Hier soir, je suis donc sorti avec des amis, et on en est venu à parler des excuses et des manières de s'excuser... Et ça m'a fait bien plaisir, parce que pour une fois, j'ai trouvé quelqu'un qui partageait assez mon point de vue sur la question. Ce qu'on a du mal à l'accepter, ce qui saoule, ce sont les gens qui présentent les excuses d'une façon, qu'on sent que c'est juste un moyen pour éviter un coup. Je prends, souvent ça pour un affreux manque de confiance, et non respect de ma personne. C'est de toute façon, à moi de décider de si je pardonne quelqu'un ou non, de même que quand je présente mes excuses c'est parce que je suis désolé, et voilà, c'est une manière de présenter mon point de vue à la personne en face. Après, de toute façon, c'est à elle de savoir si elle veut ou non me pardonner ou m'excuser. Ce n'est pas et ne dois pas être pour moi un acte de soumission, une tentative de compensation ou autre. Je sais pas, ça me parait juste complètement incompréhensible, un manque de recul, une dépendance incroyable sur les autres. En fait, je crois que c'est ça qui m'énerve le plus, ce coté dépendance qui me semble être une incroyable faiblesse, un manque de maturité, de profondeur, un coté enfantin.
Enfin, bref, c'est bizarre, de suivre cette réflexion, parce que il y a une autre chose que j'apprécie, dans les relations humaines, quelque chose que j'ai une certaine tendance à chercher, c'est l'esprit de camaraderie. Je crois que c'est une des raisons qui fait que j'apprécie beaucoup St-Exupéry, qui réside justement dans une sorte d'éloge de cet esprit de camaraderie. Quelque chose qui fait aussi que j'aime bien dans "les miens" de shurik'n notamment le refrain :
Je marche avec les miens
Combien te diront la même chose
Je garde tes arrières, tu gardes les miens
Pas de marche arrière, rien ne change un homme
Seul * et viande à loup
Moi, si j'en encaisse trop, je sais qui rendra les coups
T'auras affaire aux miens
Beaucoup te diront la même chose
Je garde tes arrières, tu gardes les miens
Pas de marche arrière, rien ne change un homme
Seul *et viande à loup
Mais eux, s'ils en encaissent trop
Ils savent qui rendra les coups
C'est un genre de lien que j'apprécie énormément. Où quelque part on ne se pose même plus la question, on sait qu'il est là, et puis voilà. J'en discutais avec un militaire hier soir, et ce sont souvent le genre de liens qui se créent dans les épreuves, quand on doit traverser des moments difficiles, c'est ce regard quand on est replongé dedans, et le "je sais, j'étais là, j'ai vécu". Ce moment, où les paroles sont inutiles, où le silence est à la fois une marque de pudeur, de respect, mais la présence ô combien précieuse. Où quelque part, l'échange silencieux, où juste une main sur une épaule est beaucoup plus forte, plus intime que n'importe autre chose. Parce qu'il y a la fois l'émotion, le partage de l'émotion, et en même temps, une forme de pudeur à la fois chez celui qui transmet qui n'en rajoute pas, et chez celui qui reçoit, qui n'en profite pas pour faire du "voyeurisme".
Mais souvent c'est quelque chose, qui se crée en traversant les épreuves, en allant au bout de soi, en expérimentant... Quelque chose qu'on retrouve pas mal dans la sociabilisation masculine, où on peut aller jouer au foot pendant des heures et des heures jusqu'à l'épuisement, dont on sort aussi souvent avec tout un tas de bons souvenirs à raconter. Quand on vit une situation de stress dont on arrive à se sortir. Une forme de dépassement de soi lié à la création d'une œuvre en fait en quelque sorte.
Enfin, bref, je sais pas trop quoi mettre d'autre, je suis un peu à la masse en fait, mais sinon, truc marrant, je vais ptet me mettre à utiliser des post-its pour écrire ici. En fait hier soir en rentrant j'ai mis sur un post-it ce que je voulais mettre ici, parcequ'il m'arrive des fois de vouloir mettre un truc ici, puis d'oublier ce que je veux y mettre. Et donc du coup aujourd'hui, j'ai pu retrouver ce que je voulais mettre, c'est plutôt cool en fait. Je vais ptet essayer de le faire plus souvent
dimanche 29 juillet 2012
mardi 24 juillet 2012
Les projections
Je crois, que j'ai vraiment un gros problème en ce qui concerne les projections qui peuvent être faites sur moi. Va vraiment falloir que je bosse là dessus.
vendredi 20 juillet 2012
Devoir agir contre ses valeurs
Ca y est, j'ai fini le Prince, beaucoup aimé en fait, je crois que j'ai un esprit quelque peu Machiavelien!
hop, un extrait chapitre 18
On doit bien comprendre qu’il n’est pas possible à un prince, et surtout à un prince nouveau, d’observer dans sa conduite tout ce qui fait que les hommes sont réputés gens de bien, et qu’il est souvent obligé, pour maintenir l’État, d’agir contre l’humanité, contre la charité, contre la religion même. Il faut donc qu’il ait l’esprit assez flexible pour se tourner à toutes choses, selon que le vent et les accidents de la fortune le commandent ; il faut, comme je l’ai dit, que tant qu’il le peut il ne s’écarte pas de la voie du bien, mais qu’au besoin il sache entrer dans celle du mal.
hop, un extrait chapitre 18
On doit bien comprendre qu’il n’est pas possible à un prince, et surtout à un prince nouveau, d’observer dans sa conduite tout ce qui fait que les hommes sont réputés gens de bien, et qu’il est souvent obligé, pour maintenir l’État, d’agir contre l’humanité, contre la charité, contre la religion même. Il faut donc qu’il ait l’esprit assez flexible pour se tourner à toutes choses, selon que le vent et les accidents de la fortune le commandent ; il faut, comme je l’ai dit, que tant qu’il le peut il ne s’écarte pas de la voie du bien, mais qu’au besoin il sache entrer dans celle du mal.
mercredi 18 juillet 2012
Bus 81
Comme la ligne de bus, qui passe devant chez moi, et qui va jusqu'à Chatelet. Ce soir, en rentrant du O'neil, je me dis tiens je vais aller à pieds, jusqu'à Chatelet, puis je vais prendre le metro pour St Lazare. Puis, en route, je me dis, tiens, je vais quand même checker le bus, on sait jamais. Et au final, bien content de l'avoir checké, déjà il part, à peine après que je sois entré dedans, puis tombé sur un chauffeur vachement sympa. Du coup, je suis resté faire la discute devant tout le long du trajet.
Et putain, ça fait vachement plaisir quand ça arrive, taper la discute avec quelqu'un comme ça, puis qui était en train de bosser, et voilà, ben je trouve ça vachement cool.
