais je pense que je ne vais pas y aller, trop fatigué déjà, puis en ce moment, je ne me sens pas vraiment de boire trop d'alcool non plus. Enfin, qu'importe, pas vraiment envie d'y aller donc je n'y vais pas.
Mais, plus ça va, plus je crois que j'ai du mal à supporter ce monde. Plus j'ai de mal avec les trois-quart des analyses qui sont faites des choses. Plus j'ai l'impression que les gens se contentent partout de faire des sortes de jugements de cours, et l'impression de voir les gens se regarder pas mal le nombril. L'autre jour en rangeant, j'ai eu envie de relire les animaux malades de la Peste que je vais remettre ici d'ailleurs :
Mal que le ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés:
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie;
Nul mets n'excitait leur envie,
Ni loups ni renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie;
Les tourterelles se fuyaient:
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le lion tint conseil, et dit: «Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux;
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements: (1)
Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence
L'état de notre conscience
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons,
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait? Nulle offense;
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut: mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi:
Car on doit souhaiter, selon toute justice,
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse.
Eh bien! manger moutons, canaille, sotte espèce.
Est-ce un pêché? Non, non. Vous leur fîtes, Seigneur,
En les croquant, beaucoup d'honneur;
Et quant au berger, l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.»
Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances
Les moins pardonnables offenses:
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'âne vint à son tour, et dit: «J'ai souvenance
Qu'en un pré de moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense,
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.»
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout le mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui! quel crime abominable!
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait: on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Mais en fait, ce qui me choque le plus dans cette fable, ce n'est pas tant ce qui a trait à la morale de l'histoire, on parle ici de puissant ou misérable, c'est transposable dans de nombreuses situations c'est plus selon une sorte de bénéfice que l'on tire de telle ou telle chose. Non, ce qui me choque le plus c'est le coté : désignons un bouc émissaire. Un âne émissaire ai-je envie de dire sur le coup. Ou comment sous couvert de prendre ses responsabilité tous en admettant des erreurs/pêchés mais en même temps, en sachant très bien qu'ils ne seront pas condamnés, tous, finalement s'en déchargent sur l'âne. Ce coté, tout le monde est coupable, cherchons celui qui l'est le plus. Cherchons la personne sur qui décharger toute la colère, cherchons à désigner "le responsable". Et bien évidemment en plus, dans un cas comme ça, c'est tellement facile de désigner quelqu'un, et on peut tellement facilement trouver toutes les raisons du monde à la fois pour condamner ou pour excuser quelqu'un. Plutôt que de chercher le plus coupable, puisqu'en réalité tous sont coupable, pourquoi tous ne devraient-ils pas faire un effort. J'ai envie de dire à un moment qu'est-ce qu'on en a à faire que quelqu'un soit plus coupable qu'un autre, si derrière il est capable de faire les efforts pour rattraper sa connerie, en l’occurrence apaiser la colère d'un dieu. Enfin, je suis peut-être un peu rêveur. Enfin... Quand les beaux et grands principes, ces soi-disants phares, guides, repères ne sont qu'un prétexte pour faire ce que l'on veut tout en gardant la bonne conscience de celui qui applique des principes légitimes.
Enfin, voilà, time to sleep je crois.
mercredi 24 août 2011
Poumpidoum
Juste un petit passage pour dire que je n'ai toujours pas de PC chez moi en ce moment... Du coup plus vraiment la possibilité d'écrire ici non plus.
mardi 16 août 2011
vendredi 12 août 2011
paf!
Bon, je suis sans ordinateur chez moi en ce moment, donc juste un petit message du boulot :
L'autre jour encore eu droit à ce genre de connerie "il faut faire 'ci' au moins une fois dans sa vie". Déjà, d'où est-ce que c'est une obligation? Puis à part naitre et mourir, je ne vois pas la moindre chose que je devrais faire au moins une fois dans ma vie, ou que qui que ce soit devrait faire au moins une fois. Si quelqu'un ne fait pas le 'ci' ça veut dire quoi? Que ça devient un sous-homme? Pourquoi cela-lui enlèverait-il nécessairement quelque chose? Et encore une fois qui peut nous dire ce qu'on doit faire dans notre vie? Enfin pas le temps de trop développer maintenant.
