Bon, ce soir, je pourrais parler de pleins de trucs : intercontrat, discussion sur mon attitude au boulot, fonctionnement au stress, buvage de bières avec un collègue pour la fin de mon contrat, repas de midi de fin de contrat (après midi bien alcoolisée du coup ;)), bon du coup je le suis encore un peu, mais c'est pas de ça que je voulais parler.
En fait dans la journée, je ne sais plus quand je me suis dit qu'il fallait que je parle de ce putain de diplôme de pigeon, qui est toujours dans le sac dans lequel je l'ai ramené chez moi là où j'ai déposé ce putain de sac en rentrant parce qu'il fallait que j'enlève mon sac. Et donc, pendant que j'étais en mode : ouais diplome de merde, c'est pas ça qui change qui je suis, c'est pas ça qui me définit, ça y est, je suis un pigeon qui rentre comme un con dans un putain de monde de pigeons à la con, c'est pas ce putain de diplome qui fait de moi quelqu'un de bien, qu'est-ce qu'on peut bien avoir à fouttre d'un putain de bout de papier à la con, etc... Enfin, c'est probablement pas la peine que je développe trop tout le dégoût que ce truc peut m'inspirer et que je me lance dans une tirade plus longue sur le merde que je pense de ce monde dans lequel on vit... Ca ça reste quand même un grand classique chez moi, que j'ai il me semble décliné de plusieurs manière ici, histoire d'évacuer un peu de ce dégoût.
Non, ce qu'il y a d'intéressant, c'est qu'en même temps que je faisais ça, je voyais ma mère en train de me dire : Pierre-Yves, arrêtes de dévaloriser ce que tu as fait. Tu t'es battu pour l'avoir, tu peux aussi en être fier. Et bon, c'est quand même vrai que je me suis un peu battu pour l'avoir. Non pas que c'était si dur que ça avoir en soi, mais plus que quand je pense au nombre de fois où je me suis dit pendant que j'étais à l'école : je ferai mieux d'aller faire autre chose et si je tentais le cinéma, la politique, les séries, la musique, l'hopital psychiatrique, la prison, ou, dans ma belle période, en allant chercher des clopes ou à bouffer, seules choses méritant que je quitte mon antre, en voiture bien sûr : tiens, et si je faisais un tout droit dans le mur là!! Puis à chaque fois me dire : non Pierre-Yves ne fais pas ça.
Au final, il est là le miracle de ce diplôme, de ne pas lui avoir encore dit complètement fuck. Enfin, faut quand même que j'avoue que je l'ai un peu regardé quand je l'ai eu, puis j'ai quand même eu droit à la petite acclamation quand je suis allé le chercher (parait que ça devait pas être facile de passer après moi), puis le prof qui me l'a filé, du genre un peu à l'arrache, à ne pas avoir peur de dire des choses méchantes, qui me dit quand même que ça lui fait plaisir de me le donner, puis qui a réitéré un peu plus tard dans la soirée disant que ça serait bien d'avoir plus de gens comme moi, alors que bon, j'ai quand même pris mon temps pour l'avoir. C'est un peu incompréhensible quand même. Mais mon père me le prenant des mains quand je les ai retrouvé juste après l'avoir eu, ça m'a un peu saoulé en même temps.
Du coup, je sais pas trop quoi en penser, quoi ressentir. Un peu divisé entre le c'est que de la merde faite pour des cons pour un monde de merde, une putain de manière de cautionner le monde dans lequel on vit, et le PY, arrêtes quand même un peu de te braquer. Je sais pas.
En tout cas, demain matin dodo :)
Sinon, dans les cowboys fringuants, ptetre un peu dure, mais que j'adore quand même version remix, pas vu comment l'importer : http://www.youtube.com/watch?v=ZLNfowQZGts&feature=autoplay&list=PL60CB83A893C20C8B&lf=mh_lolz&playnext=16
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