Et putain, ça fait vachement plaisir quand ça arrive, taper la discute avec quelqu'un comme ça, puis qui était en train de bosser, et voilà, ben je trouve ça vachement cool.
mardi 17 juillet 2012
Petite anecdote, sur l'autorité
Tiens, un truc auquel j'ai un peu pensé là aujourd'hui, et qui me parait un peu étrange.
En général, je ne suis pas vraiment vu comme quelqu'un d'autoritaire, puis, c'est pas forcément comme si j'étais habitué à ce qu'on fasse ce que je dis, ou qu'on m'obéisse, puis commander en règle générale, c'est plutôt quelque chose qui me fait chier, encore une source de multiples problèmes, d'être la cible de toutes les projections contradictoires, trop ceci, trop cela, puis avec le ceci étant le contraire du cela, sinon c'est pas drole :D. M'enfin, bon résultat dans l'histoire je sais plus quoi faire. Puis ça veut dire des responsabilités. Merde, les gens sont des adultes, il peuvent se démerder tout seuls, et si ils savent pas réfléchir deux minutes, ou demander. C'est pas comme si c'était la mer à boire. Ils peuvent se démerder, je suis pas Tonton Thérésa!!!
Bref, justement en parlant de Tonton, cette fois c'est Tonton PY qui est le sujet de cette histoire. Pour situer un peu j'ai plusieurs nièces, dont une de deux ans et demi, trois ans, qui a un sens assez aigü des limites, souvent capable quand on lui demande quelque chose, de n'en faire qu'à sa tête, jusqu'au moment où on perd patience, et à faire ce qui est demandé juste après que la patience aie été perdue! Genre trois seconde après que tu aies perdu patience, hop elle fait ce qui avait été demandé!!! La chipie! Enfin, c'est particulièrement vrai avec sa mère, puis j'en avais un peu été le témoins durant ma semaine au ski avec ma soeur, mon beau-frère et mes nièces. A coté de ça, elle est vraiment adorable quand même :) Attention, faut pas dire de mal de mes nièces hein!! Bon. Bref, les éléments essentiels, ayant été posés, ça fait deux fois qu'à mon grand étonnement, quand je mets une limite claire, avec la voix un peu plus grave et tout, elle me regarde pendant deux secondes puis obtempère sans broncher. C'est quoi ce bordel!!
La première fois, c'était il y a quelques temps, j'étais juste tout fier de moi, je les gardais un samedi matin, obligé de faire du baby-sitting tout seul, le père étant en mission, la mère au boulot, j'étais donc de garderie. Puis, vers 11h direction le parc, histoire de bouger un peu, puis de faire un tour dehors, enfin, le genre de trucs qu'on fait avec les enfants. Balançoire, Tobogan, patés de sables.... et tout et tout. Puis genre Tonton sérieux qui surveille bien ses nièces. Puis venue l'heure de rentrer, fallait bien que je leur fasse à manger (j'entends déjà les rires de ce qui me connaissent un peu! Mais oui Tonton sérieux je disais!), et donc je fais! Bon, c'est l'heure de rentrer, puis on commence à rentrer et après trois mètres, en passant à coté d'un jeu, voilà notre chipie, qui commence à courir vers le jeu, bien sur dans le sens opposé de la maison. Et là, je sais plus exactement, ce que j'ai dit. Probablement juste Machine (pour l'anonymat) Non!!! On rentre. Et là, première fois, elle me regarde un peu droit dans les yeux, genre 4-5 secondes je pense. Je la regarde pareillement, sans rien dire d'autre, puis je la vois qui reviens avec nous, et fait la route normalement avec sa soeur. Bon, alors en même temps, je me dis que la mère avait quand même du briefer un peu avant genre : il faut obéïr à Tonton PY, mais quand même, belle autorité.
Et puis là, ce WE, les parents étaient revenus pour les ramener je crois, mais ne devaient pas être à coté. Puis elle joue avec des trucs, puis commence à les jeter partout par terre. C'est quoi ces manières??? Et là pareil : "Machine non! On ne jette pas les trucs par terre n'importe comment comme ça! Maintenant tu ramasses." Puis, pareil échange de regards, puis elle le fait. Et après, elle est allée faire autre chose.
C'est vraiment bizarre, dans ce dernier cas, en plus je sais pas ce que j'aurais fait si elle ne l'avait pas fait. Faut croire que mine de rien Tonton PY peut avoir un poil d'autorité quand il veut!
Enfin, bon voilà!
En général, je ne suis pas vraiment vu comme quelqu'un d'autoritaire, puis, c'est pas forcément comme si j'étais habitué à ce qu'on fasse ce que je dis, ou qu'on m'obéisse, puis commander en règle générale, c'est plutôt quelque chose qui me fait chier, encore une source de multiples problèmes, d'être la cible de toutes les projections contradictoires, trop ceci, trop cela, puis avec le ceci étant le contraire du cela, sinon c'est pas drole :D. M'enfin, bon résultat dans l'histoire je sais plus quoi faire. Puis ça veut dire des responsabilités. Merde, les gens sont des adultes, il peuvent se démerder tout seuls, et si ils savent pas réfléchir deux minutes, ou demander. C'est pas comme si c'était la mer à boire. Ils peuvent se démerder, je suis pas Tonton Thérésa!!!
Bref, justement en parlant de Tonton, cette fois c'est Tonton PY qui est le sujet de cette histoire. Pour situer un peu j'ai plusieurs nièces, dont une de deux ans et demi, trois ans, qui a un sens assez aigü des limites, souvent capable quand on lui demande quelque chose, de n'en faire qu'à sa tête, jusqu'au moment où on perd patience, et à faire ce qui est demandé juste après que la patience aie été perdue! Genre trois seconde après que tu aies perdu patience, hop elle fait ce qui avait été demandé!!! La chipie! Enfin, c'est particulièrement vrai avec sa mère, puis j'en avais un peu été le témoins durant ma semaine au ski avec ma soeur, mon beau-frère et mes nièces. A coté de ça, elle est vraiment adorable quand même :) Attention, faut pas dire de mal de mes nièces hein!! Bon. Bref, les éléments essentiels, ayant été posés, ça fait deux fois qu'à mon grand étonnement, quand je mets une limite claire, avec la voix un peu plus grave et tout, elle me regarde pendant deux secondes puis obtempère sans broncher. C'est quoi ce bordel!!