L'autre jour encore eu droit à ce genre de connerie "il faut faire 'ci' au moins une fois dans sa vie". Déjà, d'où est-ce que c'est une obligation? Puis à part naitre et mourir, je ne vois pas la moindre chose que je devrais faire au moins une fois dans ma vie, ou que qui que ce soit devrait faire au moins une fois. Si quelqu'un ne fait pas le 'ci' ça veut dire quoi? Que ça devient un sous-homme? Pourquoi cela-lui enlèverait-il nécessairement quelque chose? Et encore une fois qui peut nous dire ce qu'on doit faire dans notre vie? Enfin pas le temps de trop développer maintenant.
lundi 8 août 2011
Plam
Sans commentaires pour le titre ^^
Sinon, l'enseignement du jour : belle découverte musicale pour ma part, avec Guillaume Grand. Bon déjà écouté tout son album, même trouvé une interview de lui ça a l'air d'un mec cool. Déjà, il habite en partie à Capbreton, et ça c'est un signe!! Puis j'aime bien sa manière de répondre aux questions, me fait penser un peu à moi aussi. Puis qu'il a l'air d'avoir le même genre d'admiration que moi pour tout les a prioris, le différents types de règles. Puis une certaine simplicité, une certaine humilité, un naturel, un certain recul par rapport au monde, sans pour autant faire comme si il en rejetait tout. Et puis une certaine mélancolie dans pas mal de chansons. Enfin en tout cas, j'aime bien.
edit : ajout d'une vidéo
Sinon, l'enseignement du jour : belle découverte musicale pour ma part, avec Guillaume Grand. Bon déjà écouté tout son album, même trouvé une interview de lui ça a l'air d'un mec cool. Déjà, il habite en partie à Capbreton, et ça c'est un signe!! Puis j'aime bien sa manière de répondre aux questions, me fait penser un peu à moi aussi. Puis qu'il a l'air d'avoir le même genre d'admiration que moi pour tout les a prioris, le différents types de règles. Puis une certaine simplicité, une certaine humilité, un naturel, un certain recul par rapport au monde, sans pour autant faire comme si il en rejetait tout. Et puis une certaine mélancolie dans pas mal de chansons. Enfin en tout cas, j'aime bien.
edit : ajout d'une vidéo
dimanche 7 août 2011
Pouf
Yeah, encore un beau titre :D.
Bon, bilan du jour, parce que je sais que ça peut intéresser certains lecteurs. Bon, déjà et dans l'ordre chronologique, ce dont tout le monde se fout a priori, mais bon, peu m'importe, je suis passé lvl 60 avec le petit druide hier soir, du coup monture volante et j'ai enfin pu remonter l'herboristerie à un niveau convenable, je ne serais plus à la bourre pour cueillir en levelant, et ça, c'est cool!!
Ensuite, envoi de messages classes, puis visite de deux agences!! Et oui, mon dieu, la nouvelle phase de la recherche d'appart est amorcée, on va commencer à rentrer dans le concret, avec bientôt des visites d'appart. Pu remarquer que c'était pas si con que ça en fait d'avoir attendu jusqu'à maintenant, j'ai remarqué que le fait que ma période d'essai soit finie étant quand même noté avec intérêt. Puis les quelques questions que j'avais pu poser notamment, et le fait de mettre un peu d'argent de coté vont quand même me servir. (Notamment parce que prendre non meublé va me pemettre de trouver quand même plus grand comme appart, puis les frais d'agence à payer. En fait c'est pas du luxe tout ce qui est mis de coté, sans compter qu'il va falloir payer les impôts (enfin pas encore cette année mais je préfère prendre de l'avance, on ne sait jamais ce qui peut arriver, et je préfère quand même ne pas me pigeonner tout seul sur des trucs que je sais qui vont arriver)). Puis bon, si j'ai un appart d'ici la fin du mois (en plus parait que c'est encore la bonne périonde), je devrais même pouvoir récupérer ma gratte pour le mois prochain.
