Bon, un petit message ici, comme ça fait quelques jours que je ne l'ai pas fait. Passé un très bon WE, fini Océan Mer de Alessandro Baricco, très sympa à lire. Là je me suis lancé dans le réel et son double de Clément Rosset, et je dois dire que je trouve ça vraiment intéressant. Cette idée de double notamment qui me plaisait bien, que j'intuitais aussi d'une certaine manière, et le coté tout à fait paradoxal du double me plaisent beaucoup.
Sinon, pas grand chose de bien intéressant à raconter.
mardi 29 novembre 2011
vendredi 25 novembre 2011
mfsldhg(suite)
Bon, voilà je me lance donc dans la suite du message de la semaine dernière. Enfin, il est minuit, je ne sais pas encore si je vais arriver à le finir, mais bon faut bien essayer. Donc j'étais en train de parler des divers schéma que l'on peut avoir, et suivant lesquels on vit en quelque sorte, et je disais que si il y en avait qui pouvaient s'avérer bien évidemment nocifs, d'autres pouvaient aussi s'avérer positifs, et que vouloir s'affranchir des schémas juste pour s'en affranchir c'est pas forcément quelque chose de bien. Au niveau schéma que tous les êtres humains sans exception suivent, et qui sont plutôt bénéfiques, j'ai envie de dire manger, boire, pisser, dormir... Certes ce sont des exemples un peu basiques, mais bon en même temps je trouve qu'ils illustrent bien aussi le fait que tous les schémas, ne sont pas nécessairement mauvais, et que tout un tas sont même bien pratiques. De toute manière, si ils n'avaient pas leur utilité on ne les mettrait pas en place (ça me parait une évidence), et que ce qui me parait le plus sensé c'est d'essayer de voir ce que leur mise en place apporte pour pouvoir ensuite décider "en pleine conscience" de si on veut continuer à les appliquer, mais dans ce cas on n'a pas à se plaindre des effets néfastes. Et puis ça permet aussi de se rendre compte de quand on atteint les limites d'un mode de fonctionnement, et donc de réajuster son comportement dans ce cas.
Et donc, suite à ça, on a enchainé sur mes relations avec les femmes, et je lui ai dit ce qui avait l'air de la surprendre un peu, que je préférais nettement si une relation devait ne pas durer que ça soit clair dès le début, ça permet au moins de plus profiter des moments à vivre, de se préparer à la fin de la relation dès le début (ce qui de toute façon peut toujours arriver ne serait-ce que par des circonstances extérieures qui peuvent y mettre fin brutalement), de ne pas trop surinvestir, de ne pas s'illusionner, de ne pas croire en quelque chose qui n'arrivera pas... Tiens, ça me fait penser à l'autre jour, avec mon père, on était allé acheter des livres dans une librairie Toulousaine, j'avais récupéré le dernier Schiffter, lequel aime bien casser tous les blablas, et les chichis ambiants. Ce que certains pourraient qualifier de cynique ou négativisme... Et donc là dessus, mon père qui me fait la remarque : "tu n'es pas cynique." Et moi de lui répondre : "c'est justement pour ça que j'en ai besoin, c'est une défense."
Et pour revenir à ma session chez la psy qui aurait tendance à me dire : c'est pas ça que les femmes attendent, ce qui est assez évident au vu de mon succès auprès de la gente fémine, probablement pour ça aussi que quand on me dit que je n'aurais pas de mal à en trouver, j'ai un peu l'impression d'être pris pour un con parfois, enfin c'est pas le sujet. Et donc la psy qui me répond : mais vous êtes sérieux. Et évidemment que je suis sérieux, pourquoi ne le serai-je pas? C'est sérieux ce que ressentent les gens, c'est sérieux d'aimer etc... Puis si ces défenses sont là, ce n'est pas pour rien non plus.
Enfin, je vais m'arrêter là, surtout que bon, je crois que j'ai trouvé un nouveau sujet de réflexion et pour passer des heures sur le net à lire tout ce que je trouve : tout ce qui peut toucher les relations père/mère fils/fille. Je sens que je vais pouvoir apprendre pas mal de choses avec tout ça aussi. Puis mieux comprendre plein de trucs, de comportements etc...
Et donc, suite à ça, on a enchainé sur mes relations avec les femmes, et je lui ai dit ce qui avait l'air de la surprendre un peu, que je préférais nettement si une relation devait ne pas durer que ça soit clair dès le début, ça permet au moins de plus profiter des moments à vivre, de se préparer à la fin de la relation dès le début (ce qui de toute façon peut toujours arriver ne serait-ce que par des circonstances extérieures qui peuvent y mettre fin brutalement), de ne pas trop surinvestir, de ne pas s'illusionner, de ne pas croire en quelque chose qui n'arrivera pas... Tiens, ça me fait penser à l'autre jour, avec mon père, on était allé acheter des livres dans une librairie Toulousaine, j'avais récupéré le dernier Schiffter, lequel aime bien casser tous les blablas, et les chichis ambiants. Ce que certains pourraient qualifier de cynique ou négativisme... Et donc là dessus, mon père qui me fait la remarque : "tu n'es pas cynique." Et moi de lui répondre : "c'est justement pour ça que j'en ai besoin, c'est une défense."
Et pour revenir à ma session chez la psy qui aurait tendance à me dire : c'est pas ça que les femmes attendent, ce qui est assez évident au vu de mon succès auprès de la gente fémine, probablement pour ça aussi que quand on me dit que je n'aurais pas de mal à en trouver, j'ai un peu l'impression d'être pris pour un con parfois, enfin c'est pas le sujet. Et donc la psy qui me répond : mais vous êtes sérieux. Et évidemment que je suis sérieux, pourquoi ne le serai-je pas? C'est sérieux ce que ressentent les gens, c'est sérieux d'aimer etc... Puis si ces défenses sont là, ce n'est pas pour rien non plus.
