mercredi 29 février 2012

Diplomé

Bon, ce soir, je pourrais parler de pleins de trucs : intercontrat, discussion sur mon attitude au boulot, fonctionnement au stress, buvage de bières avec un collègue pour la fin de mon contrat, repas de midi de fin de contrat (après midi bien alcoolisée du coup ;)), bon du coup je le suis encore un peu, mais c'est pas de ça que je voulais parler.
En fait dans la journée, je ne sais plus quand je me suis dit qu'il fallait que je parle de ce putain de diplôme de pigeon, qui est toujours dans le sac dans lequel je l'ai ramené chez moi là où j'ai déposé ce putain de sac en rentrant parce qu'il fallait que j'enlève mon sac. Et donc, pendant que j'étais en mode : ouais diplome de merde, c'est pas ça qui change qui je suis, c'est pas ça qui me définit, ça y est, je suis un pigeon qui rentre comme un con dans un putain de monde de pigeons à la con, c'est pas ce putain de diplome qui fait de moi quelqu'un de bien, qu'est-ce qu'on peut bien avoir à fouttre d'un putain de bout de papier à la con, etc... Enfin, c'est probablement pas la peine que je développe trop tout le dégoût que ce truc peut m'inspirer et que je me lance dans une tirade plus longue sur le merde que je pense de ce monde dans lequel on vit... Ca ça reste quand même un grand classique chez moi, que j'ai il me semble décliné de plusieurs manière ici, histoire d'évacuer un peu de ce dégoût.
Non, ce qu'il y a d'intéressant, c'est qu'en même temps que je faisais ça, je voyais ma mère en train de me dire : Pierre-Yves, arrêtes de dévaloriser ce que tu as fait. Tu t'es battu pour l'avoir, tu peux aussi en être fier. Et bon, c'est quand même vrai que je me suis un peu battu pour l'avoir. Non pas que c'était si dur que ça avoir en soi, mais plus que quand je pense au nombre de fois où je me suis dit pendant que j'étais à l'école : je ferai mieux d'aller faire autre chose et si je tentais le cinéma, la politique, les séries, la musique, l'hopital psychiatrique, la prison, ou, dans ma belle période, en allant chercher des clopes ou à bouffer, seules choses méritant que je quitte mon antre, en voiture bien sûr : tiens, et si je faisais un tout droit dans le mur là!! Puis à chaque fois me dire : non Pierre-Yves ne fais pas ça.
Au final, il est là le miracle de ce diplôme, de ne pas lui avoir encore dit complètement fuck. Enfin, faut quand même que j'avoue que je l'ai un peu regardé quand je l'ai eu, puis j'ai quand même eu droit à la petite acclamation quand je suis allé le chercher (parait que ça devait pas être facile de passer après moi), puis le prof qui me l'a filé, du genre un peu à l'arrache, à ne pas avoir peur de dire des choses méchantes, qui me dit quand même que ça lui fait plaisir de me le donner, puis qui a réitéré un peu plus tard dans la soirée disant que ça serait bien d'avoir plus de gens comme moi, alors que bon, j'ai quand même pris mon temps pour l'avoir. C'est un peu incompréhensible quand même. Mais mon père me le prenant des mains quand je les ai retrouvé juste après l'avoir eu, ça m'a un peu saoulé en même temps.
Du coup, je sais pas trop quoi en penser, quoi ressentir. Un peu divisé entre le c'est que de la merde faite pour des cons pour un monde de merde, une putain de manière de cautionner le monde dans lequel on vit, et le PY, arrêtes quand même un peu de te braquer. Je sais pas.
En tout cas, demain matin dodo :)

Sinon, dans les cowboys fringuants, ptetre un peu dure, mais que j'adore quand même  version remix, pas vu comment l'importer : http://www.youtube.com/watch?v=ZLNfowQZGts&feature=autoplay&list=PL60CB83A893C20C8B&lf=mh_lolz&playnext=16

mardi 28 février 2012

Et now la playlist!!

Bon, du coup, j'ai un peu écouté tout ce que je trouvais, et je me suis fait une petite playlist. Il y en a que j'aime beaucoup plus que d'autres mais dans l'ensemble, mais bon, j'aime quand même celles que j'aime moinsse que d'autres :)

http://www.youtube.com/playlist?list=PL60CB83A893C20C8B

samedi 25 février 2012

Les cowboys fringuants

Vendredi midi, je mangeais avec mon collègue qui est juste en face de moi, et m'a parlé d'un groupe Québecois que je ne connaissais pas : les cowboys fringants.
Je trouve ça juste génial en fait.

Du coup, je mets quelques liens de chansons.


lundi 20 février 2012

Faire du rien, ne rien faire, ne pas montrer ce qu'on a fait...