La première fois, c'était il y a quelques temps, j'étais juste tout fier de moi, je les gardais un samedi matin, obligé de faire du baby-sitting tout seul, le père étant en mission, la mère au boulot, j'étais donc de garderie. Puis, vers 11h direction le parc, histoire de bouger un peu, puis de faire un tour dehors, enfin, le genre de trucs qu'on fait avec les enfants. Balançoire, Tobogan, patés de sables.... et tout et tout. Puis genre Tonton sérieux qui surveille bien ses nièces. Puis venue l'heure de rentrer, fallait bien que je leur fasse à manger (j'entends déjà les rires de ce qui me connaissent un peu! Mais oui Tonton sérieux je disais!), et donc je fais! Bon, c'est l'heure de rentrer, puis on commence à rentrer et après trois mètres, en passant à coté d'un jeu, voilà notre chipie, qui commence à courir vers le jeu, bien sur dans le sens opposé de la maison. Et là, je sais plus exactement, ce que j'ai dit. Probablement juste Machine (pour l'anonymat) Non!!! On rentre. Et là, première fois, elle me regarde un peu droit dans les yeux, genre 4-5 secondes je pense. Je la regarde pareillement, sans rien dire d'autre, puis je la vois qui reviens avec nous, et fait la route normalement avec sa soeur. Bon, alors en même temps, je me dis que la mère avait quand même du briefer un peu avant genre : il faut obéïr à Tonton PY, mais quand même, belle autorité.
Et puis là, ce WE, les parents étaient revenus pour les ramener je crois, mais ne devaient pas être à coté. Puis elle joue avec des trucs, puis commence à les jeter partout par terre. C'est quoi ces manières??? Et là pareil : "Machine non! On ne jette pas les trucs par terre n'importe comment comme ça! Maintenant tu ramasses." Puis, pareil échange de regards, puis elle le fait. Et après, elle est allée faire autre chose.
C'est vraiment bizarre, dans ce dernier cas, en plus je sais pas ce que j'aurais fait si elle ne l'avait pas fait. Faut croire que mine de rien Tonton PY peut avoir un poil d'autorité quand il veut!
Enfin, bon voilà!
dimanche 15 juillet 2012
Zarathoustra!
Ca y est, j'ai fini Ainsi Parlait Zarathoustra, beaucoup aimé, me faudra le relire, mais bien aimé. Je vais peut-être pendant quelques jours mettre quelques passages ici.
Bref, comme le dit le dicton de Zarathoustra : " Qu'importe ! "
Ô mon âme, je t’ai appris à dire « aujourd’hui », comme « autrefois » et « jadis », et à danser ta ronde par-dessus tout ce qui était ici, là et là-bas.
Ô mon âme, je t’ai délivrée de tous les recoins, j’ai éloigné de toi la poussière, les araignées et le demi-jour.
Ô mon âme, j’ai lavé de toit toute petite pudeur et la vertu des recoins et je t’ai persuadée d’être nue devant les yeux du soleil.
Avec la tempête qui s’appelle « esprit », j’ai soufflé sur ta mer houleuse ; j’en ai chassé tous les nuages et j’ai même étranglé l’égorgeur qui s’appelle « péché ».
Ô mon âme, je t’ai donné le droit de dire « non », comme la tempête, et de dire « oui » comme dit « oui » le ciel ouvert : tu es maintenant calme comme la lumière et tu passes à travers les tempêtes négatrices.
Ô mon âme, je t’ai rendu la liberté sur ce qui est créé et sur ce qui est incréé : et qui connaît comme toi la volupté de l’avenir ?
Ô mon âme, je t’ai enseigné le mépris qui ne vient pas comme la vermoulure, le grand mépris aimant qui aime le plus où il méprise le plus.
Ô mon âme, je t’ai appris à persuader de telle sorte que les causes mêmes se rendent à ton avis : semblable au soleil qui persuade même la mer à monter à sa hauteur.
Ô mon âme, j’ai enlevé de toi toute obéissance, toute génuflexion et toute servilité ; je t’ai donné moi-même le nom de « trêve de misère » et de « destinée ».
Ô mon âme, je t’ai donné des noms nouveaux et des jouets multicolores, je t’ai appelée « destinée », et « circonférence des circonférences », et « nombril du temps », et « cloche d’azur ».
Ô mon âme, j’ai donné toute la sagesse à boire à ton domaine terrestre, tous les vins nouveaux et aussi les vins de la sagesse, les vins qui étaient forts de temps immémorial.
Ô mon âme, j’ai versé sur toi toutes les clartés et toutes les obscurités, tous les silences et tous les désirs : — alors tu as grandi pour moi comme un cep de vigne.
Ô mon âme, tu es là maintenant, lourde et pleine d’abondance, un cep de vigne aux mamelles gonflées, chargé de grappes de raisin pleines et d’un brun doré : —
— pleine et écrasée de ton bonheur, dans l’attente et dans l’abondance, honteuse encore dans ton attente.
Ô mon âme, il n’y a maintenant plus nulle part d’âme qui soit plus aimante, plus enveloppante et plus large ! Où donc l’avenir et le passé seraient-ils plus près l’un de l’autre que chez toi ?
Ô mon âme, je t’ai tout donné et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : — et maintenant ! Maintenant tu me dis en souriant, pleine de mélancolie : « Qui de nous deux doit dire merci ? —
— n’est-ce pas au donateur de remercier celui qui a accepté d’avoir bien voulu prendre ? N’est-ce pas un besoin de donner ? N’est-ce pas — pitié de prendre ? » —
Ô mon âme, je comprends le sourire de ta mélancolie : ton abondance tend maintenant elle-même les mains, pleines de désirs !
Ta plénitude jette ses regards sur les mers mugissantes, elle cherche et attend ; le désir infini de la plénitude jette un regard à travers le ciel souriant de tes yeux !
Et, en vérité, ô mon âme ! Qui donc verrait ton sourire sans fondre en larmes ? Les anges eux-mêmes fondent en larmes à cause de la trop grande bonté de ton sourire.
C’est ta bonté, ta trop grande bonté, qui ne veut ni se lamenter, ni pleurer : et pourtant, ô mon âme, ton sourire désire les larmes, et ta bouche tremblante les sanglots.
« Toute larme n’est-elle pas une plainte ? Et toute plainte une accusation ? » C’est ainsi que tu te parles à toi-même et c’est pourquoi tu préfères sourire, ô mon âme, sourire que de répandre ta peine —
— répandre en des flots de larmes toute la peine que te cause ta plénitude et toute l’anxiété de la vigne qui la fait soupirer après le vigneron et la serpe du vigneron !