Enfin, je vais m'arrêter là, surtout que bon, je crois que j'ai trouvé un nouveau sujet de réflexion et pour passer des heures sur le net à lire tout ce que je trouve : tout ce qui peut toucher les relations père/mère fils/fille. Je sens que je vais pouvoir apprendre pas mal de choses avec tout ça aussi. Puis mieux comprendre plein de trucs, de comportements etc...
mercredi 23 novembre 2011
sdfgsdfg
Bon, WE, plus début de semaine chargés... Fin de semaine a priori plus tranquille, j'espère que j'aurais le temps d'écrire un peu ici ;)
samedi 19 novembre 2011
Vivre vraiment sa vie
C'est passer le temps entre sa naissance et sa mort!
Je reviendrai pour le reste.
Je reviendrai pour le reste.
mercredi 16 novembre 2011
blop
Bon, je suis quand même de meilleure humeur ce soir. Il n'y a pas à dire, ça va quand même mieux après une bonne nuit, puis une journée de boulot, puis le temps de prendre un peu de recul, puis bon de toute façon, je n'aime pas dépasser les limites des gens, les pousser dans leurs derniers retranchements, ou sinon faut pas s'étonner du retour de bâton, qui est somme toute normal.
Enfin, bon pas vraiment envie non plus d'épiloguer là-dessus ce soir. Non, ce dont j'avais je voulais parler c'était plus de mes séances avec ma psy, à la fois sur la relation thérapeutique qui est en place, et que je trouve quand même assez géniale au final, et de la dernière séance, mais ce pourrait peut-être en fait recouper ce que je mettais tout à l'heure.
Déjà, j'aime bien ma psy. J'ai entendu pas mal de monde parler de problèmes avec leur(s) psy(s), ou parler de manipulation de psy... Déjà, j'ai envie de dire quel intérêt d'aller voir un/une psy pour le/la manipuler, mis à part sortir de l'argent par les fenêtres, et/ou se donner bonne conscience et/ou faire genre "regarde je fais un effort", à titre personnel, je ne vois pas l'intérêt. Donc, je me rappelle y être allé au début, un peu méfiant, me demandant bien ce que ça pourrait m'apporter, si jamais ça devait m'apporter quelque chose. Mais bon, en même temps qu'après tout pourquoi pas, c'était pas en restant tout seul chez moi que ça allait changer. Puis, je me rappelle qu'au début, j'avais parfois un peu de mal à parler de tout ce qui pouvait me passer par la tête, pas à l'aise pour trop parler de moi non plus, que j'allais pas me mettre à déballer tout mes problèmes comme ça non plus. Puis la mise en place petit à petit d'une certaine confiance. Puis, de me dire aussi que de toute façon, elle n'allait pas résoudre les choses à ma place. Mais en même temps, de découvrir petit à petit, grâce notamment à des questions qu'elle m'a posée, que je ne me serais pas posé autrement, grâce à des liens qu'elle pouvait faire etc... à voir ce qu'elle pouvait m'apporter, notamment en fait en termes de méthodologie de résolution de problèmes, d'analyse de problème, de capacité à prendre du recul sur moi, de voir d'autres manières de considérer les choses. Après, ce qui peut être important aussi je pense, c'est d'être capable de ne pas prendre forcément tout ce qui est dit pour de la science infuse, pour la Vérité. D'être capable de garder une certaine distance critique et de garder en tête que ce que le psy nous dit ne peut être que des hypothèses, il n'est pas dans notre tête. Je me rappelle de quelque fois où ce qu'elle a pu me dire n'était pas vrai, et de ne pas avoir hésité à dire que je n'étais pas d'accord. D'autres fois, il y avait des choses aussi que je n'ai pu comprendre que plus tard. Mais de toute façon, toujours pris ce qu'elle me disait comme des hypothèses, des pistes que je pouvais explorer, dont je pouvais comparer la vraisemblance avec ce que je savais de moi, qui pouvaient parfois mener à des choses intéressantes, à des noeuds, d'autres fois non, mais que l'exploration de ces pistes était toujours quelque chose d'intéressant. Même si au final, ça s'avérait être un cul de sac, au moins au savait que c'en était un au moins à ce moment là. Après, ce qui est intéressant aussi c'est qu'elle peut voir des comportements, des mécanismes psychologiques que je ne connais pas forcément, ou dont je n'avais pas conscience, et que je peux ensuite m'approprier, que je peux apprivoiser et qui peuvent me permettre de débloquer des choses.
Ce que je trouve intéressant aussi dans ma manière d'avoir abordé ce suivi, et que je peux remarquer avoir aussi faite avec la douance, et pas mal de choses depuis quelque temps, c'est cette tendance à d'abord avoir ce besoin en quelque sorte dire que ça ne servait à rien, de commencer par nier un peu ce que peuvent m'apporter les choses, de faire table rase en fait en quelque sorte des a prioris, pour pouvoir ensuite voir ce que faire quelque chose peut m'apporter, de toujours reconstruire depuis le début en quelque sorte, puis de pouvoir ensuite agencer les pièces comme je le sens. Une manière peut-être aussi quelque part d'essayer d'éviter les désillusions, de ne pas faire peser les choses au mauvais endroit. Une sorte de refus du bouc émissaire quelque part, une volonté de ne pas mettre tous les problèmes, sur le dos d'une seule cause. Probablement aussi une précaution, parce que si la cause devient caduque, alors toute la construction s'effondre. Peut-être un peu pour ça aussi que comme ce que je disais au début, ou hier peut-être, quoique je n'ai pas relu et donc je ne me rappelle pas exactement de ce que j'y ai écrit. Enfin, de cette tendance à ne pas vouloir m'appuyer sur des causalités erronées, enfin erronées, c'est un peu fort. Disons que si le lien d'implication entre une cause et une conséquence n'est pas de 100%, il me semble nécessaire d'y mettre la nuance nécessaire, et de prendre une certaine distance avec la relation d'implication. Pas pour nier forcément le lien initial, mais pour avoir une évaluation juste, et ne pas oublier des pistes qui pourraient s'avérer intéressantes, essayer d'avoir la vision la plus complète, la plus réaliste possible.
Par contre vue l'heure, je vais m'arrêter ici, mais je continuerai peut-être demain.