Voilà, après une super soirée avec Jo, ça fait plaisir de le voir. Je suis vraiment très très content d'être allé chez lui. Passé une très bonne soirée. Puis discuté comme pas très souvent, puis je sais pas, j'avais un grand sourire en rentrant :) Et ça, c'est cool, en plus j'ai récupéré Terre des Hommes :) et lui ai rendu Zarathoustra, mais c'est bon, j'ai une autre version pour le finir. En fait, je crois que cet enfoiré me fait le même coup que je lui ai fait. De ce que je lui proposais de venir chez moi à un moment où c'était vraiment opportun pour lui, et en fait, maintenant, depuis quelques temps, c'est lui qui me propose les moments où on se voit, alors que c'est moi qui suis pas forcément trop dans la démarche de bouger. Où quelque part avant, c'était moi qui lui disait que ça me faisait plaisir d'être là, qu'il avait peur de me déranger, et que maintenant en fait, c'est un peu le contraire, et du coup c'est lui qui me propose. Ah, c'est trop classe en fait :).
Bon, bilan du jour, parce que je sais que ça peut intéresser certains lecteurs. Bon, déjà et dans l'ordre chronologique, ce dont tout le monde se fout a priori, mais bon, peu m'importe, je suis passé lvl 60 avec le petit druide hier soir, du coup monture volante et j'ai enfin pu remonter l'herboristerie à un niveau convenable, je ne serais plus à la bourre pour cueillir en levelant, et ça, c'est cool!!
Ensuite, envoi de messages classes, puis visite de deux agences!! Et oui, mon dieu, la nouvelle phase de la recherche d'appart est amorcée, on va commencer à rentrer dans le concret, avec bientôt des visites d'appart. Pu remarquer que c'était pas si con que ça en fait d'avoir attendu jusqu'à maintenant, j'ai remarqué que le fait que ma période d'essai soit finie étant quand même noté avec intérêt. Puis les quelques questions que j'avais pu poser notamment, et le fait de mettre un peu d'argent de coté vont quand même me servir. (Notamment parce que prendre non meublé va me pemettre de trouver quand même plus grand comme appart, puis les frais d'agence à payer. En fait c'est pas du luxe tout ce qui est mis de coté, sans compter qu'il va falloir payer les impôts (enfin pas encore cette année mais je préfère prendre de l'avance, on ne sait jamais ce qui peut arriver, et je préfère quand même ne pas me pigeonner tout seul sur des trucs que je sais qui vont arriver)). Puis bon, si j'ai un appart d'ici la fin du mois (en plus parait que c'est encore la bonne périonde), je devrais même pouvoir récupérer ma gratte pour le mois prochain.
Voilà, après une super soirée avec Jo, ça fait plaisir de le voir. Je suis vraiment très très content d'être allé chez lui. Passé une très bonne soirée. Puis discuté comme pas très souvent, puis je sais pas, j'avais un grand sourire en rentrant :) Et ça, c'est cool, en plus j'ai récupéré Terre des Hommes :) et lui ai rendu Zarathoustra, mais c'est bon, j'ai une autre version pour le finir. En fait, je crois que cet enfoiré me fait le même coup que je lui ai fait. De ce que je lui proposais de venir chez moi à un moment où c'était vraiment opportun pour lui, et en fait, maintenant, depuis quelques temps, c'est lui qui me propose les moments où on se voit, alors que c'est moi qui suis pas forcément trop dans la démarche de bouger. Où quelque part avant, c'était moi qui lui disait que ça me faisait plaisir d'être là, qu'il avait peur de me déranger, et que maintenant en fait, c'est un peu le contraire, et du coup c'est lui qui me propose. Ah, c'est trop classe en fait :).
jeudi 4 août 2011
Terre des Hommes
Comme c'est un titre du matin, je peux mettre quelque chose de sensé!! Enfin, je m'invente ma règle, mais qu'importe, c'est moi qui décide ici.