Poufff, fin de WE repos. Aucune tâche chiante effectuée. Que de la glande au feeling. Juste sorti de chez moi pour bouffer entre hier et aujourd'hui (et ptet acheter du tabac), comme un retour quelque peu nostalgique d'ailleurs à mes plus belles années d'école ^^ :D
Mais ça va bien, je crois que j'ai vraiment besoin de me reposer et de rien faire pendant quelques temps. De toute façon, je le vois bien, je suis plus ou moins incapable de lire dans les transports ces derniers temps. Du mal à venir bloguer, du mal à ressortir la gratte... Besoin de lâcher prise un petit peu je crois aussi. Mais ça ça peut être très dur.
Décompression aussi je pense liée à ce dont je voulais parler c'est à dire la tenue mercredi, jeudi, vendredi aprem du stand de démonstration. Je sais plus si j'en avais parlé ici, mais pour faire un peu de mise en contexte, depuis octobre novembre, en fait, j'étais au boulot sur un projet dont l'aboutissement était la réalisation d'une démo à présenter aux techno-days qui se déroulaient donc en fin de semaine dernière. Enfin, cette semaine, je vais avoir de la doc à faire... mais toute la pression pour être prêt pour cette démo, puis le fait qu'elle soit faite est passée. Bon, moi ça allait, j'étais plutôt pénard pour la démo, mis à part le costard-cravate obligatoire, étant surnommé "cliqueur fou" par mon boss, j'ai juste eu mis-à part deux trois fois à cliquer au bon endroit au bon moment. Et pas besoin de faire le pingouin à raconter du blabla à tous les gens qui passaient, possibilité de rester quand même pas mal assis :) Enfin, j'ai encore géré, réussi à trouver la position du planqué qui a juste à cliquer devant ses PC :D, et qui fait ses pauses cafés clopes.
M'enfin, c'est pas de ça que je voulais parler enfin si un peu, mais durant ces quelques jours, il y a quand même deux trucs qui m'ont marqués. Enfin un troisième, c'était la collègue qui frétillait dès qu'elle parlait à quelqu'un qui avait l'air un peu important, qui disait des fois de la grosse merde mais dont le seul fait d'avoir sa "minute de gloire" semblait envoyer au 7eme ciel. 3 jours à se retenir de lui en mettre une ça a été dur. Complètement insupportable. Et donc sinon niveau trucs plus intéressants, tout d'abord, ça devait être jeudi après-midi, puis un collègue qui passe, puis nous demande une petite démo tranquillement, et la mon boss qui en avait marre de faire des démos, qui fait "on n'a rien fait" ou un truc du genre, puis qui s'est mis à faire la démo. Et sur le coup, ça m'a un peu fait comme une réalisation. Parce que je me vois tellement faire exactement le même type de réflexion, juste parce que quelque chose me fait chier. Genre faire le blabla me pète les couilles : ah non, je ne sais que manipuler les pc moi :D Enfin, au final ce coté tellement typique de moi de dire que je ne fais rien, juste parce que quelque chose me fait chier, parce que ce que je suis en train de faire me parait tout pourri, ou parce que je n'ai pas envie d'en parler, de dire que je ne sais pas faire parce que je n'ai pas envie de faire, ou que je n'ai pas envie qu'on vienne se mêler à mes pensées... Enfin, je n'avais jamais autant réalisé jusqu'à maintenant chez moi la présence de ce coté là.  Voire même son application pratique : surtout ne rien faire, ne pas se faire remarquer, comme ça on me laissera tranquille, et on ne m'empêchera pas de faire ce que je veux, ou on ne m'obligera pas à faire ce que je ne veux pas.
Et donc le dernier truc, en fin de salon, je retrouve des collègues avec qui j'ai pas mal bossé, et qui étaient sur un autre stand, et je les entends se féliciter de ce que des grands chefs à la con soient passés les voir. Parce que ça leur a permis de leur expliquer des choses, puis un message qui a pu passer... Donc probablement de meilleurs financements... enfin bref. Et je mets ça en balance avec le fait que moi, ça m'aurait surtout fait chier qu'ils viennent me voir. Pour moi grands chefs ou pas, j'en ai absolument rien à branler, sont pas meilleurs que moi, et les paillettes ont tendance à me laisser de marbre, voire à faire naitre en moi un certain mépris. Et je ne pense pas que ces collègues, en tout cas, au moins un, l'autre je l'ai vue bouffie d'orgueil à l'annonce d'une promotion, soit du genre à être impressionné par le niveau hiérarchique. Enfin, donc du coup, et c'est un truc qu'on abordait avec ma psy, il y a peu, la question de la valorisation de ce que je fais, qui est forcément difficile quand je dis que je ne fais rien. Mais bon, en même temps, ça, c'est déjà assimilé quelque part, je n'en attend de base aucune, voire j'attends qu'il n'y en aie pas a priori. Puis faire quelque chose juste pour la carotte, je trouve ça un peu pourri de toute façon. On ne me fera pas faire quelque chose juste pour une carotte, j'aurai plutôt tendance à dire fuck la carotte dans ce cas là... Mais bon, au final, c'est ptet pas con, parce que si j'ai envie que le truc continuer, faut quand même bien que les chefs soient contents...