Enfin, bon pas vraiment envie non plus d'épiloguer là-dessus ce soir. Non, ce dont j'avais je voulais parler c'était plus de mes séances avec ma psy, à la fois sur la relation thérapeutique qui est en place, et que je trouve quand même assez géniale au final, et de la dernière séance, mais ce pourrait peut-être en fait recouper ce que je mettais tout à l'heure.
Déjà, j'aime bien ma psy. J'ai entendu pas mal de monde parler de problèmes avec leur(s) psy(s), ou parler de manipulation de psy... Déjà, j'ai envie de dire quel intérêt d'aller voir un/une psy pour le/la manipuler, mis à part sortir de l'argent par les fenêtres, et/ou se donner bonne conscience et/ou faire genre "regarde je fais un effort", à titre personnel, je ne vois pas l'intérêt. Donc, je me rappelle y être allé au début, un peu méfiant, me demandant bien ce que ça pourrait m'apporter, si jamais ça devait m'apporter quelque chose. Mais bon, en même temps qu'après tout pourquoi pas, c'était pas en restant tout seul chez moi que ça allait changer. Puis, je me rappelle qu'au début, j'avais parfois un peu de mal à parler de tout ce qui pouvait me passer par la tête, pas à l'aise pour trop parler de moi non plus, que j'allais pas me mettre à déballer tout mes problèmes comme ça non plus. Puis la mise en place petit à petit d'une certaine confiance. Puis, de me dire aussi que de toute façon, elle n'allait pas résoudre les choses à ma place. Mais en même temps, de découvrir petit à petit, grâce notamment à des questions qu'elle m'a posée, que je ne me serais pas posé autrement, grâce à des liens qu'elle pouvait faire etc... à voir ce qu'elle pouvait m'apporter, notamment en fait en termes de méthodologie de résolution de problèmes, d'analyse de problème, de capacité à prendre du recul sur moi, de voir d'autres manières de considérer les choses. Après, ce qui peut être important aussi je pense, c'est d'être capable de ne pas prendre forcément tout ce qui est dit pour de la science infuse, pour la Vérité. D'être capable de garder une certaine distance critique et de garder en tête que ce que le psy nous dit ne peut être que des hypothèses, il n'est pas dans notre tête. Je me rappelle de quelque fois où ce qu'elle a pu me dire n'était pas vrai, et de ne pas avoir hésité à dire que je n'étais pas d'accord. D'autres fois, il y avait des choses aussi que je n'ai pu comprendre que plus tard. Mais de toute façon, toujours pris ce qu'elle me disait comme des hypothèses, des pistes que je pouvais explorer, dont je pouvais comparer la vraisemblance avec ce que je savais de moi, qui pouvaient parfois mener à des choses intéressantes, à des noeuds, d'autres fois non, mais que l'exploration de ces pistes était toujours quelque chose d'intéressant. Même si au final, ça s'avérait être un cul de sac, au moins au savait que c'en était un au moins à ce moment là. Après, ce qui est intéressant aussi c'est qu'elle peut voir des comportements, des mécanismes psychologiques que je ne connais pas forcément, ou dont je n'avais pas conscience, et que je peux ensuite m'approprier, que je peux apprivoiser et qui peuvent me permettre de débloquer des choses.
Ce que je trouve intéressant aussi dans ma manière d'avoir abordé ce suivi, et que je peux remarquer avoir aussi faite avec la douance, et pas mal de choses depuis quelque temps, c'est cette tendance à d'abord avoir ce besoin en quelque sorte dire que ça ne servait à rien, de commencer par nier un peu ce que peuvent m'apporter les choses, de faire table rase en fait en quelque sorte des a prioris, pour pouvoir ensuite voir ce que faire quelque chose peut m'apporter, de toujours reconstruire depuis le début en quelque sorte, puis de pouvoir ensuite agencer les pièces comme je le sens. Une manière peut-être aussi quelque part d'essayer d'éviter les désillusions, de ne pas faire peser les choses au mauvais endroit. Une sorte de refus du bouc émissaire quelque part, une volonté de ne pas mettre tous les problèmes, sur le dos d'une seule cause. Probablement aussi une précaution, parce que si la cause devient caduque, alors toute la construction s'effondre. Peut-être un peu pour ça aussi que comme ce que je disais au début, ou hier peut-être, quoique je n'ai pas relu et donc je ne me rappelle pas exactement de ce que j'y ai écrit. Enfin, de cette tendance à ne pas vouloir m'appuyer sur des causalités erronées, enfin erronées, c'est un peu fort. Disons que si le lien d'implication entre une cause et une conséquence n'est pas de 100%, il me semble nécessaire d'y mettre la nuance nécessaire, et de prendre une certaine distance avec la relation d'implication. Pas pour nier forcément le lien initial, mais pour avoir une évaluation juste, et ne pas oublier des pistes qui pourraient s'avérer intéressantes, essayer d'avoir la vision la plus complète, la plus réaliste possible.
Par contre vue l'heure, je vais m'arrêter ici, mais je continuerai peut-être demain.
khfkdx
Pfffffffffffff................
Bon, retour de soirée, dans un état un poil (pour ne pas dire pas mal) alcoolisé, un poil dépressif, du coup le post du soir risque de ne pas être des plus joyeux.