Mais, je viens de relire quelques passages avant d'aller à la douche, ce livre à encore réussi à m'arracher quelques larmes. En fait, je crois que c'est mon livre préféré.
Mais, je viens de relire quelques passages avant d'aller à la douche, ce livre à encore réussi à m'arracher quelques larmes. En fait, je crois que c'est mon livre préféré.
Ploum
Suite à ce titre encore une fois merveilleux, dans sa manière, de présenter le post qui suit, je me demande combien de temps, je vais arriver à trouver des titres aussi explicite. Et je dois bien avouer que c'est bien le genre de défi qui me plait bien. Enfin, bon tout ça pour dire pas grand chose en fait, pour l'instant.
Sinon, tout à l'heure en lisant le magnifique blog de Fréderic Schiffter, je me souvenu une fois de plus, et je dois dire que c'est le cas pratiquement à chaque fois que je lis un journal/regarde un JT, pourquoi je suis bien content de ne pas avoir la télé, et que je préfère ne pas trop prêter attention à toutes les "nouvelles", et autres commentaires journalistiques/politiques (le mélange des deux étant souvent détonnant). Souvent utilisé comme un formidable outil d'abrutisation j'ai même envie de dire de propagande. Je me souviens avoir eu la curiosité de regarder une émission où il était invité, c'était en décembre, avec "l'évènement des chutes de neige..." (ou comment aussi faire tout un pataquès de ce qui est à la base quand même un non évènement ) et de ce reportage, où j'avais l'impression qu'on me donnait des images, tout en me dictant ce qu'il fallait penser... Ce qui est cool en même temps quand je vois des trucs comme ça, c'est que je suis bien content de rester hors du monde, "on my way" comme on dit. Mais c'est quelque chose que j'ai je pense pas mal cultivé, cette capacité à quelque part rester sur ma route, sans trop me laisser perturber par les évènements exterieurs. Ce qui est en même temps assez paradoxal, ayant un niveau d'empathie assez élevé, et certains diraient parfois, un certain sens de la diplomatie. Quoique c'est peut-être aussi ça la diplomatie justement, d'être capable de rester sur sa route en évitant les a coups.
Tiens, d'ailleurs, ça me fait penser à ce que m'avait dit ma prof de Maths de 5eme. Je me rappelle qu'à l'époque, j'ai fait quelques trucs bien sales, mais depuis tout petit ça m'arrive des fois des fois d'être capable de me comporter de manière vraiment pas correcte, enfin c'est sans trop de rapport là. La classe de cinquième était parrait-il en tout cas de l'avis des profs je me rappelle, une classe difficile. Et j'avais assisté au conseil de classe du second trimestre, et quand était venu mon tour. Je me rappelle très bien la prof de Math qui avait dit et avait dit avoir voulu le dire devant moi : PY, il fait son chemin tranquillement, sans se laisser perturber par les autres. Et je me dis que c'est ptet pour ça aussi que j'ai l'impression que la chanson de Sophie Zelmani 'on your way', que j'avais mis l'autre fois me parle autant.
Enfin, pour en revenir au journalisme, et à tous les gnansgnans pourris sur la vie machin tout ça, le truc soit disant trop précieux, et une espèce de diabolisation de la mort qui a tendance à m'énerver, je me suis dit un truc en pause clope, je dois dire que j'ai bien aimé : "Si on ne vit qu'une seule fois, on ne meurt qu'une seule fois aussi, et ça serait con de rater sa mort!" Mais je reste persuadé que quelque part que la mort est aussi une charité parfois. Ca reste une partie de la vie. Tiens ça me fait penser à cette phrase dans Terre des Hommes (finalement j'ai mis un peu plus que ce que je ne pensais) :
Adieu, vous que j’aimais. Ce n’est point ma faute si le corps humain ne peut résister trois jours sans boire. Je ne me croyais pas prisonnier ainsi des fontaines. Je ne soupçonnais pas une aussi courte autonomie. On croit que l’homme peut s’en aller droit devant soi. On croit que l’homme est libre… On ne voit pas la corde qui le rattache au puits, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre. S’il fait un pas de plus, il meurt.