Sinon, sur une autre note, je viens de voir que Sophie Zelmani avait sorti un nouvel album en novembre dernier. :) :cheers:
http://www.musicme.com/#/Sophie-Zelmani/albums/Soul-0886443218611.html

mercredi 15 février 2012

Phobies

Samedi dernier, chez la psy, en fin de scéance, ma psy qui me fait : "c'est bien, on commence à aborder vos phobies."
Merde, c'est quoi cette histoire, je savais pas que j'avais des phobies. D'où est-ce que je suis phobique??? C'est quoi ce bordel???
Je suis en train de me dire que ce n'est peut-être pas faux. Si je repense aux derniers trucs de ce style qui me sont arrivés, genre à l'été 2007 ma mère qui me dit :
PY, tu serais pas surdoué?
et moi de lui répondre, hein, moi, surdoué, non pas du tout. Puis bon, finalement, il s'avère que c'est le cas.

Ou bien, sinon moi en train de raconter une période de ma vie normalement, tranquillement, puis le commentaire qui tue, ah mais c'était de la dépression. Hein, quoi ah bon??? What?? C'est ça la dépression??? J'avais pas l'impression que ça allait si mal que ça... Ou bien, ah mais c'était une crise de panique, ah quoi ah bon, c'est ça une crise de panique... Chelou, j'avais pas l'impression d'être tant paniqué que ça.

Et bon, là, je vois même pas pourquoi elle m'a parlé de phobies, c'est trop chelou cette histoire. En même temps, je n'ai absolument pas pensé à une phobie de toute la scéance. Même là, je vois pas ce qui l'a pu amener à dire ça, tout me semblait on ne peut plus normal dans ce que je disais. Enfin, rien qui ne me semblait phobique. Enfin, en même temps, je ne me suis jamais posé la question de savoir si j'avais une phobie quelconque.
Enfin, on verra bien.

mercredi 1 février 2012

I can't sleep

Welcome, dans les joies de l'endormissement dans le monde de PY!! Quoique, là, j'écris dans mon lit, ça va peut-être venir. En même temps, ça fait genre 1h30-2h que je suis dans mon lit complètement crevé, à me dire qu'il faudrait que je dorme, et voilà, le résultat comme souvent est là, je ne dors toujours pas. Et pourtant, je sens très bien la fatigue. Elle est là, présente. Les yeux qui ont envie de se fermer, l'inappétence pour faire la moindre chose, les baillements, grattements d'yeux... Enfin, je viens de me faire une tisane, et du coup tout ça qui part...... Je comprends pourquoi je n'essaie que très rarement de m'endormir avant qu'il ne soit trop tard pour que j'ai mon compte de sommeil. Qu'est ce que c'est chiant de d'être là tout seul dans son lit, comme un con, à attendre que le sommeille daigne enfin nous emporter. Culé de Morphée, faut croire qu'il n'aime pas me prendre dans se bras. En même temps, faut bien avouer que la nuit, ça reste quand même un de mes moments préféré. C'est chiant le jour, trop de trucs à faire, trop d'obligations, trop d'impératifs à gérer, faut faire attentions à trop de trucs... Que du brisage de couilles comme on dit, sauf que là, je ne peux pas vraiment leur dire d'arrêter de me les briser. Enfin surtout le matin que je le ressortirai bien ça. Y a pas idée d'avoir à se lever aussitôt. Bon alors évidemment, des esprits doté d'une certaine logique, voire d'une logique certaine, des esprits pète couilles ai-je envie de dire (ouais, je suis un peu grossier ce soir), bien qu'il me soit forcé d'admettre relativement lucides me rétorqueront : mais il n'y a pas idée de s'endormir si tard quand on est fatigué. Et certes je ne suis pas non plus totalement insensible à cette logique. Mais putain de bordel de merde, mis à part quand on tombe de sommeil, et encore pas tout le temps, ou quand on est bourré, (mais boire pour dormir, c'est le début de l'alcoolisme), on fait comment pour s'endormir?? Pffffffff, si même écrire ici du lit ça ne marche pas, je dors pas encore...