jeudi 27 octobre 2011

bloum

Bon, fini de parler rugby, j'ai eu un autre flot de pensées qui m'a traversé l'esprit depuis et je crois que ce sera bien pour moi de l'écrire. Si il y a bien une chose qui m'épuise, qui me désepère ce sont les donneurs de leçons en tous genre. Tous les gens qui prétendent connaitre, détenir la Vérité. Et peut être encore pire, ceux qui prétendent pouvoir l'exprimer, la mettre en mots, la définir, la circonscrire... Ou quand on vient nous vendre une recette du bonheur... Je ne crois pas aux recettes miracles, encore moins à l'existence d'un  pseudo Bonheur-Universel. Quand je dis ça, je repense notamment à ma première 3eme année d'école d'ingé. J'en ai déjà un peu parlé ici je crois, mais pour faire un bref état des lieux, j'ai du aller à environ 10% des cours, réussi à valider le minimum pour ne pas me faire virer et être juste du bon coté de la limite (je crois que dans l'ensemble, j'ai un certain talent pour ça), mais en gros ma vie à l'époque, c'était rester chez moi, sortir pour acheter de quoi manger et des clopes, puis passer mon temps devant le PC, ne jamais ranger, faire des lessives une fois tous les deux trois mois, m'habiller de temps en temps.... Bref, en quelque mots une vraie vie de déchet humain. Peu de motivation autre que de jouer à wow, mater des séries, et laisser ma curiosité me faire fureter sur le net. Et j'ai envie de dire que j'ai bien pu voir comme le dit Saint-Exupéry à la toute fin de Terre des Hommes, qu'on peut aussi très bien se plaire et être heureux en quelque sorte dans la crasse et la médiocrité. Tout comme on peut être triste et vide dans la grandeur. C'est pas parceque tout nous réussit que l'on est nécessairement plus heureux non plus. Au final, je garde quand même de bons souvenirs de cette période, où je me suis complètement laissé aller. Et j'ai envie de dire après tout, pourquoi pas? Pourquoi serait-il nécessaire de faire les choses bien, d'être lumineux pour être heureux. Il y a un moment où je pense, chacun choisit sa vie, ça ne me regarde pas. Par contre ce qui m'énerve, c'est quand on essaie de faire croire qu'on a trouvé La Voie, ou qu'on essaie de vendre un idéal de vie qu'on n'est pas prêt à assumer. Enfin pour revenir à mes moutons, quelque part, oui j'étais bien dans cette période de loquitude humaine. Le seul problème, c'est qu'à un moment je me suis rendu compte que je ne pouvais pas continuer ainsi sans arriver dans des états que je ne voulais pas. J'en étais réduit à un moment à me demander si j'enchainais par la prison, ou l'hopital psychiatrique pour pouvoir continuer à ne rien avoir à faire. Les solutions, c'étaient ça où le suicide dans l'état dans lequel j'étais. Et puis par je ne sais quel miracle je me retrouve aujourd'hui ingénieur avec mon appart. Enfin, si je crois que je sais, j'ai passé deux ans à me bouger le cul, malgré tout ce poids sur mes épaules, deux ans à chercher des solutions, à avancer, à me battre, refuser de me laisser abattre, accepter de l'aide venant de l'exterieur, à résoudre des noeuds, des problèmes qui faisaient que je n'avais plus la force de ne rien faire. Que je n'avais plus que la force de me refermer sur moi-même, de me réfugier dans mon cocon, seul avec ma merde. Le seul problème étant, mais à l'époque je ne m'en rendais pas vraiment compte, que même si je ramenais toute la merde à moi, que je culpabilisais, que je refusais de laisser d'autres la porter ou m'aider à la porter, elle