Parce qu'il y a des moments, où il n'y a rien que je déteste plus que d'essayer de bien faire les choses, que d'essayer de gérer, que d'essayer de "bien" me comporter. Tellement de fois où je me dis que je ferais mieux de juste me comporter comme un putain de connard, à juste voir mon intérêt et rien à foutre de ce que celui-ci pourrait infliger aux autres. Tellement de fois où je me dis que c'est complètement illusoire de vouloir essayer de créer des liens, d'essayer de bien faire les choses. Au moins quand je fais de la merde, quand je me comporte comme un "con", quand je fais de la merde, quand je dépasse des limites, quand je pousse les gens dans leur retranchements, quand je vais trop loin, quand je fais un truc abusé, je comprends de me prendre un truc dans ma gueule. C'est normal en quelque sorte. Enfin, pas que ça fasse particulièrement plaisir, mais bon au moins il n'y a qu'à moi à qui m'en prendre. Au moins ça donne une raison pour avoir mal, au moins ça permet de relativiser, d'accepter, de pouvoir voir ce que je peux faire, changer pour améliorer les choses. Au moins, je sais où est les problème, d'où ça vient et je peux m'y préparer, je peux mettre en place les défenses pour amortir le coup, et continuer quand même. Mais quand c'est pas là.... Putain, mais je déteste ça. Puis, ça met dans une position d'angoisse, d'attente... On ne peut rien faire. On ne peut même pas se blâmer. Même pas essayer de mettre en place des parades... PFffffff Enfin, je ne changerai pas là dessus, il y a quand même des cotés cool aussi mais par moment, just fuck. Puis, suis trop alcoolisé pour gérer un post classe de toute façon.
Bon, retour de soirée, dans un état un poil (pour ne pas dire pas mal) alcoolisé, un poil dépressif, du coup le post du soir risque de ne pas être des plus joyeux.
Parce qu'il y a des moments, où il n'y a rien que je déteste plus que d'essayer de bien faire les choses, que d'essayer de gérer, que d'essayer de "bien" me comporter. Tellement de fois où je me dis que je ferais mieux de juste me comporter comme un putain de connard, à juste voir mon intérêt et rien à foutre de ce que celui-ci pourrait infliger aux autres. Tellement de fois où je me dis que c'est complètement illusoire de vouloir essayer de créer des liens, d'essayer de bien faire les choses. Au moins quand je fais de la merde, quand je me comporte comme un "con", quand je fais de la merde, quand je dépasse des limites, quand je pousse les gens dans leur retranchements, quand je vais trop loin, quand je fais un truc abusé, je comprends de me prendre un truc dans ma gueule. C'est normal en quelque sorte. Enfin, pas que ça fasse particulièrement plaisir, mais bon au moins il n'y a qu'à moi à qui m'en prendre. Au moins ça donne une raison pour avoir mal, au moins ça permet de relativiser, d'accepter, de pouvoir voir ce que je peux faire, changer pour améliorer les choses. Au moins, je sais où est les problème, d'où ça vient et je peux m'y préparer, je peux mettre en place les défenses pour amortir le coup, et continuer quand même. Mais quand c'est pas là.... Putain, mais je déteste ça. Puis, ça met dans une position d'angoisse, d'attente... On ne peut rien faire. On ne peut même pas se blâmer. Même pas essayer de mettre en place des parades... PFffffff Enfin, je ne changerai pas là dessus, il y a quand même des cotés cool aussi mais par moment, just fuck. Puis, suis trop alcoolisé pour gérer un post classe de toute façon.
lundi 14 novembre 2011
mldfxfg
Tiens, un petit extrait du petit prince qui me vient en tête aujourd'hui :
Le petit prince s'en fut revoir les roses:
- Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient bien gênées.
- Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.
vendredi 11 novembre 2011
erjtgs
Bon, je suis plutôt d'humeur à écrire ici on dirait en cette fin de vacances. Pfffffffff, fait chier la fin des vacances, j'aurais bien prolongé un peu je crois. Retour sur Paris demain aprem/soir. Je dois bien avouer que c'est quand même agréable les vacances. En même temps, je dois bien avouer aussi que je suis quand même bien plus reposé et en meilleure forme qu'au début. Deux semaines, c'était quand même nécessaire je pense. C'est pas encore la forme olympique, mais je crois que je serai quand même d'attaque pour la reprise lundi. Déjà, ça fait quelques jours, que la forme commence à revenir. Gageons que c'est quand même plutôt une bonne nouvelle. Je me rappelle quand je suis remonté, juste avant de commencer à bosser, c'était quand même assez différent. Je sentais quand même beaucoup plus le besoin d'être entouré qu'aujourd'hui. Je n'ai pas vraiment peur de la reprise, enfin on va bien voir ce que ça va donner, mais a priori, il y a quand même des chances que ça passe mieux.
Au moins dans le train, j'aurai le temps de lire, ce qui n'a pas été trop le cas aujourd'hui.
Bon, c'est vraiment pas très intéressant, je raconte ma life, mais bon qu'importe, c'est aussi là pour ça ce blog!
edit : personne n'ayant encore lu, j'ai une question que je me pose quand. Choisir les gens en fonction du voyage qu'on veut faire, ou choisir le voyage en fonction des gens avec qui on a envie de voyager. Voir quelles peuvent être les liens entre les deux, voilà qui devrait être intéressant.
Au moins dans le train, j'aurai le temps de lire, ce qui n'a pas été trop le cas aujourd'hui.
Bon, c'est vraiment pas très intéressant, je raconte ma life, mais bon qu'importe, c'est aussi là pour ça ce blog!
edit : personne n'ayant encore lu, j'ai une question que je me pose quand. Choisir les gens en fonction du voyage qu'on veut faire, ou choisir le voyage en fonction des gens avec qui on a envie de voyager. Voir quelles peuvent être les liens entre les deux, voilà qui devrait être intéressant.
jeudi 10 novembre 2011
fshndgjvksf
Bon, un titre même pas prononçable cette fois.
Sinon, lire du Schiffter, il n'y a pas à dire, ça fait toujours du bien, toujours un moment de détente. Pas encore fini sur le Blabla et le Chichi des philosophes, mais probablement ce soir. C'est toujours un exercice pour le moins enthousiasmant, et amusant. A la fois grâce à une écriture je trouve agréable, puis ce coté désenchanté, ce refus des illusions, ce refus des illusions, cette capacité parfois à se retenir de nécessairement émettre des jugements de valeurs absolus sur les faits... Qu'est-ce que ça fait du bien aussi.