À part votre souffrance, je ne regrette rien. Tout compte fait, j’ai eu la meilleure part. Si je rentrais, je recommencerais. J’ai besoin de vivre. Dans les villes, il n’y a plus de vie humaine.
Il ne s’agit point ici d’aviation. L’avion, ce n’est pas une fin, c’est un moyen. Ce n’est pas pour l’avion que l’on risque sa vie. Ce n’est pas non plus pour sa charrue que le paysan laboure. Mais, par l’avion, on quitte les villes et leurs comptables, et l’on retrouve une vérité paysanne.
On fait un travail d’homme et l’on connaît des soucis d’homme. On est en contact avec le vent, avec les étoiles, avec la nuit, avec le sable, avec la mer. On ruse avec les forces naturelles. On attend l’aube comme le jardinier attend le printemps. On attend l’escale comme une Terre promise, et l’on cherche sa vérité dans les étoiles.
Je ne me plaindrai pas. Depuis trois jours, j’ai marché, j’ai eu soif, j’ai suivi des pistes dans le sable, j’ai fait de la rosée mon espérance. J’ai cherché à joindre mon espèce, dont j’avais oublié où elle logeait sur la terre. Et ce sont là des soucis de vivants. Je ne puis pas ne pas les juger plus importants que le choix, le soir, d'un music-hall.
Je ne comprends plus ces populations des trains de banlieue, ces hommes qui se croient des hommes, et qui cependant sont réduits, par une pression qu’ils ne sentent pas, comme les fourmis, à l’usage qui en est fait. De quoi remplissent-ils, quand ils sont libres, leurs absurdes petits dimanches ?
Une fois, en Russie, j’ai entendu jouer du Mozart dans une usine. Je l’ai écrit. J’ai reçu deux cents lettres d’injures. Je n’en veux pas à ceux qui préfèrent le beuglant. Ils ne connaissent point d’autre chant. J’en veux au tenancier du beuglant. Je n'aime pas que l’on abîme les hommes.
Moi je suis heureux dans mon métier. Je me sens paysan des escales. Dans le train de banlieue, je sens mon agonie bien autrement qu’ici ! Ici, tout compte fait, quel luxe !…
Je ne regrette rien. J’ai joué, j’ai perdu. C’est dans l’ordre de mon métier. Mais, tout de même, je l’ai respiré, le vent de la mer.
Ceux qui l’ont goûté une fois n’oublient pas cette nourriture. N’est-ce pas, mes camarades ? Et il ne s’agit pas de vivre dangereusement. Cette formule est prétentieuse. Les toréadors ne me plaisent guère. Ce n’est pas le danger que j’aime. Je sais ce que j’aime. C’est la vie.
Il me semble que le ciel va blanchir. Je sors un bras du sable. J’ai un panneau à portée de la main, je le tâte, mais il reste sec. Attendons. La rosée se dépose à l’aube. Mais l’aube blanchit sans mouiller nos linges. Alors mes réflexions s’embrouillent un peu et je m’entends dire : « Il y a ici un cœur sec… un cœur sec… un cœur sec qui ne sait point former de larmes !… »
« En route, Prévot ! Nos gorges ne se sont pas fermées encore il faut marcher. »
Mais bon, tout ça je pense que c'est aussi lié au fait que j'ai enfin fini la Naissance de la tragédie de Nietzsche. Et je dois dire que je suis assez mitigé après cette lecture. En même temps, c'est son premier livre. Et j'ai de loin préféré lire en fait, la préface (ou introduction enfin je sais plus mais qu'il a réécrite quelques années plus tard). Alors, j'ai apprécié ses descriptions d'Apollinisme et du Dyonisien. En tout cas dans le sens, où il me semble que ce sont deux images, stigmatisants plusieurs types de comportement humains, et du rôle de l'apparence... Mais alors après... Toutes ses considérations sur l'art, la supériorité de l'un, de l'autre, le coté exhaltation, l'"argument décisif", la "grandeur de l'esprit Allemand", le coté un peu : là est la vérité, a tendance à me saouler/passer complètement à coté. Autant j'aime bien voir les relations entre les différentes conceptions appoliniennes, et dyonisiennes, a priori opposées, et comment elles s'enrichissent mutuellement dans la tragédie, autant quand on me dit que la tragédie est la forme suprême de l'art, ça me les brise. Ou plutôt peut-être juste que je n'en ai absolument rien à fouttre. Enfin, c'était quand même interessant, va juste falloir que je décide quel est le prochain livre à lire dans le train pour aller au boulot.