les contaminait quand même. Parce que ces cons (il n'y a pas d'autre mots, et je ne pouvais pas l'accepter à l'époque parce que je ne voulais pas le voir, ça m'aurait obligé à me bouger, et quelque part c'est ça qui m'a obligé à me bouger aussi) m'aimaient, et ne voulaient pas me voir comme ça, et ça leur faisait mal de me voir comme ça. Et en même temps, j'imagine aussi le sentiment d'impuissance que ça a du provoquer, parce qu'il n'y avait rien qu'il puissent faire qui aurait pu m'aider. Seule une prise de conscience de ma part, pouvait enrayer la spirale. Enfin, oui prise de conscience, parce que même si quelque part je le savais, et culpabilisais, en même temps, je ne pouvais pas l'admettre. Enfin, j'étais dans un état où la moindre remarque, la moindre demande, la moindre agressivité me ne pouvait que m'engager à me renfermer encore plus. Où j'étais dévoré par une sorte de culpabilité de ne pas arriver à m'en sortir seul. Et où en même temps, je n'avais plus la force de m'en sortir seul. Putain d'aveu de faiblesse insupportable. On me payait mes études, j'étais un petit chanceux de blanc dans un pays riche, à qui on payait ses études et qui n'était même pas capable de se lever le matin, de faire le minimum de boulot, même pas capable de faire le minimum... Et fallait en plus penser aux pauvres je ne sais quoi je ne sais où. Qui n'était pas capable de faire ce qu'on lui demandait. Et la seule réponse que j'étais capable de faire c'était de me faire mal, et en même temps, complètement incapable d'accepter la moindre aide. C'est peut-être aussi malgré tout une des plus belles choses que j'ai faite, d'essayer de ne pas emporter quiconque avec moi. Mais en même temps, et je pense que c'est pour ça que je peux avoir beaucoup de mal avec tout type de compliment, de flatterie, c'est ce coté : "il a tout pour réussir. Donc il doit réussir, il doit faire bien, il doit faire-ci, faire-ça....". Et putain de merde il est où mon avis dans tout ça? Quand est-ce qu'on me pose la question de ce que je veux? Quand est-ce que j'ai mon mot à dire? Et surtout, il se passe quoi si je n'en ai pas envie, si je veux partir sur autre chose? Si tout d'un coup, je veux changer d'avis. Enfin, je dis tout ça, en même temps, c'est un peu victimisant comme discours, et je déteste la victimisation, tout comme je déteste la salvation (que ce soit des personnes ou même via des pseudos concepts, des pseudos principes.... (j'imagine la personne à qui on dit : pour entrer dans une ville, il faut avancer, et qui continue indéfiniement à faire des tours de périph) ou l'aggression gratuite. Enfin, je me rappelle ce jour, celui où j'ai relancé la machine en quelque sorte, où même si il y avait toute l'inertie de ce qui s'était passé avant, j'ai remis le moteur en marche en quelque sorte, où je me suis dit : "regardes-toi PY, tu vois tes potes, tu vois comment tu es quand ils sont pas bien, tu vois comment tu as pu aider SF au WEI après la mort d'Al, tous ces gens tu les aimes, pourquoi eux ne pourraient-ils pas t'aimer aussi? Et puis imagines que tu ais un ami dans la position dans laquelle tu es là aujourd'hui, tu ferais quoi? Tu lui dirais quoi? Alors fais le." Et s'en sont suivi comme par magie des bonnes décisions, des qui m'ont permis de sortir de cet état dans lequel j'étais, des opportunités que j'ai su saisir, des rencontres qui m'ont aidé. Mais au final quelque part, la ressource c'est au fond de moi que je l'ai trouvée.