Ensuite, dans le genre surprise du jour fumer moins de dix clopes, c'est assez étrange, et plutôt cool en fait, et puis une petite balade à pied en famille aussi. En tout cas d'être dans un cadre où l'on n'est pas entouré de monde, de béton d'être dehors, ça fait quand même pas mal de bien. Je crois que j'ai besoin d'une certaine activité physique. Au final, je gère pas mal avec mes tours à pieds, sur Paris, mais je pense que j'aurais besoin d'un peu plus des fois.
Sinon, la crise de la dette qui part de plus en plus en couille, le bordel qui se répand (la France qui voit les taux d'intérêts monter de manière importante), la fin du monde pour 2012, c'est ptet pas si hypothétique que ça. En tout cas du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui. Lu des articles du monde Economie aussi assez intéressant, où l'une des solutions envisagées, ça reste quand même de pouvoir emprunter directement à la BCE, et donc à faible taux d'intérêts, ce qui est fait aux US, Japon, Royaume-Uni. Finalement, ils ont ptet pas eu si tort que ça les anglais de ne pas venir dans l'euro...Sauf que le problème à ce niveau là, c'est que l'allemagne ne veut pas. L'Allemagne qui veut aussi rester excédentaire... Mais bon si elle est excédentaire, ça veut dire nécessairement que d'autres sont déficitaires, et donc qu'elle avait besoin de ces déficits. Enfin, trop long, puis je ne maitrise pas assez pour en parler ici. Last clope, puis go finir Schiffter!!
Sinon, lire du Schiffter, il n'y a pas à dire, ça fait toujours du bien, toujours un moment de détente. Pas encore fini sur le Blabla et le Chichi des philosophes, mais probablement ce soir. C'est toujours un exercice pour le moins enthousiasmant, et amusant. A la fois grâce à une écriture je trouve agréable, puis ce coté désenchanté, ce refus des illusions, ce refus des illusions, cette capacité parfois à se retenir de nécessairement émettre des jugements de valeurs absolus sur les faits... Qu'est-ce que ça fait du bien aussi.
Ensuite, dans le genre surprise du jour fumer moins de dix clopes, c'est assez étrange, et plutôt cool en fait, et puis une petite balade à pied en famille aussi. En tout cas d'être dans un cadre où l'on n'est pas entouré de monde, de béton d'être dehors, ça fait quand même pas mal de bien. Je crois que j'ai besoin d'une certaine activité physique. Au final, je gère pas mal avec mes tours à pieds, sur Paris, mais je pense que j'aurais besoin d'un peu plus des fois.
Sinon, la crise de la dette qui part de plus en plus en couille, le bordel qui se répand (la France qui voit les taux d'intérêts monter de manière importante), la fin du monde pour 2012, c'est ptet pas si hypothétique que ça. En tout cas du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui. Lu des articles du monde Economie aussi assez intéressant, où l'une des solutions envisagées, ça reste quand même de pouvoir emprunter directement à la BCE, et donc à faible taux d'intérêts, ce qui est fait aux US, Japon, Royaume-Uni. Finalement, ils ont ptet pas eu si tort que ça les anglais de ne pas venir dans l'euro...Sauf que le problème à ce niveau là, c'est que l'allemagne ne veut pas. L'Allemagne qui veut aussi rester excédentaire... Mais bon si elle est excédentaire, ça veut dire nécessairement que d'autres sont déficitaires, et donc qu'elle avait besoin de ces déficits. Enfin, trop long, puis je ne maitrise pas assez pour en parler ici. Last clope, puis go finir Schiffter!!
mercredi 9 novembre 2011
bouh!
Bon, aujourd'hui, petit tour à Toulouse, librairie, et achats déjà, de "Sur le Blabla, et le Chichi des philosophes" de Frédéric Schiffter, qui a enfin été réédité :). Mais avant de le trouver, enfin que le libraire à qui j'ai demandé arrive à m'en dénicher un exemplaire, j'ai aussi acheté de Clément Rosset : Logique du pire, L'école du réel, et le réel et son double, ainsi que le Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein.
Mais c'est toujours pareil quand je me laisse entrainer dans une librairie... Enfin, c'est cool, j'ai plein de lectures qui m'attendent, et puis des genres et styles assez différents avec en plus les romans anglais, plus quelques autres livres que je n'ai toujours pas lu ou pas fini. :)
Mais c'est toujours pareil quand je me laisse entrainer dans une librairie... Enfin, c'est cool, j'ai plein de lectures qui m'attendent, et puis des genres et styles assez différents avec en plus les romans anglais, plus quelques autres livres que je n'ai toujours pas lu ou pas fini. :)
lundi 7 novembre 2011
Sherlock Holmes
Oh my God!!!
I think I'll write this one in english because I'm just back from my grandfather's and he gave me some books in english. Among them there is Angels and Demons, written by Dan Brown, one from Mary Higgins Clark, but most of all this one : http://www.amazon.co.uk/Best-Sherlock-Holmes-Collectors-Library/dp/1905716559
And I'm all excited because I loved to read some Sherlock Holmes when I was young, but being able to read some of them, and some new, now in english, with a beautiful book, that's a real pleasure.
That's really great!!
I think I'll write this one in english because I'm just back from my grandfather's and he gave me some books in english. Among them there is Angels and Demons, written by Dan Brown, one from Mary Higgins Clark, but most of all this one : http://www.amazon.co.uk/Best-Sherlock-Holmes-Collectors-Library/dp/1905716559
And I'm all excited because I loved to read some Sherlock Holmes when I was young, but being able to read some of them, and some new, now in english, with a beautiful book, that's a real pleasure.
That's really great!!
dimanche 6 novembre 2011
bloam
Sinon, retrouvé une musique de mon enfance, le concerto pour Clarinette de Mozart, ça me fait très plaisir de le réécouter, je vais mettre un petit lien du coup :)
Still here
Bon, finalement pas de départ à Hossegor, temps trop pourri.