Mais si tu ne veux pas pleurer, pleurer jusqu’à l’épuisement ta mélancolie de pourpre, il faudra que tu chantes, ô mon âme ! — Vois-tu, je souris moi-même, moi qui t’ai prédit cela :
— chanter d’une voix mugissante, jusqu’à ce que toutes les mers deviennent silencieuses, pour ton grand désir, —
— jusqu’à ce que, sur les mers silencieuses et ardentes, plane la barque, la merveille dorée, dont l’or s’entoure du sautillement de toutes les choses bonnes, malignes et singulières : —
— et de beaucoup d’animaux, grands et petits, et de tout ce qui a des jambes légères et singulières, pour pouvoir courir sur des sentiers de violettes, —
— vers la merveille dorée, vers la barque volontaire et vers son maître : mais c’est lui qui est le vigneron qui attend avec sa serpe de diamant, —
— ton grand libérateur, ô mon âme, l’ineffable — — pour qui seuls les chants de l’avenir sauront trouver des noms ! Et, en vérité, déjà ton haleine a le parfum des chants de l’avenir, —
— déjà tu brûles et tu rêves, déjà ta soif boit à tous les puits consolateurs aux échos graves, déjà ta mélancolie se repose dans la béatitude des chants de l’avenir ! — —
Ô mon âme, je t’ai tout donné, et même ce qui était mon dernier bien, et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : — que je t’aie dit de chanter, voici, ce fut mon dernier don !
Que je t’aie dit de chanter, parle donc, parle : qui de nous deux maintenant doit dire — merci ? — Mieux encore : chante pour moi, chante mon âme ! Et laisse-moi te remercier ! —
Ainsi parlait Zarathoustra.
Bref, comme le dit le dicton de Zarathoustra : " Qu'importe ! "
DU GRAND DÉSIR
Ô mon âme, je t’ai appris à dire « aujourd’hui », comme « autrefois » et « jadis », et à danser ta ronde par-dessus tout ce qui était ici, là et là-bas.
Ô mon âme, je t’ai délivrée de tous les recoins, j’ai éloigné de toi la poussière, les araignées et le demi-jour.
Ô mon âme, j’ai lavé de toit toute petite pudeur et la vertu des recoins et je t’ai persuadée d’être nue devant les yeux du soleil.
Avec la tempête qui s’appelle « esprit », j’ai soufflé sur ta mer houleuse ; j’en ai chassé tous les nuages et j’ai même étranglé l’égorgeur qui s’appelle « péché ».
Ô mon âme, je t’ai donné le droit de dire « non », comme la tempête, et de dire « oui » comme dit « oui » le ciel ouvert : tu es maintenant calme comme la lumière et tu passes à travers les tempêtes négatrices.
Ô mon âme, je t’ai rendu la liberté sur ce qui est créé et sur ce qui est incréé : et qui connaît comme toi la volupté de l’avenir ?
Ô mon âme, je t’ai enseigné le mépris qui ne vient pas comme la vermoulure, le grand mépris aimant qui aime le plus où il méprise le plus.
Ô mon âme, je t’ai appris à persuader de telle sorte que les causes mêmes se rendent à ton avis : semblable au soleil qui persuade même la mer à monter à sa hauteur.
Ô mon âme, j’ai enlevé de toi toute obéissance, toute génuflexion et toute servilité ; je t’ai donné moi-même le nom de « trêve de misère » et de « destinée ».
Ô mon âme, je t’ai donné des noms nouveaux et des jouets multicolores, je t’ai appelée « destinée », et « circonférence des circonférences », et « nombril du temps », et « cloche d’azur ».
Ô mon âme, j’ai donné toute la sagesse à boire à ton domaine terrestre, tous les vins nouveaux et aussi les vins de la sagesse, les vins qui étaient forts de temps immémorial.
Ô mon âme, j’ai versé sur toi toutes les clartés et toutes les obscurités, tous les silences et tous les désirs : — alors tu as grandi pour moi comme un cep de vigne.
Ô mon âme, tu es là maintenant, lourde et pleine d’abondance, un cep de vigne aux mamelles gonflées, chargé de grappes de raisin pleines et d’un brun doré : —
— pleine et écrasée de ton bonheur, dans l’attente et dans l’abondance, honteuse encore dans ton attente.
Ô mon âme, il n’y a maintenant plus nulle part d’âme qui soit plus aimante, plus enveloppante et plus large ! Où donc l’avenir et le passé seraient-ils plus près l’un de l’autre que chez toi ?
Ô mon âme, je t’ai tout donné et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : — et maintenant ! Maintenant tu me dis en souriant, pleine de mélancolie : « Qui de nous deux doit dire merci ? —
— n’est-ce pas au donateur de remercier celui qui a accepté d’avoir bien voulu prendre ? N’est-ce pas un besoin de donner ? N’est-ce pas — pitié de prendre ? » —
Ô mon âme, je comprends le sourire de ta mélancolie : ton abondance tend maintenant elle-même les mains, pleines de désirs !
Ta plénitude jette ses regards sur les mers mugissantes, elle cherche et attend ; le désir infini de la plénitude jette un regard à travers le ciel souriant de tes yeux !
Et, en vérité, ô mon âme ! Qui donc verrait ton sourire sans fondre en larmes ? Les anges eux-mêmes fondent en larmes à cause de la trop grande bonté de ton sourire.
C’est ta bonté, ta trop grande bonté, qui ne veut ni se lamenter, ni pleurer : et pourtant, ô mon âme, ton sourire désire les larmes, et ta bouche tremblante les sanglots.
« Toute larme n’est-elle pas une plainte ? Et toute plainte une accusation ? » C’est ainsi que tu te parles à toi-même et c’est pourquoi tu préfères sourire, ô mon âme, sourire que de répandre ta peine —
— répandre en des flots de larmes toute la peine que te cause ta plénitude et toute l’anxiété de la vigne qui la fait soupirer après le vigneron et la serpe du vigneron !
Mais si tu ne veux pas pleurer, pleurer jusqu’à l’épuisement ta mélancolie de pourpre, il faudra que tu chantes, ô mon âme ! — Vois-tu, je souris moi-même, moi qui t’ai prédit cela :
— chanter d’une voix mugissante, jusqu’à ce que toutes les mers deviennent silencieuses, pour ton grand désir, —
— jusqu’à ce que, sur les mers silencieuses et ardentes, plane la barque, la merveille dorée, dont l’or s’entoure du sautillement de toutes les choses bonnes, malignes et singulières : —
— et de beaucoup d’animaux, grands et petits, et de tout ce qui a des jambes légères et singulières, pour pouvoir courir sur des sentiers de violettes, —
— vers la merveille dorée, vers la barque volontaire et vers son maître : mais c’est lui qui est le vigneron qui attend avec sa serpe de diamant, —
— ton grand libérateur, ô mon âme, l’ineffable — — pour qui seuls les chants de l’avenir sauront trouver des noms ! Et, en vérité, déjà ton haleine a le parfum des chants de l’avenir, —
— déjà tu brûles et tu rêves, déjà ta soif boit à tous les puits consolateurs aux échos graves, déjà ta mélancolie se repose dans la béatitude des chants de l’avenir ! — —
Ô mon âme, je t’ai tout donné, et même ce qui était mon dernier bien, et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : — que je t’aie dit de chanter, voici, ce fut mon dernier don !