D'ailleurs, à ce propos, time to sleep.
Sinon, tout à l'heure en lisant le magnifique blog de Fréderic Schiffter, je me souvenu une fois de plus, et je dois dire que c'est le cas pratiquement à chaque fois que je lis un journal/regarde un JT, pourquoi je suis bien content de ne pas avoir la télé, et que je préfère ne pas trop prêter attention à toutes les "nouvelles", et autres commentaires journalistiques/politiques (le mélange des deux étant souvent détonnant). Souvent utilisé comme un formidable outil d'abrutisation j'ai même envie de dire de propagande. Je me souviens avoir eu la curiosité de regarder une émission où il était invité, c'était en décembre, avec "l'évènement des chutes de neige..." (ou comment aussi faire tout un pataquès de ce qui est à la base quand même un non évènement ) et de ce reportage, où j'avais l'impression qu'on me donnait des images, tout en me dictant ce qu'il fallait penser... Ce qui est cool en même temps quand je vois des trucs comme ça, c'est que je suis bien content de rester hors du monde, "on my way" comme on dit. Mais c'est quelque chose que j'ai je pense pas mal cultivé, cette capacité à quelque part rester sur ma route, sans trop me laisser perturber par les évènements exterieurs. Ce qui est en même temps assez paradoxal, ayant un niveau d'empathie assez élevé, et certains diraient parfois, un certain sens de la diplomatie. Quoique c'est peut-être aussi ça la diplomatie justement, d'être capable de rester sur sa route en évitant les a coups.
Tiens, d'ailleurs, ça me fait penser à ce que m'avait dit ma prof de Maths de 5eme. Je me rappelle qu'à l'époque, j'ai fait quelques trucs bien sales, mais depuis tout petit ça m'arrive des fois des fois d'être capable de me comporter de manière vraiment pas correcte, enfin c'est sans trop de rapport là. La classe de cinquième était parrait-il en tout cas de l'avis des profs je me rappelle, une classe difficile. Et j'avais assisté au conseil de classe du second trimestre, et quand était venu mon tour. Je me rappelle très bien la prof de Math qui avait dit et avait dit avoir voulu le dire devant moi : PY, il fait son chemin tranquillement, sans se laisser perturber par les autres. Et je me dis que c'est ptet pour ça aussi que j'ai l'impression que la chanson de Sophie Zelmani 'on your way', que j'avais mis l'autre fois me parle autant.
Enfin, pour en revenir au journalisme, et à tous les gnansgnans pourris sur la vie machin tout ça, le truc soit disant trop précieux, et une espèce de diabolisation de la mort qui a tendance à m'énerver, je me suis dit un truc en pause clope, je dois dire que j'ai bien aimé : "Si on ne vit qu'une seule fois, on ne meurt qu'une seule fois aussi, et ça serait con de rater sa mort!" Mais je reste persuadé que quelque part que la mort est aussi une charité parfois. Ca reste une partie de la vie. Tiens ça me fait penser à cette phrase dans Terre des Hommes (finalement j'ai mis un peu plus que ce que je ne pensais) :
Adieu, vous que j’aimais. Ce n’est point ma faute si le corps humain ne peut résister trois jours sans boire. Je ne me croyais pas prisonnier ainsi des fontaines. Je ne soupçonnais pas une aussi courte autonomie. On croit que l’homme peut s’en aller droit devant soi. On croit que l’homme est libre… On ne voit pas la corde qui le rattache au puits, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre. S’il fait un pas de plus, il meurt.
