dimanche 5 juin 2011

Champion de France

Ah putain champion de France quoi, ça fait trop plaisir. Rien à battre du reste, ce soir, je suis juste heureux, champion de France quoi!! En plus la finale au Stade de France, l'habillement en supporter con avec le béret, l'écharpe et le maillot, discuter puis discuter avec des Toulousains croisés au hasard, puis voilà, champion de France, même si le match a été un peu pourri ça fait trop plaisir. Puis la pluie en rentrant, le bonheur de cette pluie, cette pluie qui lave, qui assainit, puis le plaisir, de sentir les gouttes tomber dans les cheveux, de sentir les gouttes d'eau ruisseler, caresser une peau surchauffée, ces moments où l'on savoure juste la pluie, le miracle de l'eau qui tombe, la vie, qui descend du ciel, où l'envie me prend de juste rester sous elle, de profiter de cette pluie d'orage qui amène enfin de la fraicheur, qui purifie, qui calme, qui appaise, qui descend sur la peau, que l'on sent qui fait juste du bien, ce plaisir de l'eau. Il y a quand même vraiment des moments où j'aime la pluie. Cette envie de juste me tenir sous elle et de la laisser m'hydrater, me faire du bien, puis cette impression de sentir la vie revenir quelque part. Je crois que dans ces moments là, je comprends ces gens qui habitent dans des régions de sécheresse, qui vénèrent la pluie, ce que je lisais parfois, de gens à qui la pluie manquait. Ces moments où tout semble sec, brûlé, aride, asséché, presque minéral, cassant, dur, rigide, et où l'arrivée de l'eau opère sa magie, transforme l'atmosphère, adoucit les choses, libère d'une sorte de tension impalpable, calme, apaise, nettoie, purifie.

Tiens ça me faisait penser tout à l'heure à cette citation de Terre des Hommes, que j'aime beaucoup, elle était plus longue sur Wikiquotes :
Adieu, vous que j'aimais. Ce n'est point ma faute si le corps humain ne peut résiter trois jours sans boire. Je ne me croyais pas prisonnier des fontaines. Je ne me soupçonnais pas une aussi courte autonomie. On croit que l'homme peut s'en aller droit devant lui. On croit que l'homme est libre... On ne voit pas la corde qui le rattache au puits, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre. S'il fait un pas de plus, il meurt.

Sur ce, je crois qu'il est l'heure de dormir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire