vendredi 24 janvier 2014

Petites réflexions 4

Je ne suis pas opposé à l'avortement, de manière générale, mais je trouve un peu scandaleux le slogan "mon corps, mon droit", des pro-avortement, comme si le corps était simplement vu comme un objet. Surtout dans le cadre d'une grossesse, où le corps de la femme n'est plus que le sien, mais aussi celui du bébé, voire celui de l'homme, où en tout cas de l'évolution du spermatozoïde. Enfin, ensuite le bébé n'est me semble-t-il pas la propriété unique de la "mère", mais aussi celle du père. Cette loi me semble particulièrement discriminatoire, dans le sens où un homme n'a aucun droit ou devoir concernant l'IVG. D'un autre coté, je trouverai particulièrement cruel, aussi, de la part d'un homme d'obliger à faire un IVG, ni de s'y opposer en assumant l'entière responsabilité de l'enfant, une fois celui-ci né. Bref, tout ça pour dire que l'homme, le père n'a juridiquement, du point de vue du droit aucune, strictement aucune responsabilité, aucun droit à ce niveau là, ce que je trouve assez absurde. Du point de vue du droit, cette décision est l'unique fait des femmes, et c'est malheureusement déresponsabilisant pour les hommes/pères, qui n'ont plus qu'à fermer leur gueule à ce niveau. J'imagine le mec rétorquer à un moment : "t'avais qu'à avorter..."

Bref, ce que je n'aime surtout pas là dedans, au delà des questions éventuelles de surprise etc... qui sont à laisser à l'appréciation de chacun, et que l'avortement, en soi ne me choque pas plus que ça, c'est surtout ce déséquilibre induit, et qui me saute à la gueule quand j'entends ou que je lis ces "mon corps, mon droit".

Bref. Time to go to work!

jeudi 23 janvier 2014

Petites réflexions 3

Un acte impardonnable justifie-t-il qu'on s'en venge ? Je ne crois pas, tant je pense que ce sont là des choses distinctes. On retrouve la question de la loi : loi du Talion, ou non.

Personne n'est obligé de pardonner de toute façon.

Définition de l'homme, de l'être de l'étant humain, de ce que c'est qu'être humain, je crois qu'il faudrait là si l'on veut répondre en toute rigueur, être capable de former une définition de type Mathématique, qui puisse être "falsifiable", sans retirer à quelque être humain que ce soit son statut d'être humain. Sans quoi, on s'expose à ne pas pouvoir reconnaitre l'autre. Mais c'est quelque chose de vaste avec de multiples implications en fait.

Mettre à jour les erreurs de raisonnements en philo, dans la vie de tous les jours etc... voilà quelque chose qui me parait aussi essentiel, si l'on veut que la raison soit "à sa place" dans le monde, appelée quand elle le doit.

vendredi 17 janvier 2014

Petits aphorismes 2

Sans liberté de se taire, il n'est pas non plus de réelle liberté d'expression.

Dans notre France moderne, le sacré, ce n'est plus Dieu, mais ce sont les droits de l'homme, forme de religion d'état.

et ce article que je trouve magnifique :)

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/20/auschwitz-et-le-pardon_3481890_3232.html

jeudi 16 janvier 2014

Petites réflexions aphoristiques

Suivi un peu "l'affaire dieudonné", l'impression que ce monde dans lequel on vit va mal, très mal, si cela entraine des discussions là dessus, tout ne sera peut-être pas perdu.

J'espère bien que la shoah est le pire crime que l'humanité puisse connaitre, qu'on a touché le fond, cela pourrait vouloir dire qu'on ne pourra pas faire pire, qu'on a atteint les limites de la bêtise humaine.


Une réussite grandiose, est peut-être pour moi aussi inhumaine, qu'un échec désastreux, dans les deux "l'inhumain", n'est qu'une conséquence de la démesure.

Ce que je trouve le plus affreux dans le nazisme, c'est de me dire qu'il devait y avoir des gens pour y croire, pour être persuadées d'agir pour le bien, peut-être même faisant cela de bonne foi. Quand l'idéologie, permet de justifier tout et n'importe quoi. Et défendre l'idée inverse... c'est toujours de l'idéologie, c'est alors qu'on approche de l'abyme de notre monde, qu'on commence à l'apercevoir. Et où se situe-t-on aujourd'hui par rapport à tout celà?

L'Homme peut-il définir ce qui est humain, l'Être de l'homme, je pense à Gödel, le fait d'être pris dedans ne rend-il pas impossible logiquement, mathématiquement cette tâche? Question à creuser.