Du coup, je peux en profiter pour écrire un peu ici en cette journée pluvieuse. Je crois que ce que je voulais dire avant-hier aussi dans les situations de bénéfices secondaires, et qui m'énerve le plus dans ces cas là, c'est d'être capable de les voir, et de les assumer. Déjà, je pense que des comportements nocifs qui nous apportent des bénéfices secondaires on en a tous ou presque, et que c'est même quelque chose de normal. De normal dans le sens, ou c'est aussi une défense, et que ces bénéfices secondaires apportent quelque chose de concret, et que si on met en place ces comportements, c'est aussi pour qu'il y a quelque chose, une faille, une blessure, une raison de laquelle il est impossible de préjuger qui nous "oblige" à le mettre en place. Que c'est en quelque sorte une réponse à un traumatisme. Et qu'on se construit aussi en fonction de ces comportements. Et nécessairement, dès que quelque chose vient réactiver le traumatisme, de près ou de loin, les comportements se remettent en place, de manière automatique, même si ce n'est pas la meilleure chose à faire. Qu'ils peuvent aussi se remettre en place de manière sournoise et souvent inconsciente.
Alors, certains ne sont pas maléfiques, ni nécessairement pathologiques, mais une chose qui me parait essentielle, si l'on veut des bases solides, si l'on ne veut pas être un poids mort, si l'on ne veut pas entrainer les gens dans nos propres blessures, dans nos propres problèmes, et avoir des relations saines, c'est déjà d'être capable d'identifier ces situations, ces comportements et d'être capable de les accepter. De ne pas en rendre uniquement les autres responsables, mais d'avoir l'humilité de dire "oui, j'ai ce comportement pourri."
Après se pose la question de faire un choix entre les bénéfices secondaires ou un comportement moins nocif. Là encore, je crois que c'est avant tout un choix personnel. Parce que je ne crois pas que quelqu'un d'exterieur, même si il peut nous alerter sur un comportement, puisse savoir tout ce qui se cache derrière, puisse savoir si on a la force ou non de l'abandonner et de passer à autre chose. Parce que quelqu'un d'extérieur ne peut pas savoir tout ce que remettre ce comportement en cause, en question, peut réveiller comme blessure, comme traumatisme... Et que c'est toujours facile de dire à quelqu'un il faut faire comme ci, il faut faire comme ça, de se mettre en position de donneur de leçon, mais en même temps, on ne sait pas ce que l'autre traverse, et puis que sait-on de ce que ça peut coûter à l'autre de remettre en cause ses comportements? Serions nous prêt à remettre en cause tous nos comportements comme ça? Qui sommes nous pour juger des choix de quelqu'un d'autre, en ce qui le concerne? On n'est pas à sa place. Autant il me semble nécessaire d'être capable de juger de ce qu'on veut bien faire ou pas avec quelqu'un d'autre, autant, verser dans le procès d'intention, me parait malsain.
En tout cas, il me parait pour le moins douteux, de prétendre vouloir arrêter le comportement, (même si dans l'absolu on préfèrerait), si on n'est pas prêt à dire au revoir aux bénéfices secondaires, et si l'on n'est pas prêt à aller regarder de plus près les différentes blessures, si l'on n'est pas prêt à se remettre en cause en profondeur etc... De toute façon, je ne pense pas que ce soit une honte que de ne pas le faire. Mais dans ce cas là, autant l'admettre, ça évite de perdre son temps.
Ensuite si l'on veut s'en débarrasser, je crois que c'est déjà important de croire en la possibilité de s'en débarrasser, d'être prêt à retourner voir les blessures, d'être prêt à s'approcher de ce qui fait mal, mais avec un oeil exterieur, d'être capable de voir les mécanismes mis en oeuvre, pour compenser, de comprendre la blessure, de voir ce qui a pu la causer, d'analyser ses conséquences. Puis aussi de changer la blessure, d'être capable de diminuer la douleur qui en sort, de nettoyer...
Du coup, je peux en profiter pour écrire un peu ici en cette journée pluvieuse. Je crois que ce que je voulais dire avant-hier aussi dans les situations de bénéfices secondaires, et qui m'énerve le plus dans ces cas là, c'est d'être capable de les voir, et de les assumer. Déjà, je pense que des comportements nocifs qui nous apportent des bénéfices secondaires on en a tous ou presque, et que c'est même quelque chose de normal. De normal dans le sens, ou c'est aussi une défense, et que ces bénéfices secondaires apportent quelque chose de concret, et que si on met en place ces comportements, c'est aussi pour qu'il y a quelque chose, une faille, une blessure, une raison de laquelle il est impossible de préjuger qui nous "oblige" à le mettre en place. Que c'est en quelque sorte une réponse à un traumatisme. Et qu'on se construit aussi en fonction de ces comportements. Et nécessairement, dès que quelque chose vient réactiver le traumatisme, de près ou de loin, les comportements se remettent en place, de manière automatique, même si ce n'est pas la meilleure chose à faire. Qu'ils peuvent aussi se remettre en place de manière sournoise et souvent inconsciente.
Alors, certains ne sont pas maléfiques, ni nécessairement pathologiques, mais une chose qui me parait essentielle, si l'on veut des bases solides, si l'on ne veut pas être un poids mort, si l'on ne veut pas entrainer les gens dans nos propres blessures, dans nos propres problèmes, et avoir des relations saines, c'est déjà d'être capable d'identifier ces situations, ces comportements et d'être capable de les accepter. De ne pas en rendre uniquement les autres responsables, mais d'avoir l'humilité de dire "oui, j'ai ce comportement pourri."
Après se pose la question de faire un choix entre les bénéfices secondaires ou un comportement moins nocif. Là encore, je crois que c'est avant tout un choix personnel. Parce que je ne crois pas que quelqu'un d'exterieur, même si il peut nous alerter sur un comportement, puisse savoir tout ce qui se cache derrière, puisse savoir si on a la force ou non de l'abandonner et de passer à autre chose. Parce que quelqu'un d'extérieur ne peut pas savoir tout ce que remettre ce comportement en cause, en question, peut réveiller comme blessure, comme traumatisme... Et que c'est toujours facile de dire à quelqu'un il faut faire comme ci, il faut faire comme ça, de se mettre en position de donneur de leçon, mais en même temps, on ne sait pas ce que l'autre traverse, et puis que sait-on de ce que ça peut coûter à l'autre de remettre en cause ses comportements? Serions nous prêt à remettre en cause tous nos comportements comme ça? Qui sommes nous pour juger des choix de quelqu'un d'autre, en ce qui le concerne? On n'est pas à sa place. Autant il me semble nécessaire d'être capable de juger de ce qu'on veut bien faire ou pas avec quelqu'un d'autre, autant, verser dans le procès d'intention, me parait malsain.
