lundi 20 février 2012

Faire du rien, ne rien faire, ne pas montrer ce qu'on a fait...

Poufff, fin de WE repos. Aucune tâche chiante effectuée. Que de la glande au feeling. Juste sorti de chez moi pour bouffer entre hier et aujourd'hui (et ptet acheter du tabac), comme un retour quelque peu nostalgique d'ailleurs à mes plus belles années d'école ^^ :D
Mais ça va bien, je crois que j'ai vraiment besoin de me reposer et de rien faire pendant quelques temps. De toute façon, je le vois bien, je suis plus ou moins incapable de lire dans les transports ces derniers temps. Du mal à venir bloguer, du mal à ressortir la gratte... Besoin de lâcher prise un petit peu je crois aussi. Mais ça ça peut être très dur.
Décompression aussi je pense liée à ce dont je voulais parler c'est à dire la tenue mercredi, jeudi, vendredi aprem du stand de démonstration. Je sais plus si j'en avais parlé ici, mais pour faire un peu de mise en contexte, depuis octobre novembre, en fait, j'étais au boulot sur un projet dont l'aboutissement était la réalisation d'une démo à présenter aux techno-days qui se déroulaient donc en fin de semaine dernière. Enfin, cette semaine, je vais avoir de la doc à faire... mais toute la pression pour être prêt pour cette démo, puis le fait qu'elle soit faite est passée. Bon, moi ça allait, j'étais plutôt pénard pour la démo, mis à part le costard-cravate obligatoire, étant surnommé "cliqueur fou" par mon boss, j'ai juste eu mis-à part deux trois fois à cliquer au bon endroit au bon moment. Et pas besoin de faire le pingouin à raconter du blabla à tous les gens qui passaient, possibilité de rester quand même pas mal assis :) Enfin, j'ai encore géré, réussi à trouver la position du planqué qui a juste à cliquer devant ses PC :D, et qui fait ses pauses cafés clopes.
M'enfin, c'est pas de ça que je voulais parler enfin si un peu, mais durant ces quelques jours, il y a quand même deux trucs qui m'ont marqués. Enfin un troisième, c'était la collègue qui frétillait dès qu'elle parlait à quelqu'un qui avait l'air un peu important, qui disait des fois de la grosse merde mais dont le seul fait d'avoir sa "minute de gloire" semblait envoyer au 7eme ciel. 3 jours à se retenir de lui en mettre une ça a été dur. Complètement insupportable. Et donc sinon niveau trucs plus intéressants, tout d'abord, ça devait être jeudi après-midi, puis un collègue qui passe, puis nous demande une petite démo tranquillement, et la mon boss qui en avait marre de faire des démos, qui fait "on n'a rien fait" ou un truc du genre, puis qui s'est mis à faire la démo. Et sur le coup, ça m'a un peu fait comme une réalisation. Parce que je me vois tellement faire exactement le même type de réflexion, juste parce que quelque chose me fait chier. Genre faire le blabla me pète les couilles : ah non, je ne sais que manipuler les pc moi :D Enfin, au final ce coté tellement typique de moi de dire que je ne fais rien, juste parce que quelque chose me fait chier, parce que ce que je suis en train de faire me parait tout pourri, ou parce que je n'ai pas envie d'en parler, de dire que je ne sais pas faire parce que je n'ai pas envie de faire, ou que je n'ai pas envie qu'on vienne se mêler à mes pensées... Enfin, je n'avais jamais autant réalisé jusqu'à maintenant chez moi la présence de ce coté là.  Voire même son application pratique : surtout ne rien faire, ne pas se faire remarquer, comme ça on me laissera tranquille, et on ne m'empêchera pas de faire ce que je veux, ou on ne m'obligera pas à faire ce que je ne veux pas.
Et donc le dernier truc, en fin de salon, je retrouve des collègues avec qui j'ai pas mal bossé, et qui étaient sur un autre stand, et je les entends se féliciter de ce que des grands chefs à la con soient passés les voir. Parce que ça leur a permis de leur expliquer des choses, puis un message qui a pu passer... Donc probablement de meilleurs financements... enfin bref. Et je mets ça en balance avec le fait que moi, ça m'aurait surtout fait chier qu'ils viennent me voir. Pour moi grands chefs ou pas, j'en ai absolument rien à branler, sont pas meilleurs que moi, et les paillettes ont tendance à me laisser de marbre, voire à faire naitre en moi un certain mépris. Et je ne pense pas que ces collègues, en tout cas, au moins un, l'autre je l'ai vue bouffie d'orgueil à l'annonce d'une promotion, soit du genre à être impressionné par le niveau hiérarchique. Enfin, donc du coup, et c'est un truc qu'on abordait avec ma psy, il y a peu, la question de la valorisation de ce que je fais, qui est forcément difficile quand je dis que je ne fais rien. Mais bon, en même temps, ça, c'est déjà assimilé quelque part, je n'en attend de base aucune, voire j'attends qu'il n'y en aie pas a priori. Puis faire quelque chose juste pour la carotte, je trouve ça un peu pourri de toute façon. On ne me fera pas faire quelque chose juste pour une carotte, j'aurai plutôt tendance à dire fuck la carotte dans ce cas là... Mais bon, au final, c'est ptet pas con, parce que si j'ai envie que le truc continuer, faut quand même bien que les chefs soient contents...


Sinon, sur une autre note, je viens de voir que Sophie Zelmani avait sorti un nouvel album en novembre dernier. :) :cheers:
http://www.musicme.com/#/Sophie-Zelmani/albums/Soul-0886443218611.html

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