Bon, je vais m'arrêter là, je vais poster, faudra que je relise que je reformule, j'ai l'impression d'avoir été un peu brouillon, c'est pas mal décousu, mais tant pis, faudra que je prenne le temps de faire ça bien, ptetre profiter des vacances pour faire ça tiens.

dimanche 23 octobre 2011

Finale demain!!

Oh putain, je suis chaud bouillant. Enfin, j'ai un peu froid là, mais demain, c'est la finale de la coupe du monde rugby. Et bon, j'adore le rugby. Et en plus c'est France-Nouvelle Zélande, en Nouvelle Zélande. Autrement dit, la finale de rêve. J'adore voir jouer les All Blacks (équipe de nouvelle zélande), c'est ce qui se fait de mieux dans le rugby. C'est tout simplement la meilleure équipe du monde, mais quelque fois on les bats. Et si là on les bats, c'est mythique, c'est la légende du rugby qui s'écrit. C'est juste du rêve. Pour ça va falloir rentrer dans le dur, se surpasser, atteindre un moment de grâce, mais je ne sais pas trop pourquoi, j'y crois. J'ai plutôt un bon feeling pour cette finale, alors on ne gagnera peut-être pas, mais je sens qu'on va être présents. Je sens que ça va être un très grand match. De ce que j'ai lu, et je dois dire que j'ai du bien lire au moins 6-7 articles sur la finale par jour depuis une semaine, à la fois Français, mais aussi sur les sites neo-zélandais, de ce qu'on a traversé, de ce que je sais de la mentalité française, je suis persuadé, qu'on va avoir un très très gros matchs. Je crois que pour une fois, contrairement à 1999 et 2007, ils ne nous prendront pas à la légère. Mais je pense qu'on a une équipe soudée. On n'a rien à perdre, parce que bon, perdre en finale contre les blacks, ça n'a rien de scandaleux, mais je crois qu'on a très envie de gagner quand même, juste la pression de bien faire. Pas trop, mais ce qu'il faut pour être bien concentrés.

Alors, là ce soir, je sens la tension commencer à vraiment monter pour cette finale. Une sorte d'anticipation. C'est dur d'attendre d'y être. Ca va pas être facile de m'endormir. Mais ça me tarde :)

jeudi 20 octobre 2011

Balam!!

Bon, je met juste un lien aujourd'hui : l'art d'avoir toujours raison de Schopenhauer.

http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Art_d%E2%80%99avoir_toujours_raison

Je trouve ce livre, notamment l'introduction géniale, et aidant aussi à prendre du recul par rapport à la Vérité, et ce qu'on peut en savoir.

mercredi 19 octobre 2011

Bouaille

Moi non plus, je ne sais ce que le titre veut dire.

Sinon, je viens de mettre une de mes chansons préférée du moment. Enfin, j'ai même envie de dire depuis quelques semaines. Une petite mélodie un poil mélancolique, du pur bonheur pour moi.
Assez fatigué ce soir quand même. En même temps, je fais quand même d'assez longues journées. Quasiment minimum 10h par jour au boulot, plus 1h30 1h45 de trajet. Au final, je suis en train de me rendre compte que j'y passe quand même pas mal de temps. Bon, certes tout le temps que j'y passe n'est pas productif, mais bon.

Puis pour l'instant, je suis quand même assez fier de moi, pas encore laissé trainer de vaisselle plus d'un jour, les tâches ménagères qui sont faites régulièrement. Après 6 semaines dans un nouvel endroit, je crois que c'est un record :)

lundi 17 octobre 2011

Wouhou!!!!!!!!!!!!!!!!

Incroyable, et oui, un message un dimanche soir!!!!!!
Cela faisait une éternité, j'en conviens, mais en fait, j'ai enfin récupéré mon chargeur d'ordinateur portable hier. Et du coup, je peux me connecter à un résau neuf wifi et avoir le net chez moi!! C'est trop la classe!! Bon, je sens que ça va être le bordel pour avoir une vraie connexion (SFR m'a l'air de bien faire de la merde), mais bon en attendant, c'est déjà ça.

Du coup, je crois je vais pouvoir recommencer à poster régulièrement ici! Et ça fait plaisir, j'aime bien écrire ici en fait. C'est quand même plus libre que sur des fora. Enfin, même si j'écris quand même ce dont j'ai envie dans l'ensemble, je vais pas m'empecher de mettre ce que j'ai envie sous prétexte que ça fait chier la modération.

Bon, finalement, j'ai refait mon retard dans la lecture de la presse rugby notamment anglophone. C'est bon, on a été un peu scandaleux, incroyable qu'on soit en finale, plus rien à perdre, presque aucune chance de gagner, tout le monde nous trouve mauvais : plus ça va plus j'y crois, tous les signaux sont aux verts pour faire un match de fou en finale :)