En tout cas, il me parait pour le moins douteux, de prétendre vouloir arrêter le comportement, (même si dans l'absolu on préfèrerait), si on n'est pas prêt à dire au revoir aux bénéfices secondaires, et si l'on n'est pas prêt à aller regarder de plus près les différentes blessures, si l'on n'est pas prêt à se remettre en cause en profondeur etc... De toute façon, je ne pense pas que ce soit une honte que de ne pas le faire. Mais dans ce cas là, autant l'admettre, ça évite de perdre son temps.
Ensuite si l'on veut s'en débarrasser, je crois que c'est déjà important de croire en la possibilité de s'en débarrasser, d'être prêt à retourner voir les blessures, d'être prêt à s'approcher de ce qui fait mal, mais avec un oeil exterieur, d'être capable de voir les mécanismes mis en oeuvre, pour compenser, de comprendre la blessure, de voir ce qui a pu la causer, d'analyser ses conséquences. Puis aussi de changer la blessure, d'être capable de diminuer la douleur qui en sort, de nettoyer...
samedi 5 novembre 2011
Repos
Bon, c'est parti pour le premier post des vacances. :)
Dimanche matin a priori, départ pour Hossegor, pour deux trois jours, ça va être cool ça aussi, un peu d'air marin, se poser sur la plage, regarder la mer...
Premier bilan des vacances, déjà, c'est qu'elles me font un bien fou. J'hallucine un peu d'ailleurs. Je crois que j'étais un peu au bout du rouleau en fait. Je crois que deux semaines ne seront vraiment pas de trop. De toute façon, ça faisait quelques temps que je ne tenais plus qu'au café, et que le moindre soir où je me couchais un peu tard, le résultat se payait cash le lendemain matin. Je dois dire que mes parents étaient un peu inquiets de me voir comme ça. Mon père qui se demandait si je ne faisais pas une petite chute de tension. :) Ou si je ne retombais pas en mode dépressif. En même temps, l'attention me touche. Mais non, j'ai retrouvé le goût de choses, le goût en mangeant. Je crois que c'est juste l'épuisement. La question qui se posait du coup, c'est d'où peut venir cet épuisement, moi qui ai un air si nonchalant. Bah déjà, ce repos en revenant chez les parents, me fait penser un peu à moi petit. Où il parait que je partais jouer, je jouais, je jouais, et une fois crevé, j'allais juste voir ma mère, incapable d'aller me reposer tout seul. Ou les voyages en voiture, où je ne pouvais jamais m'endormir avant d'être à environ 5minutes de la maison... Ou cette incapacité que j'ai à m'endormir dès que quelque chose me stresse. Je crois que ce n'est pas pour rien que je vivais la nuit à une époque à Evry, ou ma mère qui me nommait lutteur contre le sommeil, toujours le même schéma, d'impossibilité de trouver le sommeil tant que je n'ai pas fini, tant que je ne suis pas épuisé, tant que... Et de ne pas être capable de trouver par moi-même des choses reposantes. Tout au moins jusqu'à ce que je n'ai plus le choix. Que la fatigue prenne le dessus. Et en même temps, cette capacité à, si un truc m'intéresse si je me lance un défi, à me lancer dedans, et à oublier de dormir. Mais je crois que c'est quelque chose de constant chez moi. Quand je repense à comment j'ai l'habitude, et comment j'aime lire des romans : sans arrêt. Le dernier Harry Potter que j'ai lu en 24h en pdf en anglais, les lectures jusqu'au bout de la nuit, refaite juste quand j'ai fini mon dernier stage, les 10 saisons de Friends regardées en une semaine, toutes les saisons de séries que j'ai pu regarder en mode non-stop, une fois lancé, impossible de m'arrêter le fameux coup du : allez encore un épisode. Toujours me lancer comme ça dans des trucs, souvent assez inutiles, mais en même temps, me permettre d'oublier un peu le monde.
Et puis là, en plus ces deux dernières années, tout ce travail sur moi. Ma mère qui me disait qu'une psychothérapie, c'est épuisant. Puis je crois qu'elle a avancée quand même un à bon rythme. Mais en même temps, que de remises en questions, que de travail pour apprendre à voir ses schémas, à les identifier, à trouver la parade, à apprendre à se connaitre, à se battre contre les résistances intérieures, à voir ce qui peut se cacher derrière les comportements, à avoir ce regard critique sur soi, à se mettre déjà à parler de soi. Certes, maintenant, ça a pas mal changé, notamment ici, en même temps, pas étonnant, passer d'un extrème à l'autre, de penser que l'on n'est pas intéressant, à devenir son propre sujet d'étude préféré. Mais apprendre à regarder en face ses schémas, les bénéfices secondaires que nous apportent nos propres comportements, puis apprendre à assumer soit de garder les bénéfices secondaires, ce qui peut aussi se défendre, soit apprendre à changer son comportement et donc de tirer un trait sur les bénéfices secondaires, de savoir quand on peut le faire. Enfin, quelle est LA bonne chose à ce niveau là, je n'en sais rien. J'ai l'impression que l'on est comme dans une sorte d'espace, avec tout un tas d'optima locaux, et que d'une certaine manière soit on reste à l'optimum local où l'on est, soit on est prêt à faire le chemins vers d'autres optima locaux, ce qui veut dire qu'il faut quitter sa zone de confort, rentrer dans le dur, pour arriver à un autre optimum. Et je crois que tous ces trajets sont vraiments épuisants. Pas arrêter de naviguer là dedans depuis quelque temps. Ajouté à ça toute la pression que je me mettais, et qu'on me mettait aussi, du il faut que tu fasses-ci, fasses-ça. Je n'en peux plus de toutes ces solicitations extérieures. Je crois que ce dont j'avais besoin avant, c'était justement de virer toute cette pression extérieure (et interieure aussi, ptetre un peu mal interprétée, mais qu'importe), que j'ai commencé à me renfermer parce qu'elle m'était juste insuportable. Et que j'avais besoin de respirer un peu, de m'en sortir. Le problème, c'est que du coup, je ne pouvais plus vraiment souffler non plus. Sauf qu'il fallait bien que je souffle quand même. Je crois que c'est ça, un souffle complètement désordonné, et des inspirations complètement désordonnées et "mal dirigées". Mais je crois que là, ça va aller mieux, juste un gros besoin de souffler. Puis d'apprendre à souffler tout seul.