À part votre souffrance, je ne regrette rien. Tout compte fait, j’ai eu la meilleure part. Si je rentrais, je recommencerais. J’ai besoin de vivre. Dans les villes, il n’y a plus de vie humaine.
Il ne s’agit point ici d’aviation. L’avion, ce n’est pas une fin, c’est un moyen. Ce n’est pas pour l’avion que l’on risque sa vie. Ce n’est pas non plus pour sa charrue que le paysan laboure. Mais, par l’avion, on quitte les villes et leurs comptables, et l’on retrouve une vérité paysanne.
On fait un travail d’homme et l’on connaît des soucis d’homme. On est en contact avec le vent, avec les étoiles, avec la nuit, avec le sable, avec la mer. On ruse avec les forces naturelles. On attend l’aube comme le jardinier attend le printemps. On attend l’escale comme une Terre promise, et l’on cherche sa vérité dans les étoiles.
Je ne me plaindrai pas. Depuis trois jours, j’ai marché, j’ai eu soif, j’ai suivi des pistes dans le sable, j’ai fait de la rosée mon espérance. J’ai cherché à joindre mon espèce, dont j’avais oublié où elle logeait sur la terre. Et ce sont là des soucis de vivants. Je ne puis pas ne pas les juger plus importants que le choix, le soir, d'un music-hall.
Je ne comprends plus ces populations des trains de banlieue, ces hommes qui se croient des hommes, et qui cependant sont réduits, par une pression qu’ils ne sentent pas, comme les fourmis, à l’usage qui en est fait. De quoi remplissent-ils, quand ils sont libres, leurs absurdes petits dimanches ?
Une fois, en Russie, j’ai entendu jouer du Mozart dans une usine. Je l’ai écrit. J’ai reçu deux cents lettres d’injures. Je n’en veux pas à ceux qui préfèrent le beuglant. Ils ne connaissent point d’autre chant. J’en veux au tenancier du beuglant. Je n'aime pas que l’on abîme les hommes.
Moi je suis heureux dans mon métier. Je me sens paysan des escales. Dans le train de banlieue, je sens mon agonie bien autrement qu’ici ! Ici, tout compte fait, quel luxe !…
Je ne regrette rien. J’ai joué, j’ai perdu. C’est dans l’ordre de mon métier. Mais, tout de même, je l’ai respiré, le vent de la mer.
Ceux qui l’ont goûté une fois n’oublient pas cette nourriture. N’est-ce pas, mes camarades ? Et il ne s’agit pas de vivre dangereusement. Cette formule est prétentieuse. Les toréadors ne me plaisent guère. Ce n’est pas le danger que j’aime. Je sais ce que j’aime. C’est la vie.
Il me semble que le ciel va blanchir. Je sors un bras du sable. J’ai un panneau à portée de la main, je le tâte, mais il reste sec. Attendons. La rosée se dépose à l’aube. Mais l’aube blanchit sans mouiller nos linges. Alors mes réflexions s’embrouillent un peu et je m’entends dire : « Il y a ici un cœur sec… un cœur sec… un cœur sec qui ne sait point former de larmes !… »
« En route, Prévot ! Nos gorges ne se sont pas fermées encore il faut marcher. »
Mais bon, tout ça je pense que c'est aussi lié au fait que j'ai enfin fini la Naissance de la tragédie de Nietzsche. Et je dois dire que je suis assez mitigé après cette lecture. En même temps, c'est son premier livre. Et j'ai de loin préféré lire en fait, la préface (ou introduction enfin je sais plus mais qu'il a réécrite quelques années plus tard). Alors, j'ai apprécié ses descriptions d'Apollinisme et du Dyonisien. En tout cas dans le sens, où il me semble que ce sont deux images, stigmatisants plusieurs types de comportement humains, et du rôle de l'apparence... Mais alors après... Toutes ses considérations sur l'art, la supériorité de l'un, de l'autre, le coté exhaltation, l'"argument décisif", la "grandeur de l'esprit Allemand", le coté un peu : là est la vérité, a tendance à me saouler/passer complètement à coté. Autant j'aime bien voir les relations entre les différentes conceptions appoliniennes, et dyonisiennes, a priori opposées, et comment elles s'enrichissent mutuellement dans la tragédie, autant quand on me dit que la tragédie est la forme suprême de l'art, ça me les brise. Ou plutôt peut-être juste que je n'en ai absolument rien à fouttre. Enfin, c'était quand même interessant, va juste falloir que je décide quel est le prochain livre à lire dans le train pour aller au boulot.