Que je t’aie dit de chanter, parle donc, parle : qui de nous deux maintenant doit dire — merci ? — Mieux encore : chante pour moi, chante mon âme ! Et laisse-moi te remercier ! —
Ainsi parlait Zarathoustra.
lundi 9 juillet 2012
Paroles
Tiens, je n'avais pas vraiment fait gaffe aux paroles de la chanson que j'ai mise récemment, et en fait, je me rends encore plus compte de pourquoi je l'aime bien cette chanson, je déteste quand on essaie de me dire ce que je dois faire/penser etc...
Stand up straight
Do your trick
Turn on the stars
Jupiter shines so bright
When you're around they tell us slow down,
We're too young you need to grow
The speed's the key
And they don't know who we are
And who's to say that we're not good enough?
And who's to say that this is not our love?
Mother don't tell me friends are the ones that I lose
'Cause they'd bleed before you
And sometimes family are the ones you'd choose
It's too late now
I hold on to this life I found
And who's to say we won't burn it out?
And who's to say we won't sink in doubt?
Who's to say that we won't fade to gray?
Who are they anyway? Anyway they don't know
And you say we're too young, but maybe you're too old to remember
And I try to pretend but I just feel it when we're together
And if you don't believe me, you never really knew us
You never really knew
You and I, packin' up my room, we feel alright
But we're not welcome, soon
We'll be drivin', 'cause they don't know who we are
Who's to say we won't stay together?
Who's to say we aren't getting stronger?
Who's to say I can't live without you?
Who are they anyway? Anyway they don't know
And you say we're too young, but maybe you're too old to remember
And I try to pretend, but I just feel it when we're together
Who is to say?
And who is to say?
And who are they anyway?
Stand up boy, I shine so bright when you're around
Stand up straight
Do your trick
Turn on the stars
Jupiter shines so bright
When you're around they tell us slow down,
We're too young you need to grow
The speed's the key
And they don't know who we are
And who's to say that we're not good enough?
And who's to say that this is not our love?
Mother don't tell me friends are the ones that I lose
'Cause they'd bleed before you
And sometimes family are the ones you'd choose
It's too late now
I hold on to this life I found
And who's to say we won't burn it out?
And who's to say we won't sink in doubt?
Who's to say that we won't fade to gray?
Who are they anyway? Anyway they don't know
And you say we're too young, but maybe you're too old to remember
And I try to pretend but I just feel it when we're together
And if you don't believe me, you never really knew us
You never really knew
You and I, packin' up my room, we feel alright
But we're not welcome, soon
We'll be drivin', 'cause they don't know who we are
Who's to say we won't stay together?
Who's to say we aren't getting stronger?
Who's to say I can't live without you?
Who are they anyway? Anyway they don't know
And you say we're too young, but maybe you're too old to remember
And I try to pretend, but I just feel it when we're together
Who is to say?
And who is to say?
And who are they anyway?
Stand up boy, I shine so bright when you're around
Le sommeil, c'est pas pour ce soir
Bon, finalement, le sommeil c'est pas pour ce soir. Enfin, du coup, je vais tester un de mes somnifère préféré : écrire ici :)
Je sais pas comment vous faites, les gens que je vois régulièrement faire augmenter les statistiques, parfois, je me dis que ça doit être google, ou un autre moteur de recherche, parce que quand je vois l'effet somnifère qu'écrire ici peut avoir sur moi, ça serait quand même un peu un espèce de putain de miracle qu'il y aie encore quelqu'un pour lire, donc merci bien. Bon, sinon merci à google, de me faire me sentir un peu moins seul :D
Quelques autres réflexions du jour :
Souvent, si il y a un truc qui me motive moyennement, mais je me dis bon, après tout pourquoi pas? C'est toujours mieux que rien. Je me demande si je devrais pas inverser un peu la maxime. Rien faire, c'est ptet mieux que de faire une connerie, ou de penser à des trucs vachement plus intéressants, mais sans rapports avec ce que je suis plus sensé faire, ou pour faire ce que je ne suis ptet pas sensé faire.
Réflexion habituelle chez moi : si je ne suis pas capable d'accepter un truc, j'ai qu'à me bouger le cul, pour soit l'accepter soit essayer de trouver une meilleure solution, soit faire face à une impossibilité de changer quelque chose, auquel cas bon, après tout pourquoi pas, c'est pas comme si on pouvait tout faire non plus.
Autre question, encore quelque peu auto-centrée, mais en même temps ce blog est un peu une sorte de monologue avec moi-même, puis un somnifère, même si je doute de l'effet somnifère pour ce soir, c'est demain que ça va être la galère...
Donc la deuxième question : ne suis-je pas un peu extremiste quand je pense que si on veut vraiment quelque chose, c'est qu'on est prêt à se sortir les tripes/mettre ses couilles sur la table pour que ça arrive. Et que bon, sinon, on ne le veut pas forcément tant que ça. Que sinon, on est plus dans le genre après tout pourquoi pas, si un concours de circonstance favorable se présente, on va pas rater l'occasion, mais bon en même temps, si on n'est pas vraiment prêt à se sortir les tripes, voire à se sacrifier pour la cause, (encore que je suis en train de me dire que quelque part quel sacrifice en est vraiment un? mais c'est un autre débat), c'est que bon, quelque part on s'en fout un peu, on n'entre pas dans une zone de danger suffisante, ou que bon au final, c'est pas vraiment comme si il y avait en soi une solution meilleure qu'une autre, donc pourquoi se fatiguer?