Dimanche matin a priori, départ pour Hossegor, pour deux trois jours, ça va être cool ça aussi, un peu d'air marin, se poser sur la plage, regarder la mer...
Premier bilan des vacances, déjà, c'est qu'elles me font un bien fou. J'hallucine un peu d'ailleurs. Je crois que j'étais un peu au bout du rouleau en fait. Je crois que deux semaines ne seront vraiment pas de trop. De toute façon, ça faisait quelques temps que je ne tenais plus qu'au café, et que le moindre soir où je me couchais un peu tard, le résultat se payait cash le lendemain matin. Je dois dire que mes parents étaient un peu inquiets de me voir comme ça. Mon père qui se demandait si je ne faisais pas une petite chute de tension. :) Ou si je ne retombais pas en mode dépressif. En même temps, l'attention me touche. Mais non, j'ai retrouvé le goût de choses, le goût en mangeant. Je crois que c'est juste l'épuisement. La question qui se posait du coup, c'est d'où peut venir cet épuisement, moi qui ai un air si nonchalant. Bah déjà, ce repos en revenant chez les parents, me fait penser un peu à moi petit. Où il parait que je partais jouer, je jouais, je jouais, et une fois crevé, j'allais juste voir ma mère, incapable d'aller me reposer tout seul. Ou les voyages en voiture, où je ne pouvais jamais m'endormir avant d'être à environ 5minutes de la maison... Ou cette incapacité que j'ai à m'endormir dès que quelque chose me stresse. Je crois que ce n'est pas pour rien que je vivais la nuit à une époque à Evry, ou ma mère qui me nommait lutteur contre le sommeil, toujours le même schéma, d'impossibilité de trouver le sommeil tant que je n'ai pas fini, tant que je ne suis pas épuisé, tant que... Et de ne pas être capable de trouver par moi-même des choses reposantes. Tout au moins jusqu'à ce que je n'ai plus le choix. Que la fatigue prenne le dessus. Et en même temps, cette capacité à, si un truc m'intéresse si je me lance un défi, à me lancer dedans, et à oublier de dormir. Mais je crois que c'est quelque chose de constant chez moi. Quand je repense à comment j'ai l'habitude, et comment j'aime lire des romans : sans arrêt. Le dernier Harry Potter que j'ai lu en 24h en pdf en anglais, les lectures jusqu'au bout de la nuit, refaite juste quand j'ai fini mon dernier stage, les 10 saisons de Friends regardées en une semaine, toutes les saisons de séries que j'ai pu regarder en mode non-stop, une fois lancé, impossible de m'arrêter le fameux coup du : allez encore un épisode. Toujours me lancer comme ça dans des trucs, souvent assez inutiles, mais en même temps, me permettre d'oublier un peu le monde.
Et puis là, en plus ces deux dernières années, tout ce travail sur moi. Ma mère qui me disait qu'une psychothérapie, c'est épuisant. Puis je crois qu'elle a avancée quand même un à bon rythme. Mais en même temps, que de remises en questions, que de travail pour apprendre à voir ses schémas, à les identifier, à trouver la parade, à apprendre à se connaitre, à se battre contre les résistances intérieures, à voir ce qui peut se cacher derrière les comportements, à avoir ce regard critique sur soi, à se mettre déjà à parler de soi. Certes, maintenant, ça a pas mal changé, notamment ici, en même temps, pas étonnant, passer d'un extrème à l'autre, de penser que l'on n'est pas intéressant, à devenir son propre sujet d'étude préféré. Mais apprendre à regarder en face ses schémas, les bénéfices secondaires que nous apportent nos propres comportements, puis apprendre à assumer soit de garder les bénéfices secondaires, ce qui peut aussi se défendre, soit apprendre à changer son comportement et donc de tirer un trait sur les bénéfices secondaires, de savoir quand on peut le faire. Enfin, quelle est LA bonne chose à ce niveau là, je n'en sais rien. J'ai l'impression que l'on est comme dans une sorte d'espace, avec tout un tas d'optima locaux, et que d'une certaine manière soit on reste à l'optimum local où l'on est, soit on est prêt à faire le chemins vers d'autres optima locaux, ce qui veut dire qu'il faut quitter sa zone de confort, rentrer dans le dur, pour arriver à un autre optimum. Et je crois que tous ces trajets sont vraiments épuisants. Pas arrêter de naviguer là dedans depuis quelque temps. Ajouté à ça toute la pression que je me mettais, et qu'on me mettait aussi, du il faut que tu fasses-ci, fasses-ça. Je n'en peux plus de toutes ces solicitations extérieures. Je crois que ce dont j'avais besoin avant, c'était justement de virer toute cette pression extérieure (et interieure aussi, ptetre un peu mal interprétée, mais qu'importe), que j'ai commencé à me renfermer parce qu'elle m'était juste insuportable. Et que j'avais besoin de respirer un peu, de m'en sortir. Le problème, c'est que du coup, je ne pouvais plus vraiment souffler non plus. Sauf qu'il fallait bien que je souffle quand même. Je crois que c'est ça, un souffle complètement désordonné, et des inspirations complètement désordonnées et "mal dirigées". Mais je crois que là, ça va aller mieux, juste un gros besoin de souffler. Puis d'apprendre à souffler tout seul.
Inscription à :
Articles (Atom)