D'ailleurs, à ce propos, time to sleep.
lundi 1 août 2011
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Bon, pour une fois, je m'y prends relativement tôt pour écrire, je veux dire, c'est même pas minuit, on est dimanche soir, puis si je me connais pas trop mal, il y a moyen que je tombe d'ici pas très longtemps. L'écriture, est assez souvent pour moi, un somnifère assez efficace, c'est étrange. Probablement, aussi un moyen de poser des choses par écrit, de sortir des pensées de mon cerveau, de vider un peu son sac. Je ne sais pas. En tout cas, je crois que plus ça va, plus je suis un adepte des titres totalement bidons, se contentant de ne pas dire grand chose sur le contenu du message. Je trouve, en fait que ça me laisse plus de liberté, pour laisser couler l'expression, sans vraiment avoir à me circonscrire à un domaine, faire revenir, peut-être le coté essai, le coté conversation, ne pas essayer de cloisonner ce dont j'ai envie de parler, ne pas m'enfermer dans un sujet, ne pas limiter le champ d'expression. Bon, c'est peut-être aussi pour ça que je ne suis pas vraiment un écrivain, ou que j'ai souvent eu du mal avec le coté scolaire de l'écriture. qui devient en fait plus un enfermement, de trouver une manière de rentrer dans la case prédéfinie du devoir, plutôt que justement une libération de ce qui est enfermé à l'interieur, un moyen d'expression de ce que l'on est, sans autre contrainte que celles liées à la forme de l'écrit. Je peux me laisser aller à faire des phrases aussi longues que je veux, probablement un nombre assez important de fautes aussi (bon, ça c'est pas vraiment un plaisir, mais bon); mais il y a aussi un coté personne n'est obligé de lire, un coté en fait que c'est juste pour moi que j'écris, parce que ça me fait du bien. Enfin, écrire, ou prendre la dictée de ce que me dit mon cerveau, je ne sais pas vraiment comment ça se passe. Mais il y a généralement une sorte de fluidité, et c'est ce qui m'importe le plus, tant pis pour les règles quelque part. Et puis, je sais pas, j'ai pas envie de me faire chier à essayer de travailler la mise en forme et tout ce bordel. Enfin si des fois il peut m'arriver de passer un peu de temps pour trouver le "bon" mot, celui qui correspond le mieux à ce que je veux exprimmer, mais après, le reste c'est au feeling. De toute façon, me connaissant, si j'essayais de trop y faire attention, il ne sortirait jamais rien, toujours en train d'essayer de vouloir corriger... Et là, c'est la mort. Et puis ça me ferait chier.
Enfin, sinon, ce que je voulais dire aussi, c'est que d'après les dernières réflexions, je crois que j'ai peut-être un peu trop tendance à être un idéaliste du non idéalisme, toujours vouloir rechercher le contre exemple, toujours remettre du doute, de surtout ne jamais croire en rien, de ne jamais avoir de certitude. La certitude de ne pas en avoir, sauf qu'on arrive au poisson qui se mord la queue. Mais en fait, je vais arrêter là dessus, ptet que j'y reviendrai.
Enfin, sinon, ce que je voulais dire aussi, c'est que d'après les dernières réflexions, je crois que j'ai peut-être un peu trop tendance à être un idéaliste du non idéalisme, toujours vouloir rechercher le contre exemple, toujours remettre du doute, de surtout ne jamais croire en rien, de ne jamais avoir de certitude. La certitude de ne pas en avoir, sauf qu'on arrive au poisson qui se mord la queue. Mais en fait, je vais arrêter là dessus, ptet que j'y reviendrai.
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