Troisième réflexion du jour, plus ça va, plus je pense qu'aux fameuses questions profondes philosophiques machin tout ça, genre "qui suis-je?" "Qu'est-ce que le monde", "Qu'est-ce que la vie?", "Pourquoi la vie?" etc..., pour toutes ces questions, je pense que la meilleure réponse est la tautologie genre "la vie, c'est la vie.", "Je suis moi"... Soit ça, soit donner des anecdotes, qui elles illustreront un coté, une partie de la réponse, mais que d'essayer de définir ces choses, d'essayer de créer un système, de chercher un sens, une valuation à tout ça, de creuser tout ça, c'est juste une perte de temps. Enfin, en même temps, pourquoi pas, si des gens ont envie de perdre leur temps à ça pourquoi pas, puis bon, c'est pas forcément si inutile que ça. Mais d'un autre coté, il y a un certain vide derrière tous ces concepts, que quelque part en eux mêmes, ils ne veulent rien dire. Que si ils peuvent définir de belles idées, et bon, la belle idée, juste pour le plaisir de la belle idée, c'est quelque chose que je conçoit très bien mais en même temps, quelque part ça ne reste qu'une idée. Un rien quelque part, et si comme en logique, le rien implique tout, on peut très bien faire exactement tout ce qu'on veut de cette idée, l'utiliser pour lui faire dire tout et son contraire, l'utiliser pour justifier tout et son contraire. C'est Cioran, qui disait qu'une idée était neutre, ou devait l'être. Sauf qu'à partir de là, il est souvent possible, d'y projeter tout ce qu'on voulait dedans, puis d'utiliser toute sorte de connotations positives ou négatives, contenant elles ce que l'on pense vraiment. Enfin, toutes sortes de récupérations à droite à gauche, qui font qu'au final, d'une simple construction faite pour la beauté de la construction, ou le plaisir de construire, ou que sais-je encore, l'idée, le principe, la valeur, ne deviennent plus que des alibis, pour justifier tout et n'importe quoi. Ce qui est quelque chose qui a tendance à m'énerver au plus haut point. Enfin, pas forcément le fait de faire tout et n'importe quoi, après tout j'ai envie de dire pourquoi pas. Mais ce coté à aller chercher des alibis comme ça... C'est bon, soit on fait quelque chose, et on l'assume, soit on ne le fait pas, et on assume de pas le faire, mais aller chercher des alibis... C'est genre le mec il te met un coup de pute, puis qui vient te voir, après, en faisant genre, "ah mais tu comprends, c'est pour ton bien, je voulais t'aider, tu devrais me remercier" (version sauveur), ou bien "Ah mais tu vois, j'ai bossé vraiment dur pour y arriver, tu te rends pas compte des efforts que j'ai fait, de comment c'est dur, de comment j'ai souffert, je suis vraiment trop trop trop trop trop désolé..." (version victime), ou bien "Quoi mais c'est normal, tu ne méritais que ça, tu ne mérites pas qu'on te fasse des fleurs, t'es vraiment trop con de toute façon, t'aurais jamais pu y arriver, si tu l'as pas vu arriver c'est que t'es vraiment trop nul..." (version bourreau) (Classe quand même, j'ai fait les trois versions :D :D)... Alors, certes, il y a mon fameux putain de "Après tout, pourquoi pas?", pour contrebalancer, puis si les gens ont envie de vivre là dedans, ils ont bien le droit. Mais bon, ça me saoule. Pourquoi ne pas juste venir faire "ouais, bon, ok je t'ai fait un coup de pute" et puis voilà, limite donner deux trois explications genre personnelles, genre sans essayer de faire passer une lessive pour une lanterne. Sans essayer d'aller chercher une "valeur", un "principe" juste pour éviter le retour de baton... A titre personnel, plus je vois ça, plus j'ai l'impression d'être pris pour un con, et plus envie d'en mettre une, l'autre solution, étant de me barrer pour me calmer si je pense que la solution d'en mettre une n'es pas appropriée, soit de carrément lâcher l'affaire, parce que de toute façon, ça ne servira à rien de m'énerver là dessus...
Enfin, bref, toujours pas envie de dormir, ça m'a pas trop avancé cette histoire, enfin, si j'ai quand même pu un peu clarifier ce que j'avais mis dans le dernier post.
Putain, 3h déjà, levé à 7h30 - 8h - 8h30 demain, ça va être compliqué... Puis, ça sent encore la journée tête dans le cul pour commencer la semaine... Heureusement, j'ai que trois jours, j'ai posé mon jeudi et mon vendredi, puis je récupère un jour de congé avec le 14 juillet qui tombe un samedi :). Du coup, je vais me faire un bon petit WE de 4 jours à Hossegor, ça va faire du bien. D'autant que les vacances sont maintenant posées, et il va falloir attendre septembre. Bon heureusement, l'été à Paris, c'est pas trop chiant, mais bon, ça va faire long d'ici là. Puis WE à Lille la semaine suivante, et un autre chez ma soeur Lise encore le suivant, j'arrête pas trop en ce moment. Mis à part ce WE. Va falloir continuer à faire attention à ne pas trop sortir... Mais bon, ça fait chier, en même temps, pas le temps de passer autant de temps avec les gens que j'aurais envie... Bref, raconter ces derniers trucs m'a donné envie de dormir! C'est l'heure de refaire une tentative!!
Bonne nuit/journée/soirée.
Je sais pas comment vous faites, les gens que je vois régulièrement faire augmenter les statistiques, parfois, je me dis que ça doit être google, ou un autre moteur de recherche, parce que quand je vois l'effet somnifère qu'écrire ici peut avoir sur moi, ça serait quand même un peu un espèce de putain de miracle qu'il y aie encore quelqu'un pour lire, donc merci bien. Bon, sinon merci à google, de me faire me sentir un peu moins seul :D
Quelques autres réflexions du jour :
Souvent, si il y a un truc qui me motive moyennement, mais je me dis bon, après tout pourquoi pas? C'est toujours mieux que rien. Je me demande si je devrais pas inverser un peu la maxime. Rien faire, c'est ptet mieux que de faire une connerie, ou de penser à des trucs vachement plus intéressants, mais sans rapports avec ce que je suis plus sensé faire, ou pour faire ce que je ne suis ptet pas sensé faire.
Réflexion habituelle chez moi : si je ne suis pas capable d'accepter un truc, j'ai qu'à me bouger le cul, pour soit l'accepter soit essayer de trouver une meilleure solution, soit faire face à une impossibilité de changer quelque chose, auquel cas bon, après tout pourquoi pas, c'est pas comme si on pouvait tout faire non plus.
Autre question, encore quelque peu auto-centrée, mais en même temps ce blog est un peu une sorte de monologue avec moi-même, puis un somnifère, même si je doute de l'effet somnifère pour ce soir, c'est demain que ça va être la galère...
Donc la deuxième question : ne suis-je pas un peu extremiste quand je pense que si on veut vraiment quelque chose, c'est qu'on est prêt à se sortir les tripes/mettre ses couilles sur la table pour que ça arrive. Et que bon, sinon, on ne le veut pas forcément tant que ça. Que sinon, on est plus dans le genre après tout pourquoi pas, si un concours de circonstance favorable se présente, on va pas rater l'occasion, mais bon en même temps, si on n'est pas vraiment prêt à se sortir les tripes, voire à se sacrifier pour la cause, (encore que je suis en train de me dire que quelque part quel sacrifice en est vraiment un? mais c'est un autre débat), c'est que bon, quelque part on s'en fout un peu, on n'entre pas dans une zone de danger suffisante, ou que bon au final, c'est pas vraiment comme si il y avait en soi une solution meilleure qu'une autre, donc pourquoi se fatiguer?
Troisième réflexion du jour, plus ça va, plus je pense qu'aux fameuses questions profondes philosophiques machin tout ça, genre "qui suis-je?" "Qu'est-ce que le monde", "Qu'est-ce que la vie?", "Pourquoi la vie?" etc..., pour toutes ces questions, je pense que la meilleure réponse est la tautologie genre "la vie, c'est la vie.", "Je suis moi"... Soit ça, soit donner des anecdotes, qui elles illustreront un coté, une partie de la réponse, mais que d'essayer de définir ces choses, d'essayer de créer un système, de chercher un sens, une valuation à tout ça, de creuser tout ça, c'est juste une perte de temps. Enfin, en même temps, pourquoi pas, si des gens ont envie de perdre leur temps à ça pourquoi pas, puis bon, c'est pas forcément si inutile que ça. Mais d'un autre coté, il y a un certain vide derrière tous ces concepts, que quelque part en eux mêmes, ils ne veulent rien dire. Que si ils peuvent définir de belles idées, et bon, la belle idée, juste pour le plaisir de la belle idée, c'est quelque chose que je conçoit très bien mais en même temps, quelque part ça ne reste qu'une idée. Un rien quelque part, et si comme en logique, le rien implique tout, on peut très bien faire exactement tout ce qu'on veut de cette idée, l'utiliser pour lui faire dire tout et son contraire, l'utiliser pour justifier tout et son contraire. C'est Cioran, qui disait qu'une idée était neutre, ou devait l'être. Sauf qu'à partir de là, il est souvent possible, d'y projeter tout ce qu'on voulait dedans, puis d'utiliser toute sorte de connotations positives ou négatives, contenant elles ce que l'on pense vraiment. Enfin, toutes sortes de récupérations à droite à gauche, qui font qu'au final, d'une simple construction faite pour la beauté de la construction, ou le plaisir de construire, ou que sais-je encore, l'idée, le principe, la valeur, ne deviennent plus que des alibis, pour justifier tout et n'importe quoi. Ce qui est quelque chose qui a tendance à m'énerver au plus haut point. Enfin, pas forcément le fait de faire tout et n'importe quoi, après tout j'ai envie de dire pourquoi pas. Mais ce coté à aller chercher des alibis comme ça... C'est bon, soit on fait quelque chose, et on l'assume, soit on ne le fait pas, et on assume de pas le faire, mais aller chercher des alibis... C'est genre le mec il te met un coup de pute, puis qui vient te voir, après, en faisant genre, "ah mais tu comprends, c'est pour ton bien, je voulais t'aider, tu devrais me remercier" (version sauveur), ou bien "Ah mais tu vois, j'ai bossé vraiment dur pour y arriver, tu te rends pas compte des efforts que j'ai fait, de comment c'est dur, de comment j'ai souffert, je suis vraiment trop trop trop trop trop désolé..." (version victime), ou bien "Quoi mais c'est normal, tu ne méritais que ça, tu ne mérites pas qu'on te fasse des fleurs, t'es vraiment trop con de toute façon, t'aurais jamais pu y arriver, si tu l'as pas vu arriver c'est que t'es vraiment trop nul..." (version bourreau) (Classe quand même, j'ai fait les trois versions :D :D)... Alors, certes, il y a mon fameux putain de "Après tout, pourquoi pas?", pour contrebalancer, puis si les gens ont envie de vivre là dedans, ils ont bien le droit. Mais bon, ça me saoule. Pourquoi ne pas juste venir faire "ouais, bon, ok je t'ai fait un coup de pute" et puis voilà, limite donner deux trois explications genre personnelles, genre sans essayer de faire passer une lessive pour une lanterne. Sans essayer d'aller chercher une "valeur", un "principe" juste pour éviter le retour de baton... A titre personnel, plus je vois ça, plus j'ai l'impression d'être pris pour un con, et plus envie d'en mettre une, l'autre solution, étant de me barrer pour me calmer si je pense que la solution d'en mettre une n'es pas appropriée, soit de carrément lâcher l'affaire, parce que de toute façon, ça ne servira à rien de m'énerver là dessus...
Enfin, bref, toujours pas envie de dormir, ça m'a pas trop avancé cette histoire, enfin, si j'ai quand même pu un peu clarifier ce que j'avais mis dans le dernier post.
Putain, 3h déjà, levé à 7h30 - 8h - 8h30 demain, ça va être compliqué... Puis, ça sent encore la journée tête dans le cul pour commencer la semaine... Heureusement, j'ai que trois jours, j'ai posé mon jeudi et mon vendredi, puis je récupère un jour de congé avec le 14 juillet qui tombe un samedi :). Du coup, je vais me faire un bon petit WE de 4 jours à Hossegor, ça va faire du bien. D'autant que les vacances sont maintenant posées, et il va falloir attendre septembre. Bon heureusement, l'été à Paris, c'est pas trop chiant, mais bon, ça va faire long d'ici là. Puis WE à Lille la semaine suivante, et un autre chez ma soeur Lise encore le suivant, j'arrête pas trop en ce moment. Mis à part ce WE. Va falloir continuer à faire attention à ne pas trop sortir... Mais bon, ça fait chier, en même temps, pas le temps de passer autant de temps avec les gens que j'aurais envie... Bref, raconter ces derniers trucs m'a donné envie de dormir! C'est l'heure de refaire une tentative!!
Bonne nuit/journée/soirée.
dimanche 8 juillet 2012
Quelques considérations philosophico tragique, et ma chanson du jour!!
Enfin, dans l'ordre inverse de ce qui est indiqué dans le titre ^^
Who's to say de Vanessa Carlton. C'était je sais plus quand j'ai entendu à la radio une chanson que j'aime bien d'elle, puis comme souvent dans ces cas là, je me suis retrouvé à avoir une playlist youtube (pas encore de moi) à tourner en boucle, sorte de mise dans l'ambiance, puis régulièrement, il y a des chansons qui me font tilter, et je me dis ah tiens elle a l'air pas mal, puis je la réécoute...
Sinon, aujourd'hui, je suis allé me faire un petit tour à la fnac, je crois que j'en ai eu pour environ 80 euros de bouquins. Que de la "philo" en fait. Ecce Homo, par delà le bien et le mal, Humain trop Humain, et des fragments postumes sur l'éternel retour de Nietzsche, De la nature des choses de Lucrèce, Le Prince et L'art de la guerre de Machiavel, la Philosophie du Dandisme de Daniel Salvatore Schiffer (aucune idée de ce que ça va donner ça, mais bon, on verra) et L'Homme de cour de Gracian (je sais pas trop ce que ça va donner, mais j'ai eu plusieurs echo sur Gracian).
Enfin, bref, c'est pas le sujet. Donc, dans la semaine, j'ai fini la logique du pire, et là le démon de la tautologie (enfin il y en a que je lisais dans les transports, et l'autre chez moi ). La logique du pire se consacre, surtout en fait à l'étude de la "philosophie tragique" qu'on retrouve selon l'auteur notamment, chez Lucrèce, Montaigne, Pascal et Nietzsche, dont une des particularités est de rejeter la majorité des systèmes philosophiques car ils prennent pour appui la donnée d'un concept, d'une idée existante et définissable, là où ces philosophes si ils peuvent accepter l'identification de choses, penseraient plutôt que l'ensemble des choses qui existe sont dues au hasard. Que si il y a une existence réelle des choses, il n'y a pas de principe sous-jacent, pas d'existence absolue et, quelque part hors du monde, des idées. Une sorte d'anti-platonisme quelque part. Plus ça va, plus les concepts, plus les idéaux, plus les rêves d'utopie, me fatiguent. Qu'est-ce que ces rêves d'utopie? Qu'est-ce que c'est sinon, une aberration, une transformation des évidences? On m'a souvent dit que j'arrivais parfois à faire preuve d'un bon sens impressionnant. Que c'était quelque chose qui marquait chez moi. Je sais pas, en même temps, c'est aussi ce qui fait que parfois, je vais dire ou écrire quelque chose, et que les gens vont rester interdits en face. L'autre livre que j'ai finit c'était le "démon de la tautologie", sur comment arriver à présenter le réel. Déjà, en disant que la tautologie, c'est à dire un truc c'est un truc étant une des meilleures manière de définir quelque chose. Mais en même temps, quand on dit ça, on a la fois tout dit et rien dit. Parce qu'à la fois on donne vraiment le nom de la chose, c'est juste une désignation quelque part. Mais en même temps, ce ne peut être que flou, car, toute qualification différente fait qu'on parle d'autre chose. Que la force justement de la définition provient quelque part de la sobriété et de la simplicité de l'expression qu'on utilise. Dans le fait qu'à un moment, de toute façon, ce qu'on utilise ce ne sont que des mots, des outils qui sont là pour désigner les choses. Autant, on peut dire moi, c'est moi. Mais on ne peut rester qu'au niveau de l'évidence. L'autre moyen d'approcher le réel étant plutôt la comparaison, auquel cas, il faut plus aller dans la comparaison, en fait dans l'empreinte qui est laissée par la chose. Un peu comme un Aragorn dans le seigneur des anneaux arrive à déduire des traces laissées sur la terre les évènements d'une bataille. Grâce aux limites des choses en quelque sorte, à leur contour, j'ai envie de dire à leur superficie (ou superficialité)
Enfin, je sais pas, je vais m'arrêter ici.
Sinon, aujourd'hui, je suis allé me faire un petit tour à la fnac, je crois que j'en ai eu pour environ 80 euros de bouquins. Que de la "philo" en fait. Ecce Homo, par delà le bien et le mal, Humain trop Humain, et des fragments postumes sur l'éternel retour de Nietzsche, De la nature des choses de Lucrèce, Le Prince et L'art de la guerre de Machiavel, la Philosophie du Dandisme de Daniel Salvatore Schiffer (aucune idée de ce que ça va donner ça, mais bon, on verra) et L'Homme de cour de Gracian (je sais pas trop ce que ça va donner, mais j'ai eu plusieurs echo sur Gracian).
Enfin, bref, c'est pas le sujet. Donc, dans la semaine, j'ai fini la logique du pire, et là le démon de la tautologie (enfin il y en a que je lisais dans les transports, et l'autre chez moi ). La logique du pire se consacre, surtout en fait à l'étude de la "philosophie tragique" qu'on retrouve selon l'auteur notamment, chez Lucrèce, Montaigne, Pascal et Nietzsche, dont une des particularités est de rejeter la majorité des systèmes philosophiques car ils prennent pour appui la donnée d'un concept, d'une idée existante et définissable, là où ces philosophes si ils peuvent accepter l'identification de choses, penseraient plutôt que l'ensemble des choses qui existe sont dues au hasard. Que si il y a une existence réelle des choses, il n'y a pas de principe sous-jacent, pas d'existence absolue et, quelque part hors du monde, des idées. Une sorte d'anti-platonisme quelque part. Plus ça va, plus les concepts, plus les idéaux, plus les rêves d'utopie, me fatiguent. Qu'est-ce que ces rêves d'utopie? Qu'est-ce que c'est sinon, une aberration, une transformation des évidences? On m'a souvent dit que j'arrivais parfois à faire preuve d'un bon sens impressionnant. Que c'était quelque chose qui marquait chez moi. Je sais pas, en même temps, c'est aussi ce qui fait que parfois, je vais dire ou écrire quelque chose, et que les gens vont rester interdits en face. L'autre livre que j'ai finit c'était le "démon de la tautologie", sur comment arriver à présenter le réel. Déjà, en disant que la tautologie, c'est à dire un truc c'est un truc étant une des meilleures manière de définir quelque chose. Mais en même temps, quand on dit ça, on a la fois tout dit et rien dit. Parce qu'à la fois on donne vraiment le nom de la chose, c'est juste une désignation quelque part. Mais en même temps, ce ne peut être que flou, car, toute qualification différente fait qu'on parle d'autre chose. Que la force justement de la définition provient quelque part de la sobriété et de la simplicité de l'expression qu'on utilise. Dans le fait qu'à un moment, de toute façon, ce qu'on utilise ce ne sont que des mots, des outils qui sont là pour désigner les choses. Autant, on peut dire moi, c'est moi. Mais on ne peut rester qu'au niveau de l'évidence. L'autre moyen d'approcher le réel étant plutôt la comparaison, auquel cas, il faut plus aller dans la comparaison, en fait dans l'empreinte qui est laissée par la chose. Un peu comme un Aragorn dans le seigneur des anneaux arrive à déduire des traces laissées sur la terre les évènements d'une bataille. Grâce aux limites des choses en quelque sorte, à leur contour, j'ai envie de dire à leur superficie (ou superficialité)
Enfin, je sais pas, je vais m'arrêter ici.
mercredi 4 juillet 2012
Hasard de la naissance
Quelle probabilité d'être né là où je suis né au moment où je suis né, et pas ailleurs/dans un autre temps???
lundi 2 juillet 2012
Video
A regarder en entier!!!
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